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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Vendredi 01 Septembre 2006 à 18:36


J'ai mieux aimé que la précédente. Comme d'autres, j'ai beau avoir deviné la fin trente lignes avant ( le fait que personne ne parle à la mère en dehors du personnage principal notamment ), j'ai quand même apprécié.
Toujours ce problème totalement subjectif que je t'avais reproché également : le manque d'empathie total envers ton héros. On sent ( rien qu'aux phrases sur sa vie sexuelle ) que tu n'as rien à faire de ton personnage, qu'il est juste ton pantin. Les trois quarts des lecteurs s'en foutent certainement, mais un romantique frustré de mon type n'aime pas.

Boris, qui hésite à balancer un texte lui aussi.


Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Vendredi 01 Septembre 2006 à 20:25


- Trois cartes.
- Deux pour moi.
Frank a distribué, puis a regardé ses deux potes qui, l'un en face de l'autre, se jaugeaient. Bernard a rompu le silence.
- J'augmente de cinquante.
La Belette, ou Michel pour l'état civil, a réfléchi quelques secondes, puis s'est couché. Il était neuf heures, et il était temps pour eux de rentrer chez eux.
Bernard a quitté ses amis sur une poignée de main puis, comme chaque vendredi soir, a pris sa voiture pour rejoindre son appartement minable cinq kilomètres plus loin. Tous les trois étaient des ouvriers sans réelles qualifications et leurs conditions de vie n'étaient pas franchement reluisantes.
Une fois arrivé, Bernard a ouvert la porte et allumé la lumière. C'est là qu'il a compris qu'il y avait un type juste derrière lui.
Bernard reçut un énorme coup sur la tête et s'écroula sur le plancher. Son agresseur était grand, costaud et surtout avait un pistolet dans la main gauche, ce qui n'amenait pas Bernard à résister. Le type lui flanqua quelques coups de pied dans les côtes, puis lui dit :
- Ecoute moi bien, pauvre mec. Ton chantage de merde c'est fini. Soit tu me dis ou sont les photos, soit je t'éclate la tronche et je te laisse crever ici.
Bernard n'était qu'un prolo comme tant d'autres, il ne sortait pas d'une série américaine et n'était pas un héros. Il n'a donc pas hésité.
- Le clochard rue Lamartine.... Lino, c'est lui qui les a.
Le type lui envoya son poing dans la tronche et répondit :
- Je te préviens, ducon. Si ce gars n'a pas les photos, je reviens ici et tu pourras dire adieu à ta femme.
- J'ai une gueule a être marié ?
Il aurait du se taire, le pied du mastar ayant une nouvelle fois fini dans son ventre. Bernard entendit ensuite un bruit de pas, puis sa porte qui se fermait, et compris que l'homme s'était taillé. Endolori, meurtri, Bernard rampa jusqu'au téléphone, composa le numéro de Michel et lui dit :
- La Belette ? C'est moi, dis à Lino de se planquer. On est dans la merde.


Le lendemain, Bernard retrouva ses amis au boulot et leur raconta tout à la pause déjeuner. Tous les quatre, avec Lino, exerçaient depuis plusieurs mois un chantage sur leur patron, M. Saujet, depuis que Frank avait découvert par hasard que Saujet détournait des fonds à son profit. Aucun ne savait comment Saujet avait pu remonter jusqu'à Bernard, mais tous les trois étaient en danger, sans parler de Lino.
Si ils s'étaient associés avec lui, c'était pour une raison précise : Lino mendiait dans le coin depuis plus de vingt ans, et il conaissait la ville mieux que personne. Cela en faisait la personne idéale pour planquer les dossiers compromettants et surtout, quelqu'un qui pouvait facilement disparaitre dans la nature quelques jours, ce qu'il avait probablement du faire.
Le temps que l'homme de Saujet comprenne qu'il ne trouverait pas Lino, Bernard et les autres pourraient établir un plan de secours.
Cependant, aucun n'avait une idée qui leur permettrait de continuer leur chantage. Au final, la Belette promis à Bernard qu'il lui apporterait un flingue le lendemain. Personne ne savait ce qu'avait fait la Belette dans son passé, mais personne ne voulait le savoir : c'était un dur, un vrai.


- On aurait frappé un de mes employés ? Mais pourquoi ?
- Je suis justement là pour le découvrir.
Charles-Henry Saujet regarda l'inspecteur Thomas avec une grimace : ce type venait compliquer les choses, heureusement il semblait trop bête pour être réellement dangereux.
- Je suis sincèrement désolé, mais je suis incapable de vous aider inspecteur.
- Très bien. Je trouverais ce qui se passe vraiment.
Saujet raccompagna le casse-pieds jusqu'à la porte, puis se rua sur son téléphone et appela l'homme qu'il avait chargé de récupérer les dossiers :
- Hastings ? Nous avons un problème, un flic est après nous. Seulement il ne sait rien.....


Frank, la Belette et Bernard étaient réunis chez ce dernier. Cela fesait deux jours qu'il avait été tabassé et Lino était toujours introuvable. La Belette demanda :
- Pourquoi tu nous a fait venir ici ?
- Pour vous montre rça.
Il ouvrit le journal, et montra à ses amis une page parlant de la découverte d'un cadavre dans une ruelle du coin. L'homme s'appelait Fred Hastings et était apparament un dealer, d'après les fichiers de la police.
- Et alors, fit Frank, qu'est ce qu'on se fout de ce type ?
- C'est ce mec là qui m'a tabassé. Est-ce que c'est un de vous qui l'a buté ?
Ils se tournèrent instinctivement vers La Belette, le seul capable d'un meurtre de sang-froid. Calmement, il prit son souffle :
- Je ne savais pas exactement à quoi ressemblait ton agresseur. J'aurais pu le tuer, mais ce n'est pas moi. Cela dit, tant mieux pour nous.
- Crétin, hurla Frank, on est morts oui ! Tu crois que Saujet va faire quoi en voyant son gars mort ? Il va penser que c'est nous et nous envoyer au ciel ouais !
- Qu'est ce qu'on doit faire selon toi ?
- Buter Saujet. On prend le flingue de La Belette, on va chez lui et on le bute.
Il y eut un long silence.
- Non, dit Bernard. On va lui dire qu'on laisse tomber notre chantage....
Quelqu'un frappa subitement à la porte, et Bernard alla ouvrir. Un flic entra :
- Inspecteur Thomas, police judiciaire. Est-ce vous qui avez été agressé il y a deux jours ?
- Je n'ai pas porté plainte.
- Vous auriez du... Votre employeur, monsieur Saujet, a t-il un lien avec votre agression selon vous ?
- Je ne vois pas quel intérêt il aurait à me faire tabasser.
Bernard n'était pas convaincant, et ses amis s'en rendaient compte. Mais contre toute attente, le flic sembla se satisfaire de son explication, les salua et prit la porte.


Le jour suivant, à l'ouverture de l'usine, une surprise attendait encore les ouvriers : Saujet avait été assassiné dans la nuit, et la nouvelle fesait grand bruit. En attendant que son assassin soit découvert, l'usine était fermée, ce qui permit à Bernard et aux autres d'aller tranquillement récapituler ce qui se passait dans un bar du coin.
- Je ne pige pas, fit Frank, qui a tué Saujet et Hastings si ce n'est pas nous ?
- Lino, répondit La Belette à voix basse. Ne me demandez pas comment il s'est démerdé, mais il n'y a que lui qui a pu faire ça.
- Allons, Lino est un clodo innofensif, comment voulez-vous qu'il flingue un tueur et un PDG ?
- A nous de....
Ils stoppèrent à nouveau leur conversation lorsque le flic de la veille entra dans le bar. Il alla vers eux en souriant et chuchota :
- Pauvre monsieur Saujet.... une bien triste fin. Vous êtes désormais tranquilles.
- Mais vous êtes qui au juste ? paniqua Frank
- Votre ange gardien. Bonne journée.
Il les laissa entre eux, et La Belette réagit vite :
- Il sait pour le chantage, il va y avoir une enquête et on risque de finir en taule. On le bute, et comme Saujet et Hastings sont morts, plus personne ne pourra nous envoyer au trou.
Ni Frank ni Bernard ne répondit. Dès le soir même, Thomas serait mort.

Quelques heures après, les trois prolos étaient en planque devant le comissariat, attendant que Thomas rentre chez lui pour régler le tout une bonne fois pour toutes. C'est alors qu'aux alentours de neuf heures, le flic sortit, mais il n'était pas seul : un clochard, visiblement mécontent, se tenait à ses côtés. Frank le reconnut le premier :
- C'est Lino ! Il nous a balancé l'enfoiré !
- Merde, souffla Bernard, on fait quoi là ?
- Prends le flingue, chuchota La Belette, on les flingue tous les deux, on balance l'arme du crime et on se casse.
Ils sortirent tous les trois de la voiture et approchèrent. Il fesait pratiquement nuit et la rue était déserte, ce qui leur assurait une impunité totale. Arrivés à quelques mètres, Lino se retourna et les vit.
- Vous foutez quoi bon sang ?
- Ta gueule, Lino, répondit La Belette. Et toi le flic, pose ton flingue.
- Les gars, cria le flic, posez ça, vous allez le regretter...
- Bernard, fit Lino, pose ce foutu....
Tout se passe très vite. Bernard paniqua le premier et tira dans l'épaule de Lino, et l'inspecteur Thomas tira dans la tête de Bernard. La Belette se jeta sur Thomas pour lui arracher son pistolet, mais un troisième coup claqua et il tomba à son tour. Pendant ce temps, Frank avait repris le pistolet de Bernard et visa le flic en même temps que celui-ci se tournait vers lui. Deux coups claquèrent.



Lorsque Frank se reveilla, il était à l'hopital. Son ventre lui fesait mal mais il était apparament hors de danger. Apprenant que Bernard et La Belette étaient morts, Frank raconta tout aux flics : le chantage, Saujet, le flic, l'attaque, la fusillade dans la rue. Les empreintes de Frank étant sur l'arme qui avait tué l'inspecteur Thomas, il n'avait de toute manière aucune chance d'éviter la prison.
Après quelques semaines de convalescence, Frank fut confronté à l'unique survivant de " l'affaire Saujet " : Lino, dont la blessure n'avait fait que briser l'épaule.
Celui-ci semblait mal en point, et ne s'énerva pas contre Frank, mais au contraire lui parla très calmement.
- Bonjour, Frank. Je vois que tu es dans la même situation que moi.
- Si tu n'avais pas parlé, ou si tu n'avais pas laissé les flics te choper, on serait tous dehors et vivants !
- Je n'ai jamais rien dit et les flics ne m'ont pas chopé.
Frank ne comprenait pas, et Lino continua :
- Lorsque vous m'avez appelé, je ne me suis pas enfui, j'ai appelé le type que vous avez tué, l'inspecteur Thomas, pour qu'il me planque en prison, parce que Saujet n'irait jamais me chercher là-bas. Thomas s'est renseigné sur Saujet, il l'a espionné pour savoir qui était le type qui avait tabassé Bernard, puis a buté cet homme, Hastings. Quand Saujet a appris ça, il a eu peur et à appelé Thomas pour tout réveler, sauf que Thomas l'a tué à son tour. Quand il est venu vous voir, il voulait simplement avoir une confirmation, puis vous rassurer sur le fait que vous auriez désormais la paix. C'était un brave type, l'inspecteur Thomas....
- Mais enfin... pourquoi ? Pourquoi il les a tué, pourquoi il nous a aidé sur ta simple demande ?
- Parce que c'était mon frère. Il fut un temps ou l'on m'appelait encore Lino Thomas.


Boris.

[ Dernière modification par Borislehachoire le 02 sep 2006 à 11h51 ]


Johannes

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Envoyé par Johannes le Vendredi 01 Septembre 2006 à 20:30


Pas mal. Hyper classique, mais pas mal.

Simple question de routine : tu lis Fredric Brown ?

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Vendredi 01 Septembre 2006 à 20:43


Merci, et non, je ne sais même pas qui est Fréderic Brown.

Boris, qui a juste pompé des trucs belges ( véridique ).


Johannes

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Envoyé par Johannes le Vendredi 01 Septembre 2006 à 20:53


Fredric Brown est un noveliste américain purement génial. Les chutes de ses histoires sont souvent surprenantes. Tu peux lire Fantômes et farfafouilles pour te faire une idée.

C'est entre autres l'auteur de :

La plus courte des histoires courtes du monde

Le dernier homme de la terre était assis seul dans une pièce.
On frappa à la porte...




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Jacki-et-sa-4L

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Envoyé par Jacki-et-sa-4L le Vendredi 01 Septembre 2006 à 21:00


La plus courte des histoires courtes du monde

Le dernier homme de la terre était assis seul dans une pièce.
On frappa à la porte...


dans le même genre (oopah)
un homme dit:"salut c'est moi"
et en fait c'était pas lui

___________________

Lyon 4 m'a l'air d'humeur joyeuse , il a besoin d'une lyonaise de banque.

arcarum

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Envoyé par arcarum le Vendredi 01 Septembre 2006 à 21:01


un truc commencé en cours de finition. Je vous donne le prologue, je ne suis pas sûr que les 400 pages soit ici diffusables

PROLOGUE


Le cliquetis de la serrure joua bruyamment. La lourde porte de bois s'ouvrit et un raie de lumière vint frapper son vieux visage buriné par le soleil. Puis, lorsque la porte fut complètement ouverte, deux soldats en armures pénétrèrent dans cette cellule humide d'où se dégager une forte odeur d'urine.
"- Vieillard ! Hurla le plus âgé des soldat à mesure qu'il descendait les quelques marches 'un escalier. Lève toi il est l'heure de quitter ce château pour une douve autrement plus chaude et lumineuse !"
L'homme ne broncha pas. Le jeune soldat écarta quelques rats d'un bâton et se pencha vers le vieillard.
"- Il est mort ? demanda l'aîné !
- Tu parles c'est solide cette vieillerie. Il nous enterrera tous."
Le jeune pris son bâton et frappa sévèrement le vieil homme au niveau des côtes. Ce dernier se plia en deux sous la douleur, sans crier.
"- Tu vois je te l'avais dis. Allez je le soulève et on sors d'ici.
Le jeune saisit prestement le bras du prisonnier, le souleva d'un bras et le traina hors de la cellule.

L'homme était sale, habillé de hardes, entravé de chaînes et il se dégageait de lui une odeur pestilentielle de cette loque humaine .
"- On le nourrit beaucoup trop, fit le jeune dans une rire. Il presque aussi lourd que ma femme maintenant.
- Tu trouves ? J'ai pourtant connu des squelettes plus lourds que lui.
En passant la porte, la lumière vive de cet après midi ensoleillé obligea le prisonnier à fermer les yeux. Il entendit la rue animée du port. Les déchargements des bateaux à quai, mais il ne vit pas les forçats, les esclaves, les coffres s'étaler par centaines avant leur embarquement vers l'Espagne. Il se dirigèrent vers le nord. Le sol changea, il ne marchait plus sur des sols en durs fait de pierre, mais en planches finement ajusté.
Javier commença à entrouvrir les yeux, toujours ébloui par ces mois d'obscurité forcés, il vit les fier bateaux à quai, les hommes d'équipage préparer les armatures et les voiles et les esclaves incas soulever les lourdes marchandises qui finiraient dans les cales du navires. Les deux soldats se dirigèrent vers un navire militaire. Là point de marchandises, mais des boulet en cours de transfert, des tonneaux de poudre manipulaient avec précaution et au pied du navire trois homme richement vêtu. Le premier portant un tricorne mais au visage carré et solide . le second habillé plus richement avec des bagues plein les mains. Le troisième était beaucoup plus jeunes et ne semblait guère s'intéresser à la scène.
" - Tenez ! fit le plus jeune des garde en poussant Javier vers l'homme au tricorne. Il est à vous maintenant.
Javier tomba lourdement sur le sol et les soldats ainsi que les hommes d'équipage du bateau militaire rirent de bon cœur. L'homme au tricorne se retourna et monta sur son bateau en donnant l'ordre à ses hommes de se saisir de Javier et de le faire monter à bord. L'homme aux bagues le suivit promptement accompagné du jeune. Deux homme costaud prirent Javier, l'accompagnèrent à bord et le menèrent à fonds de cale. Ils l'attachèrent au poignets et s'en furent en fermant la cale. Ainsi il quitter une cave sombre et humide pour une cale présentant les mêmes atouts hôteliers. Il s'endormit.

Une vague d'eau salée, le réveilla. Il se débattit pensa qu'une voie d'eau s'était ouverte, mais il n'en fut rien. Les deux grand gaillards qui l'avaient mené au navire étaient là, ils riaient de cette bonne blague.
"- Le capitaine nous a demandé de te faire te laver. Te voilà propre !
Ils rirent de nouveau puis s'éloignèrent en lui indiquant de les suivre. Il remarqua alors que les fers qui lui entravaient les mains lui avaient été retirés. Il se leva doucement à cause de ses côtes et suivit les deux hommes qui le menèrent jusqu'à la cabine du Capitaine.

Pénétrer dans la cabine du capitaine était découvrir en miniature le luxe des cour d'Europe et il n'en pas différent à bord de ce navire. Meubles vernis, peintures, tentures, table de travail, cartes pieusement rangées dans un livre en cuir reliés. Tout y était. La pièce avait été un peu aménagée. Au fond à droite de la pièce, le jeune homme qui se trouvait sur l'embarcadère est assis derrière un pupitre, plume à la main. Au centre le capitaine. Assis sur une chaise à bras, à sa droite l'homme au bague, jeté sur une chaise d'une qualité inférieur. Une table les séparé d'une chaise leur faisant face. Le capitaine se leva et indiqua à Javier la chaise. Il s'exécuta et s'assit, attendant le couperet.
"- Javier, commença le jeune homme né à en espagne, date et lieu inconnu. Rebel à l'ordre et a organisé la grande rébellin d'il ya 10 ans..
Le vieil homme ne leva même pas un cil à l'énoncé de cette courte biographie.
"- Est-ce bien votre histoire ? fit l'homme au tricorne
- Il y a bien longtemps que ceci n'est plus mon histoire. Qui êtes-vous, vous qui semblez tout savoir de moi ?
- Je suis le capitaine Lorca, capitaine de ce navire qui vous ramène en Espagne pour votre procès. Voici l'Abbé de las Callas, fit-il en montrant l'homme aux bagues et son page. Ils sont là à titre de témoins dans cette affaire.
- Procès ? Quel procès ?
- Celui de vos actions sur le Nouveau Monde
- N'avez vous pas autre chose à faire que de tourmenter un mort
- C'est un ordre du Roy. Et vous n'êtes pas mort, vous êtes en face de moi.
- Je n'ai plus de Roy. Plus de patrie depuis bien longtemps.
- C'est pour l'histoire, fit l'abbé en se redressant. L'expérience que vous avez des habitants de ce nouveau continent est essentiel pour nous et pour l'église.
- Qu'est-ce qui est essentiel ? Savoir si ils ont une âme ? Je n'ai pas besoin de vous donner de réponse, vous n'avez qu'à parler avec eux.
- Mais je le sais cela, j'ai discuté avec eux.
- Alors que voulez vous ?
L'abbé se leva et s'approcha du vieil homme. Il se pencha et lui murmura à l'oreille.
- Savoir. Pourquoi avez vous disparu ? comment êtes vous arrivez là ? Pourquoi et comment avez vous combattu votre Roy dans sa conquête de ce continent.
Le vieillard ne répondit pas. Il prit un long moment à faire la moue et rien ne semblait perturber cette réflexion, puis un "J'ai faim", rompis le silence. Puisque mon histoire m'intéresse, il me faut manger.
- Bien sûr fit l'abbé en regardant fixement le capitaine qui ne semblait pas d'accord. Qu'on lui porte de quoi se sustenter et de l'eau.
- Du vin ! fit Javier. Il y a si longtemps
- Soit ! Et du vin.


Le vieil homme était triste. Il pensait aux pauvres qui ne demandaient qu’un peu de travail pour survivre, alors que l’on utilisé sans vergogne des esclaves. Le monde avait changé pour les gens comme lui, mais il n’avait pas changé pour les autres. Les riches tenaient les rennes du pouvoir et ils se créaient un monde pour les riches. Il se demanda si finalement son retour à la “civilisation” était nécessaire.
Au pied du navire, un homme se leva. Il était petit et sa jambe droite était tordu comme si avait été très malade durant sa jeunesse ou comme une fracture mal remise en place. C’était sûrement le second, car il ne portait pas les haillons habituellement attribués aux mousses ou aux autres marins d’un rangs bien inférieur aux officiers de pont. Son visage pâle presque trop lisse et joufflu donnait de lui l’image de ces poupons de porcelaine que l’on offrait aux belles petites filles de l’aristocratie. Indéniablement, il en était à son premier voyage sous les tropiques et il le supportait tout de même bien.
«- Chevalier De Valladolid ? s’enquit l’homme d’une voix forte et claire en saluant le viel homme. Je suis l’officier de bord Iñacio Lorca. Je suis chargé de l’inventaire de toutes les marchandises et hommes montant à ce bord.
- Repos, fit calmement le vieil homme en répondant à ce salut mais d’une façon à la fois plus lente et plus saccadé. Monsieur, je vous remercie de cette attention mais je ne suis pas Chevalier, je ne suis qu’un simple capitaine de l’armée de sa très gracieuse majesté la très Catholique Reine d’Espagne Isabelle d’Aragon.
- Vous... Vous n’êtes donc pas au courant ? bredouilla l’homme.
- Non.
- Isabelle d’Espagne et le roi Ferdinand ne sont plus. Dieu les a rappelé à lui et le Roi Charles Quint leur à succédé. Votre...
- Elle n’est plus...», souffla le vieil homme visiblement très marqué par la nouvelle. Le cuir durci par le soleil de sa peau se craquela légèrement et l’officier de bord put voir une petite larme couler le long de ses joues. L’homme semblait vouloir se contenir, seules deux larmes suivirent la première avant de disparaître dans les touffes de poils blancs de sa barbe.
«- Je suis désolé, reprit l’homme après avoir renifler pour se calmer. Je ne savais pas. Cela a été une grande perte et pour l’Espagne. Mais il resterons pour toujours dans nos mémoires comme étant les rois qui ont libéré l’Espagne et lui ont donné sa grandeur.
- Je comprend, moi même...»
Il n’écouta pas la suite et s’enfonça lentement dans ses souvenirs de jeunesse. A l’époque, il était fier de travailler pour sa reine. Mais maintenant il était seul, vieux, sans amour, ni fierté. Seulement pour le souvenir de son passé et de ceux qu’il a côtoyé et aimé.
«- Et ce Charles est-il un bon roi ? reprit le vieil homme pour changer de discussion sans même savoir si il coupait son interlocuteur.
- Sa majesté est un très grand roi, Dieu en est témoin. L’Espagne est devenue, grâce à lui, une grande nation de l’Europe Chrétienne.
- Je vois ».
Le vieil homme ne demanda pas plus d’explication, car l’officier ne faisait que répondre une phrase qu’on lui avait demandé de réciter aussi souvent que possible. Oubliant la suite de sa question, il se ferma comme un vieille femme car il était un peu perturbé par l’annonce de la mort de sa belle reine.

Le capitaine du Santa Ysabella était assis derrière son bureau d’acajou. Il ne portait pas le moindre regard à l’homme qui venait tout juste de rentrer dans sa cabine. On discernait à peines ses traits. Seul son profil était marqué par un nez aquilin qui descendait près de ses lèvres. A l’aide d’un compas et d’une règle, il vérifiait encore une fois, annotant sur une feuille jaunit à sa droite quelques chiffres illisibles, les directions et manœuvres que le galion allait devoir suivre pour sortir de la passe où se trouvait construit le port de la ville. Il maudissait les gens installaient les villes dans des lieux, certes idéaux pour leurs développements, mais difficilement accessible à la navigation. Il fit tournoyer avec une grande dextérité deux ou trois fois le compas pour vérifier la vitesse minimale pour sortir le plus rapidement possible avant que la marée ne remonte.
Pendant ce temps là, le Capitaine De Valladolid était admiratif du luxe et du confort qui lui était offert de voir et dans lequel le capitaine vivait. De larges tentures de tissus rouge étaient jetées le long des fenêtres et des portes. La plafond était recouvert d’une superbe peinture de couleurs vives et chatoyante représentant une scène de liesse sur le parvis d’une église. On y découvrait des dresseurs d’ours rivalisant d’audace avec des cracheurs de feux le tout sous les yeux ébahis d’enfants et de parents de toutes classes sociales. Mais cette peinture apparue au Capitaine de Valladolid comme la vision d’un idéale. Seulement une vision, malheureusement. Un lit à baldaquin de bonne taille mais moins décoré que l’ensemble de la cabine jouxtait le bureau d’acajou du capitaine, il venait d’être patiemment ciré, ce qui cachait partiellement les erreurs de fabrication et l’usure des bois maintenant rendus noire par l’air marin. Une mappemonde d’au moins cinquante kilos montrait les connaissances actuelles en cartographie. Les côtes de l’Europe n’avaient que peu changées durant tout ce temps. Au contraire celle du Nouveau-Monde étaient passées de simples points voir lignes à de vrais îles, voir des continents encore par endroits mal connus. D’ailleurs, la majorité de l’intérieur des terre était annotée comme : “Tierra Incognita”, ce qui tendait plus à penser terre dangereuse que terre inconnue. Des cuivres resplendissant faisaient ressortir la beauté de cette Terre maintenant ronde, mais toujours attachée à une couleur unie jaunâtre qui masquait la réalité de la diversité des variations de la nature partout sur la terre.
Le Capitaine De Valladolid s’approcha d’un tableau dont il ne voyait que le dos. La toile était peut-être négligemment posée au centre de la pièce sur un chevalet pour que le capitaine l’ai toujours en point de vu. Il tourna autour et y découvrit une famille assise sur un large fauteuil de couleur bleu-roi, dans un salon finement décoré. En son centre se trouvait le capitaine judicieusement placé derrière le fauteuil comme signe de la possession de la famille. Il avait un moue forte révélant la difficulté de la pose qui pouvait devenir extrêmement douloureuse au bout d’un certains temps. Il était vêtue d’un habit des plus resplendissant taillé dans un large morceau de tissus noir de geai qui lui donnait de beaux reflets bleutés sur ses épaules et ses hanches. Quelques décorations et son épées sur le côtés lui conférait cette stature qui se dégageait souvent d’un soldat du roi. A sa droite, une jeune fille, qui n’avait pas encore atteint ses vingt ans, tenait dans ses bras un bébé vêtu de langes de soies blanches mais dont on ne pouvait qu’imaginer le visage. Tous deux étaient vêtus de blanc. La jeune fille avait un visage fin, mais un peu trop pâle à son goût. Peut-être le peintre avait-il voulu faire d’elle une sainte ou une femme particulièrement distinguée et respectueuse des usages de la cour. Selon son avis, elle devait avoir à peine seize ans, et devait sûrement être l'aîné du capitaine. A leurs pieds, disposés de part et d’autre d’un énorme chien apparemment comateux, deux garçonnets beaucoup plus rosés et joufflus, jouaient aux échecs avec une évidente désinvolture ou brio.
«- Comment trouvez-vous ma petite famille ?» Demanda le capitaine en s’approchant de son invité.
Le chevalier De Valladolid hésita un instant, regardant de plus près la jeune fille, avant de répondre sur un ton enjoué, presque satisfait mais avec une voix rocailleuse et fébrile :
- « Superbe. Votre fille est une très belle jeune fille. Je suppose que tout le monde vous en parle et que tous les beaux jeunes hommes qu’elle connaît la veulent en mariage.
- Oh oui, fit-il en souriant fier de ce compliment. Son mariage a été une véritable fête. Mais je pense que la petite dernière - il montra alors le bébé dans les bras de la jeune fille - sera encore plus belle. Elle n’a que six ans mais chaque fois que je la vois, on me complimente et l’on m’assure qu’elle fera chavirer le cœur des plus endurcis des célibataires.
- Je vois. »
Il regarda a nouveau la jeune fille mais son visage avait changé d’expression. Il avait maintenant dans ses yeux l’expression d’un sentiment, d’une certaine envie ou d’une jalousie, le capitaine ne put jamais réellement savoir.
Le vieil homme s’imaginait être le père de cette beauté, mais rien ne lui vint. Il ne sentit pas les joies de jours de naissances, de découverte de la nature, de l’amour de sa mère. Il ne sentit pas non plus les jours de colère, de regrets ou de tristesse. Aucun sons, images ou même rires ne vint lui illuminer son vieil visage. Il n’avait pas eut d’enfant ou ils n’avaient pas vécu longtemps et cela avait été l’un de ses plus grands regrets.
- « Vous avez eu des enfants, demandant le capitaine d’une voix peu assuré.
- J’aurai dû...» répondit simplement le vieil homme comme un réflexe mais sans terminer sa phrase comme pour garder un secret trop pesant.
Le capitaine compris ce message et n’osa pas poser plus de questions. Il regarda un long moment le tableau en se disant qu’il avait tout même eut beaucoup de chance. Puis il détourna son regard vers ce hôte, qui tenait plus du mendiant des rues de Madrid que du Chevalier que la couronne se targuait d’avoir retrouvé. Il était pitoyable de misère dans cette robe de bure qui serait tomber facilement, au vu de la maigreur de ses bras, si une simple cordelette de chanvre usée et sale ne la retenait pas fermement serré contre ses flancs. Ses mains sales étaient pleines d'arthrite sur deux de ses doigts et se poursuivaient par des ongles longs et noirs par endroits ondulés ou cassés par l’âge. Malgré la grosseur des articulation de ses doigts, il usait des ses mains avec la plus grandes des dextérité et aucune douleur ne marquait son visage déjà peu enclin à exprimer un sentiment.
«- Avez-vous faim ? finit par demander le capitaine. Nous avons à bord...
- ... Sûrement tout ce dont j’ai besoin pour bien supporter ce voyage.
- Heu... oui. Assurément.
- Peut-être auriez-vous, avant cela, le matériel nécessaire à une bonne toilette et quelques vêtements un peu moins...
- Bien sur. Je suis vraiment impardonnable. Comment n’ai-je pas pensé à cela plus tôt.
- Peut-être vouliez-vous voir à quoi je pouvais ressembler.
Le capitaine sortit de sa cabine sans dire un mot ou répondre. Il laissa le vieil homme seul dans un luxe qu’il n’avait que rarement vu auparavant et auquel il attachait le plus méticuleux des regards.

Le capitaine revint dans sa cabine quelques minutes après que le bateau eut commencé sa course vers son pays d’origine. Une baignoire de cuivre avait été installé et rempli d’une eau fumante et agréable. Une douce chaleur emplissait la pièce, rendant l’atmosphère moins sec et plus conviviale. Le vieil homme venait à peine d’en sortir. Il avait choisit un habit que le capitaine lui avait prêté : une simple chemise de lin blanc mais un peu bouffante au manche et un pantalon d’un beige vif. Le capitaine vit qu’il portait sur son corps les marques de combats des plus âpres et difficiles. Une longue balafres courrait le long de son ventre. Elle partait de sous ses côtes droites et descendait directement vers sa jambe gauche. C’était vraisemblablement une épée qui avait fait de tel dégâts et il fut particulièrement impressionné par une telle blessure à laquelle la plupart de ses soldats n’auraient pas survécu. Il avait aussi des cicatrices de projectiles d’arquebuse. Trois exactement. Une sur chaque omoplate, et une dernière largement fichée dans le creux de son dos, proche des os d’une colonne vertébrale visible à travers sa peau fine et sèche. Là encore le capitaine fut étonné, mais il ne dit rien, ne voulant pas parler d’une probable guerre dont il savait qu’elle avait apporté ses morts et ses peines. Seul un bleu de belle taille redonnait de la couleur en tranchant nettement du rosée de sa peau et le blanc de ses cicatrices.
«- Vous semblez impressionné, capitaine. Vos hommes ne portent-ils donc pas de blessures ?
- Pas d’aussi impressionnantes, surtout celle qui se trouve le long de votre ventre. Comment vous êtes vous faits toutes ces blessures ?
- C’est une très longue histoire, dit-il dans un soupir. Mais j’ai d’autres cicatrices qui, elles, sont invisbles. Celles que vous voyez ne sont rien en comparaison.
- Avez-vous réussit à toutes les fermer ?»
Le vieil homme regarda dans le vide presque gêné par la réponse qu’il pourrait donner.
«- Disons que l’une d’elle a eut beaucoup de mal à se fermer alors que l’autre est en train de se gangrener.
- Hmm... Je comprend. C’est comme lorsque j’ai perdu ma femme. Je n’avais plus le goût de continuer à vivre. Il m’a fallut du temps pour l’accepter. J’avais à cette époque perdu le goût de tout : la vie, l’amour et même la mer. Je ne vivais que dans son souvenir et c’est ce qui m’a enfoncé dans mon mal être.»
Le vieil homme ne répondit pas. Lui aussi avait subit beaucoup de choses. Souvent il n’avait reçut de ces événements que cet étrange goût d’une vie inutile lorsque la mort s’emparait de ceux qui vous étaient chers, rappelant par la même aux vivants que leur tour viendrait rapidement.
«- Mais vous avez peut-être faim ? s’enquit le capitaine en sentant que le sujet semblait devenir difficile pour chacun d’eux et qu’il fallait passer à autre chose.
- Ce n’est pas de refus. Si le repas que vous me proposez est aussi plantureux que le luxe affiché dans votre cabine, alors il ne peut s’agir que d’un repas digne des plus grandes cours d’Europe.
- C’est bien possible.»
Le capitaine rit de bon cœur accompagné par son invité. Tous les deux savaient pertinemment que les vivres étaient contingentés sur un bateau et que même si la quantité n’était pas impressionnante, la qualité devrait être au rendez-vous, pour ne pas rappeler aux hommes qu’ils étaient à bord pour de long mois.
- Mon cher chevalier, je vous offre le repas, mais faites moi donc le plaisir de me conter vos aventures sur ce continent vierge dans sa plus grande partie de l’empreinte de la civilisation.
- Je veux bien. Mais s’il vous plait, ne m’appelez plus Chevalier. je ne suis qu’un capitaine de la garde royale de sa feu Très Gracieuse et Très Catholique Reine Isabelle.
- Mais Chevalier est votre nouveau grade. Le Roy, en recevant comme nouvelle votre découverte et l’étude de votre ordre de mission donnée par la feue reine d’Espagne, il vous a élevé au rang de Chevalier.»
Le vieil homme sourit mais son sourire retomba presque immédiatement. Il se revécut en un instant tout ce que le terme civilisation pouvait entraîner comme destructions et larmes. Le capitaine ne le remarqua pas et il sortit pour ordonner que l’on apporta un repas pour lui, son invité et tous les officiers de bord.

Le repas venait de se terminer. Il avait été opulent, presque indécent au vu de ce qu’il avait mangé durant toutes ces années de solitude et de service dans l’armée. Il était tout de même étonné de voir que les officiers, sans exceptions, étaient tous d’une sveltesse surprenante. Ils étaient tous venus dans la cabine du capitaine. Pour l’occasion deux mousse assez jeunes avaient poussé la plupart des objets gênant à l'installation d’une table et la pose de quelques chaise autour pour lui conférer un aspect plus convivial.
Autour de la table, mis à part le capitaine qui tenait la place du père et le vieil homme qui avait lui la place de l’invité, se trouvaient aussi l’officier en second, un homme un peu bourru et peu loquace dont la tête était comme enfoncé dans le col de son habit. A droite du capitaine, le petit officier chargé de l’inventaire des marchandises avait passé la soirée à mâchonner les restes de viandes qui lui étaient restés entres les dents. Enfin l’officier responsable des canons s’était révélé comme un homme étonnant dans son sens de l’humour, accentué par une propension à imposer, à chacune des phrases qui pouvaient être dîtes, un “hein ?” suraiguë dont le vieil homme compris la nature lorsqu’il vit un mousse apporter un corne acoustique . Tous étaient enchantés d’avoir un invité aussi important et ayant un tel rang. et tous posèrent les mêmes questions idiotes que l’on pourrait poser à une homme ayant vécut si longtemps seul. La plus surprenant à laquelle il eut à répondre fut : “Avez-vous découvert un trésor ?”
«- Alors ! s’exclama brutalement le capitaine maintenant repus avant de sortir un de ses bâton de feuille de tabac roulé qu’ils appelaient cigare. Racontez-nous tout ! Quelles sont les aventures, les exploits ou bien ce que vous raconterez au roy lors de votre arrivée sur la Sainte terre d’Espagne ?»
Il ne sut que répondre sur le coup et il hésita un instant un peu gêné, mais à la vue du tour que prenait le repas, c’était une chose à laquelle il s’attendait. Tous les officiers le poussèrent à raconter comme des enfants qui poussaient un des leurs à sauter dans les eaux trouble d’une marre pour qu’il leur prouve sa bravoure. Ils étaient emballés et même une réponse aussi simple et classique que : « Cela risque de prendre un certains temps ! » n’aurait que pour simple retour qu’un unique et franc: « Mais nous avons tout le temps que le voyage nous laisse ! ». Alors, tout doucement, comme dans un conte pour enfants mais avec une certaine appréhension, il se lança dans l’histoire de la plus grande partie de sa vie en commençant par donner son nom. Son vrai nom, celui dont la plupart des gens qu’il avait rencontré n’avais jamais entendu : Javier de Valladolid.

[ Dernière modification par arcarum le 01 sep 2006 à 21h08 ]

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Johannes

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Envoyé par Johannes le Mardi 05 Septembre 2006 à 17:13


La suite est pour quand ?

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Envoyé par f4k3 le Mardi 05 Septembre 2006 à 17:24


je plussoye

début intéressant =) on attend la suite :°)

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Kokusho28

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Envoyé par Kokusho28 le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:16


Je vais vous présenter une hisstoire que j'ai complétement aventer avec un pote
C'est l'histoire de Azusa vous s'aves cette aventuriére verte de Kamigawa


Skarr

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Envoyé par Skarr le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:20


LOL....

Sinon je suis désolé j'ai pas encore pû lire vos histoires...
Je pense que je vais en imprimer quelques unes car ça me ssaoul de devoir lire sur l'écran....

Skarr...

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Kokusho28

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Envoyé par Kokusho28 le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:23


L’aventure de Azusa...
Chapitre 1 : la forêt de jukai.
Un beau jour Azusa une grande magicienne de la forêt fut convié à une fête pour célébrer la fin de la guerre. Tout Kamigawa serait là : (Les kirin, les élèves de minamo, toute la forêt de jukai, les akki…).
Pendant la fête mishiko la fille du seigneur Konda, parlait avec Azusa des phénomène étrange qui se passait. En effet il y avait eu une, enfin plusieurs disparitions de personnes, diminution de forêt (entre autre celle de jukai). A croire que le kirin de la forêt, et le kirin infernal ne voyaient rien !(Les kirin était de grand chevaux volant chacun protecteur d’un environnements).
C’est décider se dit Azusa «je partirais résoudre ce mystère des demain ! ». Le lendemain matin Azusa se leva de très bonne heure, elle prépara ses affaires et elle parti aussitôt pour la forêt de Jukai. La route était longe très longe. Enfin elle arriva à sont environnement (la forêt de jukai). Et elle alla voire sont ami de toujours.
« Jugan !! », (Jugan était un grand dragon protecteur de la forêt.)
« _ Oui Azusa a tu besoin de moi ?
_ Peut tu m’amener a l’école de minamo ?
_ Je ne pourrait t’amener qu’au lac qui entour l’école et je te laisserai au près de mon grand ami Keiga, (Keiga était lui aussi un grand dragon mais lui était protecteur de l’eau de la mer…).
_ Entendu nous partirons demains matin. »
Et c’est ainsi que Azusa commença sont périlleux voyage.
Chapitre 2 :Rencontre avec le sensei.

Le lendemain matin Azusa parti de bonne heure pour l’école de minamo. Elle monta sur le dos de Jugan et ils partirent, le voyage était long mais sans encombre. Au moment ou ils survolaient le grand lac de minamo a leur grande surprise il n’y avait plus d’eau. Ils descendirent et virent avec horreur le corps mutilée de Keiga gisant sur le sol assécher du lac. Azusa descendit du dot sec de Jugan pour atterrire sur le sol encore humide du lac. Azusa se dirigea vers Keiga, Jugan l’arrêta et lui dit « attend tu a encore jusqu'à la nouvelle lune pour le sauver car sache que Keiga ne moura complètement que lorsque la nouvelle lune sera »
_ comment faire c’est demain ?
_ je ne sais pas…
Mais avant que Jugan pu finir sa phrase un vielle homme à la barbe blanche apparue c’était Hisoka le sensei de minamo.
Il fut étonner de leur présence jusqu'à qu’il vit le grand Keiga par terre, puis il dit :
_ « Qui a pu donc faire un telle crime , qui a pu donc avoir la force et la cruauté nécessaire pour le tuer ».
_ Nous ne le savons pas hélas dit Jugan avec tristesse, mais au fait vous ne connaîtriez pas un moyen de faire remonter l’eau de ce lac.
_Comment ça ?
_Voyez vous Keiga est influencer par la marée…
_Cela va de soit trancha Hisoka avec froideur.
_Je vais vous aider continua Hisoka, il y a peut-être un moyen mais il me faut un élève.
_Je me porte volontaire dit Azusa avec assurance.
_ D’accord car j’ai confiance en toi, nous allons commencer des que nous serons arriver a l’école.
Et ils partirent pour l’école.
Chapitre 3: le miracle est arrivé.


Sur la route de l’école Azusa vit d’étranges personnages entrain de décrypter des livres plutôt insolites.
_ « Ce sont des traducteur dit Hisoka, ils décryptent les symboles ancien puis ils les traduisent ».
Sur le chemin de l’école il y’avait de magnifique montagne très fine en forme de cône. Mais le paysage était faussé en l’absence d’eau. Azusa aperçus une Montagne plus grande et plus large que les autres. C’était la montagne de l’école de minamo. C’était un grand châteaux qui ressemblait à ceux des samouraï de couleur bleue et rouge. Pour arriver à l’école, des petits dragons nous faisait monter. Arrivé devant l’école une grande porte en bois s’ouvrit pour faire apparaître un hall gigantesque, avec des tableaux de grande beauté. Hisoka ouvrit une des nombreuse portes et laissa par à une grande pièce remplit de livres.
« Pour commencer ta formation tu lira cette pille de livres pendant toute la nuit ».
_ Pendant toute la nuit !
_ Oui ! pourquoi cela te dérange.
_ Non ! Non !
et Azusa ce mit directement au travaille. Tout les livres était remplit de sort bleue, il fallait déjà les apprendre et ensuite il fallait les assembler pour créée le sort de sorte a remplirent le lac et a ressusciter Keiga.
Le travaille était long et Azusa finit par s’endormir. Toute les formulent se résolvairent dans sa tète en dormant. Le matin à sa grande surprise elle savait par cœur le sort.
Elle alla voire Hisoka pour lui dire qu’elle le connaissais :
« Maître Hisoka je connaît le sort »
_ Alors il est temps.
_ Oui !
Azusa sortie de l’école. Elle alla en face du lac elle concentra tout son mana bleue et un gigantesque torrent d’eau sortie de ses mains et le lac se remplit d’un seul coup comme par magie. Un grand hurlement assourdissent venu des fin fond des marais retentie. Azusa ainsi que Hisoka quittèrent l’école pour rejoindre Jugan et Keiga. Par miracle Keiga était debout.
« Azusa je te remercie de m’avoir sauver la vie »
_ Mais qui a bien pus vous attaquer.
_ A ma grande tristesse c’était mon frère Kokusho.
_ Kokusho c’est impossible !
_ Il n’avait pas l’air comme avant il avait l’air posséder par…
Avant que Keiga et pu dire un mot de plus un bruit assourdissant ressemblant a celui de toute a leur retentie.
_ C’est Kokusho !!
_Quoi, que…que se passe t’il dit Azusa avec frayeur.
_ Je crois qu’il est en-train de mourir, répondit jugan tristement.
_ Il a à peine un mois de souffrance avant de mourir dans des situation catastrophique continua Keiga.
_ Il faut faire quelque chose répondit Azusa.
_ Pour le sauvé il faut que moi, Keiga et mes deux autre frères réunissions nos forces pour pouvoir le sauvé. Tu trouveras Yosei et Ryusei dans les grandes plaine.
_ Je pars tout de suite.
_ Nous ne pouvons pas venir avec toi tout de suite nous te rejoindrons a l’entrée des plaine a coté d’une petite cabane qui était autrefois un repaire de samouraï.
_ Ok j’y vais.
_ Attend je te donne cette boule de cristal pour me contactée si il y’a un problème dit Hisoka.
_ Merci, J’y vais le temps presse. Et elle parti aussitôt.
Chapitre 4: Le mystère continue


Azusa sortie du grand lac de Minamo pour commencer sont voyage jusqu’au plaines.
La nuit venu Hisoka parti lire quelque livre. Quelque heurs plus tard la porte de la bibliothèque s’ouvrit brutalement et Hisoka s’évanouit en se faisant toucher au dot par une force incroyable avant même de voire quelque chose. Le lendemain matin Azusa se sentie poursuivit elle avait raison car au moment même, une troupe de ninjas fonçaient sur elle, elle eut juste le temps de les évités et de se diriger vers une petite maison quelle avait aperçu avant que les ninjas arrive. Elle abaissa la poignée et entra à l’intérieur. Une fois dedans elle contacta Hisoka, grâce a la boule de mana bleu qu’il lui avait donné la veille :
« _ Maître Hisoka pourriez vous venir dans la cabane ou jugan m’avait dit d’aller ?
_D’accord. »
Au même moment la porte s’ouvrit et une silhouette apparu dans la pénombre. La silhouette s’avança , c’était Hisoka il prit une chaise , la mis à côté de la table ou se trouvais Azusa, et s’assis.
Azusa qui trouvait cela bizarre demanda à Hisoka :
« _ Où est Jugan ?
_ Il n’est pas la il a eut un petit empêchement j’ai du venir a sa place. Mais au fait, et les ninjas qui te poursuivait, ou sont ils ?
_ Mais maître Hisoka je ne vous ai jamais parlé de ninjas !?
Hisoka la tête en sueur dit :
_oh ! non je me suis trahi.
Ninjas tué la sur le champ ! et une dizaines de ninjas apparurent puis lui lancèrent des kunai.
Azusa lança pour se défendre un sort de protection, qui renvoya tout le kunai sur leurs lanceurs , les tuant un par un.
Un ninja plus grand et plus fort que les autres se releva et s’avança vers elle, malgré la pénombre Azusa le reconnu, c’était Higure, le seigneur des ninjas. Azusa recula vers la porte et se prépara à lancer un autre sort , quand tout-à-coup Higure apparu derrière elle, brandissant un kunai qui menaçait la gorge d’Azusa.
Higure allait porter le coup de grâce, quand la porte s’ouvrit, et il l’esquiva de justesse. Un chien apparu . Azusa entendit une voix dans les plaine , et le bruit se rapprochait rapidement. Des samouraïs apparurent, il était au moins quinze, il entrèrent tous dans la maison et se préparèrent au combat. Higure fit un geste de la main et une dizaine de ninjas
arrivèrent de nul part. Le plus grand des samouraïs s’avança vers Azusa et lui dit :
_Bonjour , je suis Takeno le générale de l’armés de Konda, je suis venu pour vous sauvez…

Le chapitre 5 arrive dans 2 ou 3 jours.


smc

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Envoyé par smc le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:27


il y a beaucoup de fautes

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Archmage_Fou : tu es responsable de mc6 smc?

Johannes

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Envoyé par Johannes le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:29


Bon, à mon retour je mettrai une petite histoire aussi

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Skarr

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Envoyé par Skarr le Jeudi 07 Septembre 2006 à 20:34


Certes il y a beaucoup de faute mais je tiens à le féliciter.... Et j'attends la suite pour un plus ample jugement...

Y'a beaucoup de maladresse d'écriture mais ça reste pas mal..... Le début m'a fait drôlement rire... bien que cela ne soitpas le but...

Skarr, j'ai pas dit que j'avais aimé mais j'ai pas dit que j'avais detesté....

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