Magic : The Adventure

Mes amis, écoutez, l'esprit d'Ahès nous conseille ! 

Havor, laissez-moi vous aider. Je ne suis pas très à l'aise avec les soins, hormis envers les plantes, mais je peux essayer de faire de mon mieux.

Le druide dépose sa main sur l'épaule de Havor, et celle-ci se met à briller d'un vert fluorescent. 

Voilà ce que je peux faire, ajouter mon mana au votre, pour que vous puissiez en profiter dans vos soins !

Moi aussi je peux faire quelque chose ! Il a peut-être respiré du mana toxique là-bas, j'ai un sort pas très efficace mais qui pourra peut-être un peu aider.

Je me concentre pour essayer de trouver des effluves de mana blanc en moi. Je pose ma main sur Ahès et lance mon sort d'anti-poison.

"Même s'il me faut deux heures pour détoxifier un litre de sang, ce sera déjà ça..." pensais-je.

Accéder à ce mana blanc est tout de même vraiment difficile, et en plus au bout d'un moment j'ai la tête qui finit par tourner et je ne peux plus faire qu'une seule tâche à la fois. Il faudra vraiment que je repense mon panel de sorts, et si je peux devenir plus fort sans avoir à faire usage de mana blanc, je crois que ce sera mieux...

(Après quelques minutes qui paraissaient être des heures pour les aventuriers, les soins cumulés semblaient faire effet. Même si la douleur se lisait encore sur le visage inconscient d'Ahès, sa respiration s'était intensifiée.)

(À moins que vous ne préfériez qu'il clamse )
[hrp]Terre en vue capitaine ?[/hrp]

Le 10/02/2017 à 22:09, Angelspirit avait écrit ...
(À moins que vous ne préfériez qu'il clamse )
[hrp]Terre en vue capitaine ?[/hrp]

La tristesse 

L'aide apportée par Katha et Niaryu semblait avoir fonctionné, puisque les fonctions vitales d'Ahès semblaient s'être améliorées, mais celui-ci n'était pas tiré d'affaire pour autant.

Il a l'air de s'être stabilisé, mais nos soins ne seront probablement pas suffisants. Il nous faut trouver un vrai guérisseur très vite. Téfeiri?

Havor maintint malgré tout son sort de soin, en espérant que cela puisse aider Ahès.

[hrp]Bon, vu que ça fait 12 jours, je conclus un truc. Il faut bien la terminer ! Alors :[/hrp]

Terre !

se mit à crier Mavee, l'avemain pilote de notre groupe.
Le bâteau accosta. Les compagnons avaient pu maintenir le plus puissant soigneur du Multivers (malgré qu'il ne l'ait jamais vraiment accepté, trouvant ce terme si pompeux) en vie jusque là. Ils se dépêchèrent de l'emmener à l'infirmerie de l'académie. Les guérisseurs s'occupèrent de lui durant le reste de la journée.
Pour tous nos aventuriers, avec l'accord de Tefeiri, un repas se préparait et des chambres leur avaient été allouées, au moins pour cette nuit, histoire qu'ils puissent se remettre de leurs émotions.

Le soleil se couchait, et les arpenteurs se mirent à table. Malgré le soulagement de retrouver leur amie Archel, ils étaient angoissés par l'idée de perdre (à nouveau) l'un de leurs compagnons, et peut-être pour toujours cette fois-ci.

De l'autre côté de l'académie, à l'infirmerie :

HA !

Je me réveille en sursautant. La première sensation que j'ai est une brulûre à l'épaule.
Où suis-je ?
Un homme et une femme me fixent chacun sur l'un des côtés du lit où j'étais. Ils semblaient avoir eu un mouvement de recul quand je me suis réveillé.

Loué soit la providence ! Vous êtes réveillés.

me lance la jeune femme.

Euh... Pouvez-vous me dire où je suis ?

Hé bien, vous êtes à l'infirmerie, lorsque vous êtes arrivés à terre nous sentions à peine votre pouls. Mais vous semblez aller bien mieux.

Oui, je reprends mes esprits. Archel et les autres, le bateau qui tanguait, la douleur... C'était horrible.

Ah, l'infirmerie de l'Académie de Tolaria.

Oui c'est ça !

Et eux... ils vont tous bien ?

La femme me répond :

Vos amis ? De ce que nous en avons vu, oui. S'ils ne sont pas à l'infirmerie c'est qu'ils vont bien.

Et où sont-ils ?

Et bien, il me semble qu'ils sont restés à l'académie pour ce soir. C'est bien ça ?

C'est celà même.

Nous répond l'homme.

Je dois aller les voir.

Ha, non. Vous venez tout juste de sortir d'une sorte de coma, il faut vous reposer, enfin.

Je m'assoie sur le bord du lit.

Mais non, j... AÏE !

Mon bras droit... Je me suis appuyé dessus. C'est une douleur entre l'étau et le fer chauffé à blanc.

Mon épaule ! ça fait mal !

Ah, vous voyez, vous n'êtes pas en forme ! Vous avez encore mal quelque part ! Il faut vous reposer, je vous d...

NON !

Se mit à vociférer Ahès. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes.
Il fixait la femme dans les yeux.

Je vais très bien ailleurs, assez pour que vous m’accompagniez jusqu'à eux.

La soigneuse hésita, puis se mit à soupirer :

Si ça peut vous faire du bien... Mais nous vous accompagnons jusqu'à eux tout de même, et nous repartons à l'infirmerie ensuite. Vous nous direz comment vous aurez dormi dans votre chambre de là-bas.

Celà va de soi.

Les planeswalkers étaient autour du repas, ils venaient de finir leur entrée.

Toc toc.

Ils ouvrirent la porte, et virent... leur compagnon Ahès, sur pied, entourés des deux soigneurs, son bras droit enroulant sa taille. (ndla : Il a l'avant-bras droit perpendiculaire au reste du corps, et il se serre le flanc gauche avec sa main droite.)

Salut.

[hrp]Mettez ici vos félicitations et signes d'affection [/hrp]
L'homme avait triste mine. Lui qui était d'habitude souriant, lui avait le teint morne et des cernes sous les yeux.
Il se mit à table, s'asseyant lourdement, se laissant presque tomber, sur une chaise.
Je n'avais pas faim, mais j'avais juste envie de revoir mes amis. Ça me rassure... je crois.
Ils se mirent quand même à me servir, histoire de me donner envie. Je pris une fourchetée, avec la main gauche, et la mit dans ma bouche... Pouah, c'est pas salé.
Je voulus prendre la salière... mais la fit tomber par terre maladroitement.

Oh non, je suis désolé, désolé...

Heureusement la salière ne s'était pas ouverte. Toujours assis, je me pencha pour prendre la salière...

AÏE !

Par réflexe, je tendis le bras droit; ça m'a vite rappelé à l'ordre. La douleur, m'a vite rappelé à l'ordre. Je me redressa (sans reprendre la salière), comme si j'avais pris un choc électrique.
Je me suis redressé vite... Trop vite. Ma tête tourne, et je vois des points noirs obscurcir ma vue...

Ouh...

Je me prends la tête, et décide de me lever.

Je m'sens pas bien... je vais me coucher.

[hrp]Si personne ne s'oppose à ce moment-là, voici la suite en spoiler ! :[/hrp]

Quand je le revoies...

Oh ! Il s'est réveillé !

Quand il est reparti.

C'est bien, il devrait s'en sortir, on n'a plus à s'inquiéter.

Sur le chemin du retour, Archel avait pensé à prendre la main d'Ahès, mais elle craignait que ce geste ne signifie trop de choses pour celui-ci. A leur arrivée à l'Académie, elle se sentait tellement honteuse, plus d'être seule responsable de la majorité des blessures de leur voyage que d'avoir mis ses compagnons en danger, qu'elle préféra éviter quelque peu le groupe tout en gardant un œil sur le guérisseur.

Quand il retourna à sa chambre ce soir, elle se dit qu'il était nécessaire qu'elle discute avec Ahès. De son opiniâtreté à vouloir la sauver, de leurs esprits qui s'étaient approchés l'un de l'autre et des sentiments qu'elle avait deviné dans le sien. Alors elle monta jusque devant la chambre de son ami, hésitant à toquer sur le seuil.
Sais-je seulement moi-même ce que je vais lui dire? Quelle est la place dans ma vie que je souhaite pour lui?

Non, sa décision n'était pas prise. Avec les derniers évènements tout était si confus pour elle, et elle craignait que leur discussion ne puisse dégénérer et empêcher le guérisseur de se concentrer sur sa propre rémission. Pour l'instant son compagnon n'était plus en danger de mort et c'était là le plus important.

Elle fit demi-tour et retourna à l'extérieur, observer le monde à travers un prisme nouveau. Elle voyait les lignes du temps s'entre-mêler et se brouiller dans un fatras indescriptible, incompréhensible. Elle se sentait comme quelqu'un qui vient d'ouvrir les yeux et de voir le monde pour la première fois. La Source avait laissé une marque, une cicatrice en elle, et les choses ne pourraient plus être les mêmes désormais.
Le temps serait semblable à une forme d'énergie? Alors m'appartient-il de le décrypter?

Ses pensées se dirigèrent à nouveau vers l'homme qui l'aimait jusqu'à mettre sa vie en jeu sans hésiter pour elle.
Je sais ce qu'Ahès en pense, mais maintenant que cela fait partie de moi, en avoir peur ne m'aidera pas à comprendre ce pouvoir et à le contrôler.
 

[hrp] Moi aussi avec la phrase "Vous rentrez à l'Académie sans souci particulier", j'avais cru ça, mais Angel nous a remis sur le bateau pour l'aider à développer son personnage ^^
D'ailleurs, est-ce que tu as été mp ? Si non, on aurait pu le faire pour que tu passes plus tôt, j'y ai pensé hier mais hier je ne me suis pas connecté après y avoir pensé.[/hrp]

(HRP)
Je n'ai pas été mp, mais je n'étais pas repassé depuis quasi 2 semaines surtout. ^_^'
Un petit mot de la fin avant d'enchaîner sur la prochaine?
(/HRP)

[hrp] B... euh... Boop ? [/hrp]

/HRP

Rien a ajouter

/HRP
 

Le mot de la fin sera : Merci.
Merci à Arkana, pour ce petit scénar bien choupinou qui fini en happy end total avec une future (espérons-le, chers lecteurs !) histoire d'amour !

Quoi qu'il en soit, ici ce clos cette aventure !
Veuillez ne plus y poster jusqu'à ce qu'une nouvelle aventure commence. Si vous voulez débriefer, ce sera sur l'antre.

Bisous !

Et nous voilà partis pour la sixième aventure! Si il manque quelque chose, n'hésitez pas à me le signaler.

VI : Le monde vagabond

MJ : Solaris-adz

Personnages joueurs :
-Ahès (Angelspirit)
-Niaryu (Bluerain)
-Shiryu (Xbod)
-Archel (Arkana)
-Bélokhan (Hackrider)

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Deux semaines se sont écoulées depuis qu'Archel et ses amis sont rentrés au Refuge. Le jeune Kāthabirāla, toutefois, a préféré partir à l'aventure sur d'autres plans, afin de découvrir son pouvoir, plutôt que de rester. Il est midi, le soleil et la lune de mana brillent dans le ciel. Pendant que Murmure-implacable continue d'importer des espèces végétales venus de Muraganda, Archel, Shiryu, Niaryu et Ahès prenaient leur repas, installés à une table aménagée à l'extérieur pour l'occasion. C'est à ce moment qu'Havor, qui était parti la veille, revient, transplanant à une vingtaine de mètres de la ferme. Et il ne revient pas seul. Debout, à côté de lui, se tient une silhouette encapuchonnée. De légers volutes bleus semblent s'échapper de temps en temps du vêtement de l'inconnu.

Attendez ici, je vais les prévenir.

Havor se dirige vers ses compagnons. Il porte un grand étui à parchemin sur le dos.

Bonjour, mes amis. Je m'excuse d'avoir été aussi long à rentrer, mais aujourd'hui, nous avons du pain sur la planche.