| BorisPreban  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 31/01/2021
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 |  Envoyé par BorisPreban le Samedi 26 Mars 2011 à 23:50
 
  Brigitte Fontaine et Areski Belkacem - C'est normal
 - Areski !
 - Qu’est-ce qu’il y a ?
 - T’as pas entendu un truc bizarre ?
 - Si.
 - Qu’est-ce que c’est ?
 - C’est le gaz. C’est le gaz dans l’appartement en dessous. Des fois y’a fuites, alors ça s’accumule, puis si y’a une étincelle ça explose. C’est normal !
 - Ah.
 - Et qui dit explosion, dit détonation. D’où le bruit que t’as entendu tout à l’heure,
 - Ah.
 
 La la la…
 
 - Dis donc ?
 - Quoi ?
 - Tu n’sens pas le brûlé ?
 - Ben ouais, c’est normal je t’ai expliqué. Il y a eu une explosion.
 - Oui.
 - Et l’agitation moléculaire due à cette explosion…
 - La… quoi ?
 - L’agitation moléculaire.
 - Ah oui.
 - Provoque une élévation thermique suffisante pour enflammer les matières environnantes.
 - Oui, oui.
 - C’est alors ce qu’on appelle la combustion. C’est normal !
 - Ah.
 - Tu comprends ?
 - Oui, oui.
 
 La la la…
 
 - Mais alors… mais…
 
 La la la…
 
 - Qu’est-ce que tu voulais ? La la la…
 - Là je voulais savoir… Tout l’immeuble, il est en train de brûler, c’est bien ça ?
 - Mais oui, écoute. Les matières qui ont servi à la construction de cet immeuble sont très fragiles. Tu comprends ?
 - Oui.
 - C’est normal parce que de toutes façons il n’y a que des familles d’ouvriers et des étrangers et quelques improductifs.
 - Oui.
 - Alors le feu s’empare très facilement des matières.
 - Ouais.
 - Ça se propage. Nous sommes donc en présence d’un incendie.
 - Aaaah. un incendie.
 - C’est normal.
 - Oui, oui, oui.
 - Oui ?
 - D’accord.
 
 La la la…
 
 - Areski !
 - Qu’est-ce qu’il y a encore ?
 - Tu sens pas comme si on commençait à tomber, là, un peu… ?
 - Ecoute… Ecoute…
 - Oui.
 - Essaie de comprendre, c’est très simple.
 - Oui.
 - Tu te souviens la combustion ?
 - Oui.
 - La destruction de l’immeuble par les flammes ?
 - Oui.
 - Bon. Ça veut dire qu’en-dessous, les murs et les étages ont disparu.
 - Hum.
 - Et qu’nous n’sommes plus soutenus par rien.
 - Ouais.
 - Or, une chose qui n’est plus soutenue par rien, tombe. C’est ce qu’on appelle la pesanteur. C’est normal !
 - Aaaah, ouais.
 
 La la la…
 
 - Mais alors… on va tomber…
 - Mais oui.
 - Du 15e étage ?
 - C’est tout à fait normal.
 - C’est l’attraction terrestre.
 - D’accord.
 
 La la la…
 
 - Ares, excuse-moi
 - Quoi ? quoi ?
 - Pardon, mais je pense à un truc.
 
 - On n’va pas mourir dans une minute ?
 - Brigitte, tu es fatigante !
 - Pardon.
 - Donc, on est en train de tomber.
 - Oui.
 - Or, tout corps tombe à une vitesse définie.
 - Oui.
 - Et en arrivant au sol il subit une décélération violente qui amène la rupture de ses différents composants. Par exemple, les membres se séparent du tronc.
 - Oui.
 - Le cerveau jaillit hors de la boîte cranienne, etc.
 - Ouais.
 - Dans ces conditions de déconnexion, il est évident que le phénomène de la vie ne peut pas se maintenir, c’est NORMAL, tu comprends ?
 - Ouais…
 
 
 
 Boris.
 
 
 
 ___________________  Je sais pas toi mais moi j'me fends la gueule. 
 | 
	| Talen  Hors Ligne  Membre Passif depuis le 05/03/2025
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 |  Envoyé par Talen le Dimanche 27 Mars 2011 à 10:47
 
  Les paroles font beaucoup penser à Tout va très bien madame la marquise ^^
 
 ___________________  "Je n'aime pas les gens qui ont des citations dans leur signature. "_Édith Piaf
 
 | 
	| Pleykorn  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 08/04/2025
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 |  Envoyé par Pleykorn le Dimanche 27 Mars 2011 à 11:04
 
  Free - Stevie Wonder 
Free like the riverFlowin' freely through infinity
 Free to be sure of
 What I am and who I need not be
 Free from all worries
 Worries prey on oneself's troubled mind
 Freer than the clock's hands
 Tickin' way the times
 Freer than the meaning of free that man defines
 Life running through me
 Till I feel my father God has called
 
 Me having nothin'
 But possessing riches more than all
 And I'm free
 To be nowhere
 But in every place I need to be
 Freer than a sunbeam
 Shinning through my soul
 Free from feelin' heat or knowing bitter cold
 Free from conceiving the beginning
 For that's the infinite start
 
 I'm gone - gone but still living
 Life goes on without a beating heart
 
 Free like a vision
 That the mind of only you can see
 
 Freer than a raindrop
 Falling from the sky
 Freer than a smile in a baby's sleepin' eyes
 
 I'm free like a river
 Flowin' freely to infinity
 I'm free to be sure of what
 I am and who I need not be
 I'm much freer - like the meaning of the word free that
 crazy man defines
 Free - free like the vision that
 The mind of only you are ever gonna see
 Free like the river my life
 Goes on and on through infinity
 
 ___________________ 
 | 
	| Niicfromlozane  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 02/07/2023
 Grade : [Modo Forum]  Inscrit le 26/07/20095371 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par Niicfromlozane le Dimanche 27 Mars 2011 à 12:38
 
  Fort Alamo,, de Murat  Qu'il est dur de défaire...J'en reste K.O. !
 Dans ta ville frontière
 Sise au bord de l'eau.
 
 Abrutti de lumière,
 Comme pris au lasso,
 Je me laisse défaire
 De tous mes oripeaux.
 
 Tes gestes d'orfèvre,
 ta vie de femelle,
 je te jure que je m'en fous...
 Le plaisir vorace
 Dans l'impasse...
 Et alors ?
 
 De ma vie vulgaire
 Dans l'armée de l'air
 Je garde l'amour, c'est tout.
 Plus rien n'est en place,
 Comme tout s'efface...
 Et alors ? Je m'en fous...
 
 Voilà donc la disgrâce ;
 Où sont les chevaux ?
 Mon ami Pégase
 Et la belle Ozo...
 Oh je n'ai plus de visage.
 Je reste caché.
 Caché dans ton ombre...
 Ton ombre portée.
 
 Je suis dans l'espace,
 Un temple de glace,
 Je n'aime plus rien du tout.
 Malgré les menaces,
 Comme tout me lasse,
 Je m'en fous, je m'en fous...
 
 Si dans tes bontés
 Internationales
 Je ne vaux plus le coup,
 C'est l'adieu aux armes,
 L'oubli est en place,
 Et alors ? Je m'en fous...
 
 Donnez-moi la lumière
 Sur ce chant muet.
 Ce long chant de misère
 Et de vanité...
 
 Comme tout est triste dans l'air
 Où tout est à côté.
 Ami voilà ma prière,
 Voilà mes pêchés.
 
 Je suis dans l'espace,
 Un temple de glace,
 Je n'aime plus rien du tout.
 Oh, je m'en fous, je m'en fous...
 Je vis dans la crasse,
 Je suis dégeulasse.
 Et alors ?
 Le chien de l'espace,
 Dans la glace,
 N'aboiera plus.
 
 Wou wou wou wou wou...
 Wou wou wou wou wou...
 Wou wou wou wou wou...
 Wou wou wou wou wou...
 Oh
 Wou wou wou wou wou...
 Wou wou wou wou wou...
 [...]
 
 
 Et le lien pour le clip.
 [ Dernière modification par Niicfromlozane le 27 mar 2011 à 12h38 ]
 ___________________  
Le 21/05/2012 à 14:37, Weeds avait écrit: 
 L'expérience a montré que Niic était trop fort.
 
 | 
	| Elfen  Hors Ligne  Membre Banni depuis le 10/09/2011 sera débanni le 04/02/2020
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 05/03/2011154 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par Elfen le Mardi 29 Mars 2011 à 20:48
 
  http://www.youtube.com/watch?v=62nTAesNVBkIsleym avec le temps:
 
 Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
 Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
 Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)
 
 Hier encore j’étais assise sur les genoux de ma mère,
 Elle me parlait, je ne comprenais rien, je souriais quand même,
 Aujourd’hui tout à changé, j’ai grandis puis maintenant je ne fais que découvrir la vie,
 Au début c’étais bien, j’écrivais sur les murs, j’écrivais des bouts de phrases, en gros j’écrivais mes blessures,
 Au début c’étais rien que des petits poèmes, poèmes qui criaient tous « Maman je t’aime! ».
 
 Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
 Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
 Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)
 
 Maintenant j’ai l’impression de me diriger vers le passé,
 De m’attarder sur des choses sans intérêt,
 Je m’oublie, je perd le fil, de la vie, de ma vie,
 Aujourd’hui je me suis retourné, je me dirige vers la vie enfin je me dirige vers mes rêves,
 Et j’insiste, j’ai envie, de réussir, m’envoler.
 
 Je dois soigner tellement de douleurs ,effacer tant de rancœur.
 Certains meurt avant l’heure,pendant que mon cœur se meurt.
 Je dois me décider à pardonner, pour ne plus me tourner vers le passé. (x2)
 
 Une Musique qui je pence vaut le coup d'être écouter.
 
 
 
 ___________________  Où est le bien sans le mal? Comment définir une chose/phénomène sans son contraire? Quoi que vous fassiez à la fin vous mourrez, et les gens ne retiennent que ce que l'on a fait de mal c'est navrant...  
 
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	| NewMilenium  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 27/02/2017
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 18/06/20105669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par NewMilenium le Mardi 12 Avril 2011 à 17:19
 
  C’est presque au hasard que l’on s'est rencontréUn de ces soirs d’hiver, une de ces nuits glacées
 T'en connaissais du monde, c’est normal t’étais blonde.
 Entre mes doigts crispés, t’es venue te lover
 Et dès le premier soir on s’est vite consumés
 Et pour toi ma gironde, cette addiction profonde.
 
 Mais le temps passe et l’on se lasse
 Le quotidien nous dépasse,
 Et ta tignasse et ta carcasse
 Ne me font plus bander.
 
 Adieu ma blonde je t’aimais bien,
 Adieu ma blonde tout est fini,
 Adieu ma blonde dès demain,
 C’est chacun dans son lit.
 
 Tu as dû me jeter un filtre ensorcelé
 M’envoûter m’invoquer
 Ou me marabouter
 Car peu de temps après,
 J’ai de nouveau succombé.
 
 J’ai bien dû suffoquer toussoter et cracher
 Mais à mes doigts jaunis t'es resté accrochée
 T’étais pas très futée, t'as même pas supplié.
 
 Mais le temps passe et l’on se lasse
 D’ailleurs je me casse.
 Malgré l’angoisse armé d’audace
 Je reprends ma liberté.
 
 Adieu ma blonde je t’aimais bien,
 Adieu ma blonde tout est fini,
 Adieu ma blonde dès demain,
 C’est chacun dans son lit.
 Adieu ma blonde je t’aimais bien,
 Adieu ma blonde tout est fini,
 Adieu ma blonde dès demain,
 C’est chacun dans son lit.
 
 Quelques mois ont passé
 J’en ai vu des contrées
 Mais un manque inavoué est venu m’habiter
 Ton odeur ta saveur et ton corps bien roulé.
 Dans les bals, les restaus, les sonas libérés
 Dans tous les lieux publics partout je t’ai cherché,
 Je ne t’ai pas trouvée, comme si t’étais prohibée.
 
 Mais le temps passe et je me lasse
 Car rien ne te remplace.
 Et bien avant que je trépasse
 Je voudrais t’embrasser!
 
 Allez ma blonde je t’aime bien,
 Dis-moi que rien n’est fini,
 Allez ma blonde dès demain,
 Tu reviens dans mon lit.
 Allez ma blonde je t’aime bien,
 Dis-moi que rien n’est fini,
 Allez ma blonde dès demain,
 Tu reviens dans mon lit.
 
 Aller ma blonde je t’aime bien,
 Dis-moi que rien n’est fini,
 Aller ma blonde si tu veux bien,
 Tu reviens dans mon lit.
 
 Je te dis que je t’aime bien!
 Dis-moi que rien n’est fini!
 Dés demain, je reviens dans ton lit.
 
 
 Beautés Vulgaires - Adieu ma blonde
 
 ___________________   "A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré 
 
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	| Elfen  Hors Ligne  Membre Banni depuis le 10/09/2011 sera débanni le 04/02/2020
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 05/03/2011154 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par Elfen le Lundi 18 Avril 2011 à 15:24
 
  a toutes... 
 Seins
 Gorges ceintes
 Saintes gorges
 Seins gorgés de sucre d'orge
 Seins gonflés qui se rengorgent
 Saints priant les soutiens gorges
 Derniers remparts de la chair
 Sanctuaire de prosélytes
 Dont nuls ne s’échappent
 Prison des frissons
 Refuge et maintien pour la forme
 Masques sans yeux pour sourds-muets intarissables
 Instruments interdits pour musiques interdites
 Fruits seins de nos illusions
 Les premières gouttes de lait goûterons ici
 Là le secret trouve asile même tombé en disgrâce
 Exposées vulnérables
 Ces formes jamais définitives
 Sont gardées comme dans une armoire
 Remplie de cotons et de voiles
 Embaumées d’odeurs de femmes
 Toute la sphéricité du monde
 Concentrée dans ces creusets
 Indubitable réalité matérielle
 Et miroirs fantasmatiques
 Qu'elles exhibent à la manière des médailles
 Mais de celles qu'on méritent
 Pour toujours tendres doux apaisants
 Aperçus entre deux boutons déjà trop serrés
 Dans un soutien encore adolescent
 Ou nus cachés derrière un pull bleu en cachemire
 Ou un T-shirt presque transparent
 Tremblants légèrement
 Pointés vers un ciel ombrageux
 Vers des mains invisibles
 On les devine si bien qu'on les voit
 Qu'on les touche de loin
 Et quand ce n'est plus l'été
 Si cachés si enclos si enfouis
 Qu’il faut du courage ou de l’imagination
 On devine des frissons on devine des désirs
 On ne comprend pas
 Figure de prouesse fendant les regards
 On s’écarte d’eux avec douceur
 Comme on le fait pour des somnambules
 Ils sont la réalité éternelle et enviée
 De nos différences
 Certains sont pleins de vie et de douleur
 D’autres pleins de larmes et de passion
 Sautillants malléables imprévus
 Rarement domestiqués ou siliclonés
 Car ils perdraient leur nature même
 L’ombre de loin la plus profonde
 Se trouve au cœur des décolletés
 Elle marque la frontière avec elles
 La blancheur de certains éblouit
 Et la nuit comme la lune ils se voient de loin
 Ils tombent aussi avec aisance
 Quand elles se penchent pour ramasser
 D’autres fruits tombés à terre
 Soupirants entre-eux dans une trouble émotion
 Surtout s’ils sont honnêtes
 Se soulevant et s'attirant aux très aimants
 Ils s’amollissent comme la cire
 Aux heures ardentes du soleil
 Mais rien n’est plus sincère que ceux des baigneuses
 Quand ils frémissent leurs rondeurs s’arrondissent
 Quand la réalité les dépasse ils redeviennent eux-mêmes
 Neutres et indifférents apaisant même les plus durs
 Célestes et primordiaux
 Leur raison première est l’émotion
 Leur seconde l'opposition
 L'ultime l'union
 Provoquant l’étonnement émerveillé
 Des garçons mais surtout des fillettes
 Naturalité palpitante de la jeunesse
 Idéale fermeté immatérielle imaginée jusqu’au délire
 Toujours en apesanteur
 Partagés et multiples
 Pièces détachées de toute pudeur débordante
 Démonstration de l’évidence et de l’éclat de l’éphémère
 Sublimation du volume et de l’intervalle parfait
 Proéminents à l’abordage mais sans rancœur
 Nous ne les verrons plus quand nous serons morts
 Les squelettes n’en ont pas
 Il ne faut donc jamais baisser les yeux devant eux
 Même s’ils semblent inaccessibles et brûlants
 Sinon on rend gorge
 Et tout au bout
 On devient flou
 
 
 
 ___________________  Où est le bien sans le mal? Comment définir une chose/phénomène sans son contraire? Quoi que vous fassiez à la fin vous mourrez, et les gens ne retiennent que ce que l'on a fait de mal c'est navrant...  
 
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	| fallenlight  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 11/09/2011
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 22/07/201013 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par fallenlight le Mercredi 27 Avril 2011 à 20:48
 
   La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen, H.F. Thiéfaine
 Avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves
 Et ses frelons d'écume froissée sur ses claviers d'alcôve
 Avec ses dieux chromés, ses fusibles hallucinogènes
 Et ses mitrailleurs albinos sur ses zones érogènes
 C'est juste une go
 Qui cache pas ses blêmes
 Et qui s'caresse le placebo
 Sur la dernière rengaine :
 La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen
 
 Avec ses vieux démons, ses vieux Tex Avery sumériens
 Qui hantent les hootnannies de ses métamondes souterrains
 Avec l'insurrection de ses airbags sur sa poitrine
 Et ses juke-boxes hurlant dans le labyrinthe de son spleen
 C'est juste une go
 Qui cache pas ses blêmes
 Et qui s'caresse le distinguo
 Sur la dernière rengaine :
 La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen
 
 Abdallah Geronimo Cohen
 Était né d'un croisement sur une vieille banquette Citroën
 De Gwendolyn von Strudel Hitachi Dupond Levy Tchang
 Et d'Zorba Johnny Strogonof Garcia M'Golo M'Golo Lang
 Tous deux de race humaine
 De nationalité terrienne
 Abdallah Geronimo Cohen
 
 Avec ses Doc Martens à pointes et son tutu fluo
 Pour le casting de Casse-Noisette dans sa version techno
 Avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles
 Tombées sur son balcon parmi ses disques durs en deuil
 C'est juste une go
 Qui cache pas ses blêmes
 Et qui s'caresse la libido
 Sur la dernière rengaine :
 La ballade d'Abdallah Geronimo Cohen
 
Maudits soient les yeux fermés, chiens de paille
 
 Mon coeur, mes textes, comme les temps sont durs
 Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu sais, les tensions durent
 Réminiscences sombres aux couleurs d'améthyste
 Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu sais, mon âme est triste
 
 Qu'est-ce que tu veux que je dise d'autre que ce que je suis ? Chaque jour me dicte ces lignes - en souligne les plus tristes. Je prie plus, je flippe. Je rie peu, je parle de moins en moins. Mon seul lien avec les miens reste l'écriture - une délivrance - elle me libère de mes délires denses ; mes récits rances me soutiennent, faut que je déballe tout. Mon mal me rend fou, faut que je parle. Qu'on râle je m'en fous, je m'étale devant vous. Souvent, je lutte au plus haut degré : je planche pour écrire un sourire mais ma plume flanche. Feuille blanche étanche aux choses gaies, c'est étrange. C'est pas que je veux pas mais je peux pas, j'ai pas la tête à la fête. C'est peut-être que je ne suis que le fruit de mon époque. La vie se comporte durement, m'impose indûment cette prose puante à haute dose ; une forte névrose à son faîte m'isole. Comme Travis Bickle, pour que je rigole, faut que je picole. Mes textes, je voudrais que t'en ris mais je dis que ça part mal. Croire en demain ? On a le droit mais au fond je m'attends pas à tant que ça. Entends le sale son, garçon. Si ça sent le souffre c'est que je te souffle ma vie, que s'ouvrent à toi ceux qui souffrent, alors profite en tant que ce n'est qu'un disque, que tant de fatalités grasses ne reste que ma réalité.
 "Si j'arrivais seulement à rire, mais rien ne m'amuse..."
 
 Mon coeur, mes textes...
 
 À l'aube de l'an 2000, l'avenir est sombre dans les villes du monde. Je sens que tant d'hommes tombent dans l'ombre. Grand nombre d'anges déchus, d'existences sans dessus-dessous. Déçu je suis, dès le début j'ai su que Jésus se fout de nous. Tout de suite je l'ai lu dans les yeux des miens, témoins forcés de forfaits, pour les moins exposés. Les mains liées, la vie m'impose ses thèmes, et que j'aime ou que je n'aime pas n'est pas le problème, j'en parle quand même. Dénué de sens, dénué de cents, chaque jour me blesse, et même si c'est ainsi ça me laisse pantois. Reste que je ne peux l'admettre : ça me scie de voir ces trucs. Le temps et les gens passent mais rien ne change, personne s'arrête. Aujourd'hui, faut plus compter sur autrui. C'est comme ça que le monde marche et je sèche quand je cherche à comprendre. Ecrire autre chose je voudrais, je suis sincère quand je dis ça. Mais on reproche pas à l'aveugle de ne pas voir, je sais ça. J'ai 23 ans, le ventre vide, avide de prendre goût aux choses. Peu commode, je m'accommode mal des modes de vie, alors que me reste-t-il ? Même ma musique pue le chien. Que suis-je en droit d'espérer pour demain ? J'en suis là... Cinglant, ce constat me consterne, ne concerne pas que moi, conscient de ça. Comment lâcher pour la risée d'irisés lyrics ? Ça serait tissé d'hypocrisie, alors je lâche pas l'affaire. Et maudits soient les yeux fermés.
 
 Mon coeur, mes textes...
 
 ___________________  Le temps efface et confine dans l'obscurité ce qui est déjà passé mais rien ne peut effacer ce qui a déjà été fait... 
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	| NewMilenium  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 27/02/2017
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 18/06/20105669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par NewMilenium le Samedi 28 Mai 2011 à 15:29
 
  C'est quasiment l'été, il fait chaud et c'est chaud; chanson qui bouge et de circonstance. 
Arctic MonkeysIf you can summon the strength, tow meI can't hold down the urgency
 You've got to make your decent slowly
 And oil up those sticky keys
 
 Coax me out my love
 And have a spin of my propeller...
 
 It's a necessary evil
 No cause for emergency
 Borrow the beak of a bald eagle
 Oh, momentary synergy
 
 Coax me out my love
 Sink into tomorrow
 Coax me out my love
 And have a spin of my propelleeeeeer...
 
 
 My propeller won't spin
 And I can't get it started on my own
 When are you arriving?
 
 My propeller won't spin
 And I can't get it started on my own
 When are you arriving?
 
 My propeller won't spin
 And I can't get it started on my own
 When are you arriving? My propeller
 
  - My Propeller
 ___________________   "A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré 
 
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	| Aphrael  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 16/02/2020
 Grade : [Seigneur]  Inscrit le 20/06/2004714 Messages/ 0 Contributions/ 197 Pts
 |  Envoyé par Aphrael le Mercredi 08 Juin 2011 à 23:29
 
  La plus belle métaphore de la solitude que j’ai jamais entendu : 
Improbable - L’opiomane
 
Mes jolis annamites raniment le foyer, 
Tandis que je médite dans mon trône d’osier, 
Chacune le front percé de pierres philosophales, 
Elles veulent me faire goûter à leur soupe d’opale… 
Dans ma jungle d’opium, où se frôlent sans se voir, 
A la manière des hommes, la biche et le jaguar 
Un tigre incandescent vient miauler à mes pieds, 
Pour sa ration de sang, comme un enfant gâté. 
Les tambours balinais gravent à l’unisson, 
Un étrange alphabet que trouble la mousson… 
La fièvre et les conquêtes sont comme des sœurs de laits, 
Ou des pensées d’insectes dont l’Europe vibrait… 
Souffrez que je redoute la sentence sans appel, 
Que ces aveux me coûtent, moi, l’assassin d’Abel… 
Oh, j’ai pour m’évader… le chemin des étoiles… 
Ma pipe empoisonnée au baisé de crotale. 
Les derniers descendants des siamois et des khmers 
Font voir à leurs enfants qui étaient leurs grands frères… 
C’est pourquoi on accepte ma présence inutile… 
Et mes colères ineptes font rire les petites filles… 
Je suis le résidu, grotesque et débonnaire, 
Des rêves d’empires déchus, des déroutes militaires, 
J’ai maintenu longtemps dans ces terres oubliées, 
Et pour un peuple absent, de désuètes idées… 
Moi, le dernier colon, curiosité mythique, 
Je sers de distraction aux sapajous comiques 
Qui hurlent plein les arbres, géants dessus ma tête… 
Je veux saisir mon arme, je ne trouve que ma trompette ! 
(là, j’ai pris l’habitude de chanter braguette) 
Je sais que plus personne ne sait mon existence… 
Même si ça vous étonne, je veux faire repentance 
Et qu’à mon enterrement, on fasse jouer du stupide 
Et rustique instrument qu’on nomme Ophicléide.
 [ Dernière modification par Aphrael le 09 jun 2011 à 00h18 ]
 ___________________  Mon duvet a comme un goût de menstruation.
 
 | 
	| corum  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 03/12/2019
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 28/06/20042881 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par corum le Lundi 20 Juin 2011 à 23:43
 
  Sometimes I feel so happy,Sometimes I feel so sad.
 Sometimes I feel so happy,
 But mostly you just make me mad.
 Baby, you just make me mad.
 Linger on, your pale blue eyes.
 Linger on, your pale blue eyes.
 
 Thought of you as my mountain top,
 Thought of you as my peak.
 Thought of you as everything,
 I've had but couldn't keep.
 I've had but couldn't keep.
 Linger on, your pale blue eyes.
 Linger on, your pale blue eyes.
 
 If I could make the world as pure and strange as what I see,
 I'd put you in the mirror,
 I put in front of me.
 I put in front of me.
 Linger on, your pale blue eyes.
 Linger on, your pale blue eyes.
 
 Skip a life completely.
 Stuff it in a cup.
 She said, Money is like us in time,
 It lies, but can't stand up.
 Down for you is up."
 Linger on, your pale blue eyes.
 Linger on, your pale blue eyes.
 
 It was good what we did yesterday.
 And I'd do it once again.
 The fact that you are married,
 Only proves, you're my best friend.
 But it's truly, truly a sin.
 Linger on, your pale blue eyes.
 Linger on, your pale blue eyes.
 
 Pale blue eyes- The Velvet Underground
 
 
 
 ___________________  "car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust 
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	| Borislehachoir  Hors Ligne  Membre Passif depuis le 04/04/2024
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 |  Envoyé par Borislehachoir le Mardi 21 Juin 2011 à 00:07
 
  Une merveille.
 Boris.
 
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	| Pleykorn  Hors Ligne  Membre Inactif depuis le 08/04/2025
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 |  Envoyé par Pleykorn le Mardi 21 Juin 2011 à 00:31
 
  Cocotte en papier - Carlos 
Quand on se retrouve dans son bureauIl faut que l'on bosse comme un idiot
 Mon cher Dupeyron y a qu'une solution
 Mon cher Duplantin écoutez-moi bien
 Prenez une feuille 21x27
 Pliez comme moi, suivez ma recette
 Déjà tout petit j'étais le génie
 Le prodige des cocottes en papier
 
 {Refrain: 2x}
 Cocotte en papier, tu fais voyager
 Nos cœurs qui s'ennuient,
 Nos cœurs déchirés
 Je suis ton GM, tu es ma GO
 C'est presque aussi bien
 Que chez Trigano.
 
 Voilà le sol et c'est magnifique
 Voilà qu'on survole le sud pacifique
 Mon cher Dupeyron voici des lapons
 Mon cher Duplantin voici des requins
 Vahi-vahiné, Tahi-Tahiti
 On fait des pieds de nez
 A nos p'tits soucis
 Y a plus de patron
 Y a plus de poltrons
 On quitte sa peau
 On est les plus beau.
 
 {au Refrain 2x}
 
 Les grands de ce monde
 N'ont pas mon pouvoir
 En quelques secondes
 Vous allez voir
 Mon cher Dupeyron on est sur Pluton
 Mon cher Duplantin on est des martiens
 Sur la voie lactée
 On fait du vélo
 Sur les mers lunaires
 Du pédalo
 On est tous
 On est magicien
 On est quelqu'un d'autre
 Et on est quelqu'un.
 
 {au Refrain 3x}
 
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	| jokerface  Hors Ligne  Membre Passif depuis le 20/07/2025
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 |  Envoyé par jokerface le Samedi 29 Octobre 2011 à 20:44
 
  J'aimais bien ce topic, allez  up ! 
Radio
 Oh radio, tell me everything you know
 I like to sing with the radio
 I like to play it real loud
 I like to drive with the top down
 Rolling like thunder, always drawing a crowd
 Every babe's gonna want a piece of me,
 yeah
 I stare into the mirror
 I like the things I see
 Oh radio, tell me everything you know
 I will believe your every word, just tell me so
 I see the look in their eyes, I see desire in
 their lies
 In their lies...
 Oh yeah
 I'm gonna drink some beer tonight, yeah
 Gonna get some girls I like
 Gonna wear my pants real tight
 All the girls are gonna treat me just right
 They don't think I see them stare at me, no
 I stare into the mirror
 I like the things I see
 Oh radio, tell me everything you know
 I will believe your every word, just tell me so
 I see the look in their eyes, I see desire in
 their lies
 In their lies
 I like to sing with the radio
 God knows I could be a rock star
 I'm sure all you girls want to know
 How you could meet me, oh you know
 who you are
 I feel your eyes so locked on me
 I like to sing with the radio
 I like to play it real loud
 I like to drive with the top down
 Rolling like thunder, always drawing a crowd
 Every babe's gonna want a piece of me,
 yeah
 I stare into the mirror
 I like the things I see
 Oh radio, tell me everything you know
 I will believe your every word, just tell me so
 I see the look in their eyes, I see desire in
 their lies
 In their lies
 
 ___________________  Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
 Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
 
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	| Borislehachoir  Hors Ligne  Membre Passif depuis le 04/04/2024
 Grade : [Nomade]  Inscrit le 23/04/20047421 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts
 |  Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Novembre 2011 à 16:18
 
  Hector et les mediators - Je vous déteste
 www.youtube.com/watch
 
 Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
 Je vous déteste
 Oui, je vous hais
 Et d'un seul geste
 Et d'un seul geste, je vous balaie
 
 Vous pouvez rire
 Pousser des cris
 Tout ça n' m'inspire
 Tout ça n' m'inspire que du mépris
 
 Je vois que vous ne m'aimez pas
 Mais je vous le rends bien
 Toujours, tout nous séparera
 D'ailleurs, j'y compte bien
 
 Car bientôt, moi, je serai roi
 Le roi le plus puissant
 Vous tremblerez tous devant moi
 Vous serez écroulés, humiliés et rampants
 
 Ah ! J' vous déteste
 Ah ! C' que j' vous hais
 Et d'un seul geste
 Et d'un seul geste, je vous balaie
 
 Vous pouvez rire
 Pousser des cris
 Tout ça n' m'inspire
 Tout ça n' m'inspire que du mépris
 
 Riez de moi, ça m'est égal
 Je suis le plus grand
 Vous êtes jaloux, c'est bien normal
 Mais un jour pourtant
 
 Un jour, lorsque je serai roi
 Le roi le plus puissant
 Vous pleurerez, gémirez devant moi
 Et moi, plus que jamais
 Je crierai en vous voyant
 
 Je vous déteste
 Oui, je vous hais
 Et d'un seul geste
 Et d'un seul geste, je vous balaie, moi
 J' vous déteste
 Ah ! Ah ! Que je hais
 J' vous méprise, moi
 J' vous emmerde
 J' veux plus vous voir
 Bande de minables
 Je préfère partir parce que sinon je vais vous dire des choses méchantes
 Bande de minus
 Ah ! Je vous hais !
 
 
 Boris. 
 
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