Topic de la convivialité 2012 - v1.0

 Ce qui est comique c'est qu'un test de QI gratuit sur internet n'a aucune crédibilité. Quoique, le faire peut indiquer un certain niveau.
Déjà que ceux fait par un psychiatre sont moisax.

J'ai pas grand chose contre les tests de QI mais le fait que parmi mon entourage, 75 % de ceux qui les ont fait ont un score entre 120 et 140 me laisse assez perplexe.

Une deuxième chose me laissant perplexe : je ne pige pas trop la grille d'évaluation. Lors du mien, il y avait deux types de question : logique et spatial. Idem pour ceux de mes camarades qu'on nommera Youri-la-hache et Serguei-la-machette.

Youri a obtenu quasiment la note maximale en logique, un résultat genre 60/61. Bien moins bon sur le spatial, il a toutefois un QI de 130. OK.

Serguei ne sait pas sa note de logique ; spatialement il est complètement déficient ( problèmes de motricité, tout ça ) du genre incapable de faire un puzzle de 8 pièces. Il a un QI de... 140.

Je ne comprends pas comment c'est possible, et connaissant Youri et Serguei aucun ne ment. La seule solution c'est que les grilles soient différentes, auquel cas le test est encore plus bidon que ce qu'on pourrait en penser.

Boris.

La construction des tests de QI est totalement empirique : aucune théorie complète ne la sous-tend, et c'est pourquoi le résultat est considéré comme simplement indicatif de difficultés cognitives (éventuelles) de l'enfant ou la mesure d'un potentiel intellectuel, le résultat d'un test de QI n'est pas à prendre au pied de la lettre mais à interpréter.

Dixit wikipedia et les quelques cours que j'ai suivi en fac de psycho

Le 13/03/2012 à 13:17, f4k3 avait écrit ...

La construction des tests de QI est totalement empirique : aucune théorie complète ne la sous-tend

Il y a quand même l'échelonnement des tests (le fait de calibrer les questions de sortes à obtenir une moyenne des 100 et un écart-type de 15). Mais selon un probabiliste qui m'a parlé du sujet, ce n'est pas non plus une bonne méthode car les score à un test de QI échelonné ont tendance à augmenter avec le temps (si un test conçu dans les année 80 est donné aujourd'hui, le score moyen sera probablement supérieur à 100). L'écart-type (toujours selon mon prof) pose aussi problème car les tests de QI le sous-estime (par exemple, ont pense que le nombre de déficients mentaux est bien supérieur à ce que peut laisser envisager un test).

Le 13/03/2012 à 13:27, Dr_Z avait écrit ...

Il y a quand même l'échelonnement des tests (le fait de calibrer les questions de sortes à obtenir une moyenne des 100 et un écart-type de 15).

Ça ce n'est pas une théorie qui sous-tend les tests de QI , c'est une construction pour en interpréter les résultats plus facilement. Ça donne pas pour autant du sens aux-dits résultats.

Le 13/03/2012 à 13:32, Pleykorn avait écrit ...

 

Ça donne pas pour autant du sens aux-dits résultats.

 

Ça donne un sens au résultat: tel résultat situe dans quelle tranche on se situe. Si les résultats suivent une loi normale centrée en 100 et d'écart-type 15, on a toutes les informations pour dire "X% de la population a un résultat compris entre A et B".

Ensuite, oui, un test de QI ne mesure pas l'intelligence (on ne sait pas ce que ça "mesure" d'intéréssant) pour la simple et bonne raison que l'on n'a pas de définition précise de l'intelligence.

 

« M. Watson (voir behaviorisme) estime qu’il n’y a nul besoin de mesurer par des tests la qualité d’un homme, puisque selon la définition qu’il en donne cette qualité est très précisément indiquée par son revenu. »

Lolwhat ?

Le 13/03/2012 à 13:38, Dr_Z avait écrit ...

Ça donne un sens au résultat: tel résultat situe dans quelle tranche on se situe. Si les résultats suivent une loi normale centrée en 100 et d'écart-type 15, on a toutes les informations pour dire "X% de la population a un résultat compris entre A et B".

Ensuite, oui, un test de QI ne mesure pas l'intelligence (on ne sait pas ce que ça "mesure" de d'intéréssant) pour la simple et bonne raison que l'on n'a pas de définition précise de l'intelligence.

Ça ne donne pas un sens au résultat parce que tu ne sais pas ce que tu mesures.
Te situer dans la moyenne, quand tu ne sais pas exactement de quoi tu parles, que tu ne sais pas vraiment ce que tu cherches à mesurer et que tu ne sais pas comment le mesurer, ça aide pas beaucoup.

Ça ne donne pas un sens au résultat parce que tu ne sais pas ce que tu mesures.

La plupart des personnes ne savent pas ce qu'est une masse, mais pourtant la mesure donnée par une balance possède un sens pour le commun des mortels.

Un sens en soi, non, comme l'a expliqué Pleykorn; par contre ça a des conséquences (décisions, pensées, ...). 

Le quotient intellectuel ou QI, est le résultat d'un test psychométrique qui, lorsqu'il est corrélé avec les autres éléments d'un examen psychologique, entend fournir une indication quantitative standardisée liée à l'intelligence abstraite. Le résultat du test fournit un simple indice sur la vivacité intellectuelle de l'enfant ou de l'adulte, que les parents ou éducateurs sont libres d'utiliser ou non1. Des psychologues ne fondant leurs consultations que sur la mesure du QI seraient en revanche désinvoltes, ce facteur ne constituant qu'un élément de la personnalité.

C'est marrant comme dès qu'on parle de QI, tout le monde se sent obligé d'en discuter l'intérêt ou la définition.
On pourrait presque instaurer un "point QI".

La plupart des personnes ne savent pas ce qu'est une masse, mais pourtant la mesure donnée par une balance possède un sens pour le commun des mortels.

J'ajouterai à la réponse de New que
1) tout le monde s'est déjà pesé, tout le monde n'a pas passé en revanche de test de QI. Ce qui explique en partie qu'on ait une meilleure compréhension empirique de la masse.
2) Il suffit de se renseigner un minimum pour donner un sens concret à la notion de masse, ce qui n'est pas le cas pour le QI.
3) L'intérêt de la notion de masse réside aussi dans la possibilité d'en mesurer une variation pour savoir si on a grossi / maigri et adapter en conséquence son mode de vie (bon, à proprement parler, c'est le poids qu'on mesure, mais on se comprend). Alors que pour le QI, ce n'est pas censé varier.

Le 13/03/2012 à 15:27, JiRock avait écrit ...

J'ajouterai à la réponse de New que
1) tout le monde s'est déjà pesé, tout le monde n'a pas passé en revanche de test de QI. Ce qui explique en partie qu'on ait une meilleure compréhension empirique de la masse.
2) Il suffit de se renseigner un minimum pour donner un sens concret à la notion de masse, ce qui n'est pas le cas pour le QI.
3) L'intérêt de la notion de masse réside aussi dans la possibilité d'en mesurer une variation pour savoir si on a grossi / maigri et adapter en conséquence son mode de vie (bon, à proprement parler, c'est le poids qu'on mesure, mais on se comprend). Alors que pour le QI, ce n'est pas censé varier.

Le QI, on peut aussi se renseigner dessus.

Et on parle de la pertinence d'une notion, pas de son intérêt.

En fait, tout est dans la sémantique. Quelle est la signification que l'on donne au mot sens? Parce que dans le fond, je suis d'accord avec Pleykorn.

Le point QI c'est surtout parler d'un test de QI gratuit qu'on a fait.

Et le QE alors ?