Topic de la convivialité 2013 - v1.0

Demandez à smc s'il est submergé ;p

Le 23/02/2013 à 09:49, Darkgouss avait écrit ...

Pfouh, Senen, c'est justement en lettres qu'on se renouvelle le moins, les écrits du 18è restent figés, y'en aura plus des nouveaux. Par contre, en sciences, des découvertes y'en a tous les jours (ou presque, et même si on n'en parle pas)

 

Les programmes (au moins au lycée) changent assez peu en science. En Français, les objets d'études changent chaque année de mémoire. Même une œuvre que tu as déjà préparée, tu peux avoir à repasser du temps dessus pour l'étudier sous un autre angle dans un nouvel objet d'étude.

Le 23/02/2013 à 01:56, Borislehachoir avait écrit ...

Y a une loi qui interdit aux femmes de porter des pantalons.

C'est de notorieté publique, la preuve ma coiffeuse est au courant.

Boris, le problème c'est que c'est faux.

Tiens oui, j'avais raté cette perle de Boris.
http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120700692.html

C'était une ordonnance de la police parisienne qui a été abrogée le mois dernier.

 T'es sûr que ça change pas en sciences au lycée ? Chais pas je vois tous les ans ma mère (SVT) renouveler ses TPE pour ses S, et elle me parle souvent de ses collègues en physique qui font pareil, mais elles doivent faire du zèle j'pense, c'est des vraies suce-boules. 

Par contre, si tu fais L, et que t'as pas déjà lu l'intégrale de Molière (qui en sort pas un nouveau par an, et même sous un angle "nouveau" tu trouves quand même un "le Molière pour les Nuls" qui envisage tout...), t'es mort, je sais de quoi je parle, j'ai fait lettres et je me suis entêtée. Le programme a varié 2 fois en français (coeff minable partout, cela dit) au lycée depuis 1998, zéro fois à la fac, et euh... 1 fois en 10 ans que j'enseigne en primaire. 

Par contre, le cours sur le SIDA lui, il a été rebidouillé à peu près 6 fois depuis 1998.

(Edit : et quand tu parles d'étude, c'est un travail de recherche, c'est quand même mieux si c'est de l'inédit, et on te le demandera pas au lycée...)

[ Dernière modification par Darkgouss le 23 fév 2013 à 10h19 ]

Ya des chirurgiens à qui les patients viennent expliquer comment réparer les blessures ? Des plombiers à qui le client vient expliquer comment bidouiller les tuyaux ? Des cuisiniers dans les restaurants (on va partir du principe du restau "normal" et pas le boui boui du coin) à qui le client vient expliquer comment farcir la viande et cuire le chocolat ?

Oui, oui et oui.

Même dans mon métier où presque personne n'y entrave rien, j'ai toujours un client (surtout quand il vient du médical) qui sait mieux mon métier que moi.

Le 23/02/2013 à 10:10, Senen avait écrit ...

Tiens oui, j'avais raté cette perle de Boris.
http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120700692.html

C'était une ordonnance de la police parisienne qui a été abrogée le mois dernier.

Ah oui une ordonnance et une loi c'est pareil.

Je suis sur que t'es le genre de gros malin qui voit des " vides juridiques " et qui conclue après chaque décision du TGI de Vezoul-sur-Trouville d'un laconique " ça va faire jurisprudence ".

Boris.

 

Les programmes bougent plus en SVT qu'en Physique-Chimie (notamment avec les problèmes de société) et plus en Physique-Chimie qu'en Maths.
Après, il y a des changements dans les programmes, même en maths, notamment ces dernières années avec une tentative d'introduction de l'informatique au lycée. D'ailleurs, j'étais pas sur Rennes à ce moment là, donc je n'ai pas pu aller aider mais on a reçu des mails pour nous demander d'aller faire des séances d'introductions à l'algorithmique à des profs de maths de lycée.

Mais bon, beaucoup de choses restes assez figées. Pour une même leçon, tu te prévois un lot d'exercice type allant avec et tu étoffes chaque année un peu tes annales pour préparer les devoirs sur table. Au niveau du cours en lui-même, à moins de changer l'ordre dans lequel tu fais tes leçons (ce qui n'arrive a priori qu'en cas de conflit avec le prof de maths, genre pour les équadiff et/ou les exponentielles) tu n'as à peu près jamais à en changer le contenu. Même si le programme change, y aura toujours un cours sur le produit scalaire et celui que tu as préparé sera toujours aussi à jour.

Le 23/02/2013 à 10:28, Borislehachoir avait écrit ...

Ah oui une ordonnance et une loi c'est pareil.

Je suis sur que t'es le genre de gros malin qui voit des " vides juridiques " et qui conclue après chaque décision du TGI de Vezoul-sur-Trouville d'un laconique " ça va faire jurisprudence ".

Boris.

J'aime sur MC la faculté qu'ont certains (et surtout Boris, manifestement) à toujours partir du principe que leur interlocuteur est plus con qu'eux et/ou s'y connait moins bien sur le sujet.
Mais bon, c'est moi qui suis insultant quand je fais un coup discutable au go. 

Edit : Et histoire de dire, je sais bien qu'une ordonnance et une loi c'est pas pareil. Ta coiffeuse ne le sait peut-être pas, ou l'information s'est déformée par le bouche à oreille. En attendant, tu as l'air de dire que l'information est complètement infondée, alors que non, pas du tout.

Je te dis " y a pas de loi ".

Tu me réponds " y a une ordonnance ".

Donc soit pour toi c'est pareil soit ta réponse est inutile. En attendant ma coiffeuse a tort parce qu'elle pensait être personellement concernée par quelque chose qui ne s'est jamais appliqué pour elle, donc si son information est infondée, et pour soutenir le contraire il faut vraiment être attardé.

Boris.

Poupoupidou !

Le 23/02/2013 à 10:35, Borislehachoir avait écrit ...

Je te dis " y a pas de loi ".

Tu me réponds " y a une ordonnance ".

Donc soit pour toi c'est pareil soit ta réponse est inutile.

Si tu regardes attentivement tu verras que même le sénateur qui a fait la lettre ouverte pour demander l'abrogation de cette ordonnance en parle comme d'une loi. Comme quoi, se toucher la nouille sur la différence entre les deux termes, c'est vachement important, vraiment.

Le 23/02/2013 à 10:35, Borislehachoir avait écrit ...

En attendant ma coiffeuse a tort parce qu'elle pensait être personellement concernée par quelque chose qui ne s'est jamais appliqué pour elle, donc si son information est infondée, et pour soutenir le contraire il faut vraiment être attardé.

Ce n'est pas parce que ces dispositions n'étaient plus appliquées que l'idée "Une loi interdit aux femmes de porter des pantalons" est infondée. Incorrect, oui, mais pas infondé. La preuve, c'était fondé sur l'ordonnance du préfet de police Dubois n° 22 du 16 brumaire an IX.
C'est quand même génial que tu joues sur les mots pour essayer de discréditer mais que tu reprennes de toi-même le terme « infondé » alors qu'il y avait moyen de dire plein de trucs sur ta coiffeuse, mais pas que ses propos étaient infondés.

Le 23/02/2013 à 11:25, Senen avait écrit ...

Comme quoi, se toucher la nouille sur la différence entre les deux termes, c'est vachement important, vraiment.

Oui, d'ailleurs y a une norme qui interdit d'appeler un cochons Napoléon dans LA CONSTITUTION EUROPENNE !!!!

Boris, ou alors c'est dans un arrêté municipal à Neville-les-Decize, on s'en fout tout ça c'est du pareil au même ( et faudrait vraiment pinailler pour distinguer une constitution et un arrêté municipal ).

Edit : ton argument sur le sénateur il prouve une chose : que ce sénateur est un blaireau. Et dire que c'est pas important parce qu'un sénateur est aussi nul en juridisme que toi, mouarf.

 

Joker qui fait son Weeds, Senen que je suis à deux doigts de soutenir face à Boris, Darkgouss qu'est bourrée  (enfin... euhm... pompette..?..c'est un peu moins tendancieux) donc lucide... ce forum ne tourne plus rond.

C'est normal, y'a plus Kiwi.

Le 23/02/2013 à 11:31, Borislehachoir avait écrit ...

Edit : ton argument sur le sénateur il prouve une chose : que ce sénateur est un blaireau. Et dire que c'est pas important parce qu'un sénateur est aussi nul en juridisme que toi, mouarf.

 

 

Ou juste que même au sénat, ils tolèrent cette utilisation abusive du mot "loi" et qu'ils ne jugent pas l'autre comme un débile pour autant. Tu noteras que la ministre répond d'ailleurs en précisant que cette loi du 7 novembre 1800 est l'ordonnance du préfet de police de 7 novembre 1800, plutôt que de choisir une autre tournure (du style "Le texte évoqué est en fait une ordonnace").
Bref, même au sénat, parler de ce texte comme du loi, ça ne dérange personne. Parce qu'utiliser le mot « loi » pour désigner un texte législatif c'est quelque chose de communément accepté quand tu n'es pas dans un cadre où  une précision est vraiment importante (au hasard, dans un salon de coiffure.)

De plus, je trouve l'amalgamme d'autant plus excusable qu'on parle là d'une ordonnance datant de la première république, les textes concernant les ordonnances ont évolué depuis le temps et j'avoue ne pas être suffisamment au point sur les lois du XVIII siècle pour savoir quel était exactement le statut d'une ordonnance à l'époque. Pour rappel, avant 1789, une ordonnance c'était un type de loi. Je n'ai aucune idée de si ça n'était pas encore le cas en 1800 (et si oui, c'est toi qui te trouve être un blaireau qui raconte de la merde) et ça me semble difficile de reprocher à quelqu'un de ne pas savoir ça.

Edit : Ceci dit, si tu es vraiment un expert en textes du XVIIIème siècle (vu qu'apparemment pour toi c'est évident qu'à l'époque une ordonnance n'était absolument pas une loi), je veux bien que tu me fournisses une source permettant d'appuyer ton propos.

D'ailleurs les préfets de police ont toujours eu un pouvoir législatif, c'est bien connu.