Comment réaliser une édition perso

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BlackStones

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Envoyé par BlackStones le Lundi 09 Avril 2012 à 11:53


Nombreux sont les fc makers qui rêvent d’avoir leur édition perso. Le problème, c’est qu’ils ne sont souvent pas conscients du travail immense que cela représente. Du coup, on ne compte plus les embryons d’éditions perso qui hantent les forums, attendant désespérément qu’on vienne un jour les compléter. On se demande alors pourquoi tant de projets sont abandonnés en cours de route par leurs concepteurs. Selon moi, c’est simplement la méthode qui leur fait défaut. C’est pourquoi je me propose en toute modestie de vous présenter ma méthode, qui m’a permis de réaliser jusqu’ici deux éditions et qui, je pense, maximisera vos chances d’arriver vous aussi à un projet abouti.

Attention toutefois, je n’ai en aucun cas la prétention d’affirmer que cette méthode constitue l’unique façon valable de réaliser une édition perso. Ne vous méprenez donc pas sur le sens de certaines phrases que vous pourriez trouver catégoriques, celles-ci n’ayant d’autre but que la simplicité du message que je veux vous transmettre. Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture de ce tutoriel.

Introduction

Quand on fait une édition perso, on a tendance à se lancer tête baissée dans la réalisation des cartes en tant que telles. C’est une erreur. En effet, cela empêche de prendre du recul, ce qui nuit à la cohérence de l’édition. De plus, sans structure organisée, on ne connaît pas avec précision son état d’avancement, ce qui augmente les risques de découragement. Personnellement, j’ai bien dû commencer une demi-douzaine d’éditions, avortées à cause de cette méthode.

La clef est de diviser votre projet en deux grandes parties : la conception et la réalisation. L’une consiste à imaginer l’ambiance de votre édition, la storyline, les mécaniques et enfin, concevoir les cartes. L’autre consiste à véritablement réaliser lesdites cartes sur un logiciel (en l’occurrence, Photoshop). Ces deux parties sont précédées d’une phase de préparation, dans laquelle on crée les dossiers nécessaires à une bonne organisation. Je vais commencer par brièvement vous expliquer cette étape préliminaire.

Préparation

Une édition perso, c’est un projet d’une ampleur considérable. Un minimum d’organisation est donc requis pour éviter de s’y perdre. Pour ce faire, créez un dossier au nom de votre édition avec, à l’intérieur de celui-ci, plusieurs sous-dossiers :

-> documents Word et/ou Excel consacrés aux différentes étapes de la partie conception ;
-> documents utilitaires destinés à la réalisation – symboles d’édition, psd etc. ;
-> fonds de différentes couleurs (si vous travaillez avec Photoshop Elements) ;
-> illustrations ;
-> cartes format Photoshop (psd) ;
-> cartes format image (jpg).

Ce classement vous permettra d’avoir une vision claire de votre édition.

Conception

1re étape : la genèse

Une édition, ce n’est pas qu’une série de cartes sans lien entre elles : c’est un tout cohérent articulé autour d’une idée centrale. Il faut donc commencer par imaginer cette idée. Cela peut être un thème, lié au monde de Magic de façon directe (comme les artefacts dans le bloc Mirrodin) ou indirecte (comme les récits d’horreur dans le bloc Innistrad). Vous pouvez aussi imaginer une storyline dans ses grandes lignes, qui déterminerait les rôles de chaque carte, à la manière du bloc Tempête par exemple (cf. 2e étape). Enfin, cela peut aussi être une nouvelle mécanique (à détailler ultérieurement au cours de la partie conception).
Évidemment, l’idéal est de parvenir à une certaine cohérence entre le thème de votre édition, son histoire et ses mécaniques. Mais ce n’est pas encore la priorité. Pour l’heure, l’essentiel est que votre projet ait un pilier sur lequel se reposer, qui le démarque de préférence des autres éditions.

Remarque importante concernant les blocs : Si vous comptez imaginer non pas une seule édition, mais tout un bloc, je vous conseille vivement de réaliser les éditions du bloc une par une et de ne pas en entamer une quand la précédente n’est pas encore terminée, c’est le meilleur moyen de ne pas en arriver au bout. Seule cette première étape, à savoir l’élaboration d’un thème central, reste inchangée, mais pour le reste (y compris la storyline, étant donné qu’elle évolue tout au long d’un bloc), chaque chose en son temps !

2e étape : la storyline

La storyline, c’est tout bêtement l’histoire de votre édition perso. Tous les sets normaux (c’est-à-dire hors éditions de base, sets promotionnels, decks préconstruits spéciaux etc.) en ont une. Il ne faut pas forcément écrire tout un roman (quoique ceci relève de votre décision) : quelques paragraphes brossant sommairement le contexte de l’histoire et son déroulement suffisent amplement.

Une storyline est importante dans le cadre d’une édition perso, non seulement pour des raisons de cohérence, car les liens entre les différents éléments de votre édition deviennent alors plus évidents, mais aussi pour faciliter la conception des cartes. De fait, les protagonistes de votre histoire, les personnages, les créatures et les lieux qu’ils rencontrent, voire les événements qui s’y déroulent, tout cela peut faire l’objet de cartes. Cela permet aussi de rendre vos créatures légendaires nettement plus charismatiques, puisqu’on sait ce qu’elles font dans votre storyline.

3e étape : la structure

On entre ici dans une phase plus concrète, dont le but est d’évaluer certains aspects techniques de votre édition perso, tels que sa taille (en d’autres termes, le nombre approximatif de cartes qui la composent), la répartition des différentes couleurs, artefacts et terrains, la proportion de créatures et de sorts non-créatures… ils ne doivent pas encore être déterminés avec précision (cf. 5e étape), mais il est bon d’avoir déjà une idée d’ensemble.

Attention, ne visez pas trop haut ! N’essayez pas de copier Wizards et ses éditions de 250 cartes. Gardez à l’esprit que les sets officiels sont réalisés par des équipes de professionnels et que vous aurez bien du mal à achever un tel projet seul ou au mieux à deux. Pour une première édition, 100 à 150 cartes, c’est donc largement suffisant.

4e étape : les mécaniques

Les mécaniques comprennent bien sûr les nouvelles capacités (dont les fameux mots-clefs que les fc makers semblent tellement apprécier), mais pas seulement. Il peut s’agir de petites originalités que l’on retrouvera souvent dans votre édition, comme les doubles cartes (bloc Invasion), les manas hybrides (blocs Ravnica et Sombrelande) ou encore les cartes recto-verso (bloc Innistrad). L’accent peut également être mis sur un certain type de carte (bloc Mirrodin, encore une fois), voire une certaine zone de jeu, comme le cimetière (bloc Odyssée, entre autres).

Pour revenir aux capacités à mot-clef, j’aimerais vous mettre en garde. Certes, elles sont très pratiques et donnent un certain style aux cartes. Cependant, pour éviter de tomber dans l’excessif, voire le ridicule, il convient d’en faire une utilisation modérée et intelligente. Je m’explique :

- N’inventez pas trop de nouveaux mots-clefs, en l’occurrence pas plus de trois par édition perso. Au-delà, on risque de s’y perdre, autant le concepteur que ses lecteurs, sans parler des problèmes de cohérence.
- N’affublez pas trop de cartes de capacités à mot-clef, au risque d’alourdir votre édition. N’oubliez pas qu’il faut expliquer l’effet en italiques et que cela devient vraiment pénible quand une carte sur deux est inondée d’explications. En plus, ça laisse moins de place pour les textes d’ambiance et c’est dommage.
- Un mot-clef est censé faciliter les choses, pas les compliquer. Normalement, à la première lecture, le joueur doit avoir compris et pouvoir utiliser la carte sans devoir relire trop souvent l’explication. Si l’effet est trop complexe, autant l’écrire en entier sans recourir à un mot-clef.
- Certains mots-clefs ne servent strictement à rien. Par exemple, « brasier – ,  : Cette créature inflige 1 blessure à une cible, créature ou joueur. » Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres dans les funcards. Bref, il faut toujours vous demander si le mot-clef apporte véritablement quelque chose à la carte en termes de simplicité.
- Enfin, n’hésitez pas à recycler les mots-clefs que vous avez déjà créés pour d’anciennes fc ou éditions perso (avortées ou non). Ceci est particulièrement important dans le cadre d’un bloc, où les extensions doivent poursuivre au moins en partie les mécaniques de la première édition, pour des raisons de continuité. Vous pouvez aussi reprendre l’un des innombrables mots-clefs déjà existant dans Magic : le choix est immense, autant en profiter.

5e étape : les statistiques

Personnellement, je conçois toujours une petite vingtaine de cartes avant de passer à cette étape. Néanmoins, ce n’est pas plus mal d’établir d’emblée un cadre précis dans lequel on va créer les cartes. Certains éléments de ces statistiques ne sont probablement pas indispensables, mais n’oubliez pas que vous pouvez toujours les revoir par après si besoin est. Je vous conseille donc de créer un document Word dans lequel vous indiquez :

-> le nombre de cartes au total ;
-> la proportion de cartes de chaque couleur et multicolores, artefacts et terrains ;
-> la proportion de communes, uncos, rares et rares mythiques au total ;
-> la proportion de rareté par couleur.

Selon moi, certaines précisions, comme la répartition créatures/sorts non-créatures, sont à éviter, car elles auraient tendance à vous imposer des restrictions trop serrées. Enfin, je vous rappelle une fois encore que toutes ces données ne sont absolument pas figées et pourraient même être revues lors de la conception des cartes, voire de leur réalisation.

6e étape : la conception des cartes

On entre enfin dans le vif du sujet. Là encore, il vaut mieux suivre une certaine méthode. En ce qui me concerne, j’utilise un document Excel dans lequel j’indique les différentes caractéristiques des cartes à la manière de Magic Workstation : nom, rareté, couleur, coût, F/E, type et enfin texte. À ce stade, les textes d’ambiance sont à éviter, puisqu’on ne voit pas encore la place que prendra le texte dans la capabox.



Organisez déjà les cartes correctement au fur et à mesure que vous les créez. L’ordre classique des cartes est le suivant : blanches, bleues, noires, rouges, vertes, multicolores, artefacts et terrains. Au sein de chaque catégorie, elles sont classées par ordre alphabétique en fonction de leur nom anglais (important si vous faites une édition bilingue).

Le risque est de directement passer à la réalisation quand on connaît l’histoire, les mécaniques et la proportion approximative des différentes cartes. Pourtant, cette ultime étape de la conception est de loin la plus importante. D’ailleurs, il vaut mieux achever intégralement l’édition sous format Excel avant même d’ouvrir Photoshop. Cette méthode de travail vous permettra de passer à la phase de réalisation en minimisant les considérations techniques et donc, de réaliser votre édition perso dans les meilleures conditions.

Réalisation

Cette partie du tutoriel ne concerne que les réalisations Photoshop et Photoshop Elements (PE). Pour savoir comment réaliser un symbole d’édition, un psd et un funcard avec l’un de ces logiciels, ou encore obtenir les ressources pour ce faire, je vous renvoie au forum funcards qui rassemble toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin. En ce qui concerne PE, comme aucun autre tutoriel n’en parle sur le forum, je veux bien répondre à vos questions par message privé.

1re étape : le symbole d’édition

Cette première étape, aussi symbolique (^^) qu’indispensable, consiste à créer le symbole de votre édition (SE), décliné en quatre couleurs pour les quatre niveaux de rareté. Il ne faut pas négliger cette étape, car le SE est naturellement beaucoup plus important pour une édition perso que pour des funcards isolées. On évitera donc de reprendre un SE existant, par exemple.

Techniquement, un SE n’est pas très compliqué à réaliser, mais c’est vraiment difficile d’en faire un beau. À défaut d’y arriver, privilégiez plutôt un symbole qui colle bien à l’esprit de votre édition. Par exemple, si vous basez votre édition sur les créatures volantes, vous pouvez opter pour un symbole en forme d’aile. Le reste relève du détail : le SE doit être ni trop petit, ni trop gros, ni trop simple, ni trop complexe…

2e étape : le psd

Le format psd est un format Photoshop, lisible également sous PE. Quand on parle de psd dans le domaine de la réalisation de funcards, on fait référence à un document psd qui rassemble en plusieurs calques et groupes de calques les différents éléments nécessaires à la création de la funcard – fonds, zones de texte etc. Ce système est très pratique puisqu’il évite de devoir redéfinir à chaque carte l’emplacement et la taille des textes.

En ce qui me concerne, j’utilise le psd de Sovelis, téléchargeable depuis le bazar des funcards. Mais bon, tout n’est pas nécessaire dans ce document et je me limite au strict minimum :

-> zones de texte (rassemblées en un groupe de calques) ;
-> SE de chaque rareté ;
-> le tableau des couleurs élaboré par Sovelis (facultatif, mais souvent utile) ;
-> un fond blanc créature.

J’ai donc largement adapté le psd aux besoins de mes éditions perso et j’en ai même créé deux : un destiné aux cartes sur lesquelles l’illustrateur et le copyright sont en noir et un autre pour les cartes sur lesquelles ces données sont en blanc (cartes noires et terrains).

À noter que si vous travaillez sur Photoshop, vous n’avez pas vraiment besoin de simplifier le psd puisque grâce aux groupes de calques, il n’est pas très compliqué d’avoir accès aux différents éléments de la fc. En revanche, PE ne gère pas les groupes de calques, ce qui m’oblige à enregistrer tous les fonds dans un dossier différent (cf. supra, dans la partie préparation) pour éviter d’avoir trop de calques dans le psd. Néanmoins, quel que soit le logiciel, simplifier le psd n’est jamais une mauvaise idée, puisque cela prendra moins de place quand vous sauvegarderez toutes vos cartes sous ce format.

3e étape : la réalisation des cartes

On peut enfin commencer à réaliser les cartes à partir des psd. Cependant, si le plus gros du travail est déjà fait, vous avez encore du pain sur la planche.

Déjà, dans un souci d’organisation, enregistrez systématiquement la carte au format psd dans le dossier adéquat. Vous pouvez aussi en faire une copie au format jpg, surtout si vous voulez montrer votre édition sur un forum, par exemple. Mais surtout, gardez jusqu’au bout la version psd de chaque carte ! Car si vous devez apporter des modifications ou pire, renuméroter tout ou partie de votre édition, vous aurez besoin de cette version.

Pour rester dans le même sujet, sachez que les modifications seront fréquentes, même pendant la phase de réalisation. Vous vous rendrez compte que certaines cartes sont trop fortes, trop faibles, mal conçues, bref, les raisons ne manqueront pas de revoir de temps à autre certains aspects de la conception.

Enfin, il reste à régler deux problèmes de taille : les illustrations et les textes d’ambiance.

Trouver une illustration pour une fc isolée, ce n’est pas vraiment un problème. En revanche, c’est nettement moins évident d’en trouver plus d’une centaine pour une édition, d’autant plus que le style et l’ambiance de ces illustrations doivent être relativement cohérents. Vous pouvez toujours chercher sur Google images, mais vous ne connaîtrez pas toujours l’auteur des œuvres que vous trouverez (à moins d’utiliser tineye, et encore). Une autre possibilité est de consulter les sites de certains artistes, comme les illustrateurs de Magic. Mais d’expérience, je peux vous dire que la meilleure solution est de faire votre marché sur deviantart. Si vous ne connaissez pas ce site, il s’agit d’une communauté d’artistes en ligne où sont uploadées des millions d’œuvres d’art, dont de très nombreuses illustrations qui correspondent fort bien au style de Magic. Ce site propose en outre un moteur de recherche qui permet de trouver plus facilement ce que vous cherchez. Je vous conseille également d’affiner votre recherche en sélectionnant « digital art », ça vous évitera de vous taper les photos et autres sculptures !

Les textes d’ambiance (ou TA), c’est comme les illustrations : une fc, ça va, mais plusieurs dizaines, c’est vite pénible. Néanmoins, ne négligez pas cet aspect de la réalisation et ne cédez pas à la tentation de remplir vos capabox pour éviter de rédiger un TA. N’oubliez pas que ces textes contribuent eux aussi au style et à l’ambiance de votre édition. Là encore, la storyline vous sera d’une grande aide : vous pouvez relater brièvement un événement ou une scène, faire parler un de vos personnages, décrire un phénomène commun dans le monde que vous avez inventé… en résumé, il existe plusieurs types de TA :

- Une brève description à la troisième personne de ce qu’est ou de ce que fait le sujet (de la carte), ou d’une scène dans laquelle il est impliqué – pas de guillemets.
- Une citation du sujet lui-même s’il est capable de s’exprimer, en lien avec ce qu’il pourrait faire, subir ou ressentir – guillemets (attention, les guillemets VO et FR sont différents).
- Une citation d’un de vos personnages, qui parle du sujet – guillemets et auteur de la citation précédé d’un long trait d’union.
- Une citation d’un auteur réel (donc rien à voir avec votre storyline) liée au sujet – idem.
- Un jeu de mots ou trait d’esprit autour du sujet – pas de guillemets.
- Une expression typique du lieu où se déroule votre storyline, avec explication. C’est un grand classique des cartes Magic – exemple avec la carte Angoisse partagée.

L’essentiel est de varier vos TA. Ainsi, non seulement il vous sera plus facile de les imaginer, mais en plus ils seront plus agréables à lire pour ceux qui consulteront vos cartes.

Remarques

Normalement, quand vous avez réalisé l’ensemble des cartes de votre édition perso, parfaitement numérotées, vous êtes arrivé au bout de votre projet. Si vous travaillez sur un bloc, vous pouvez alors passer à l’édition suivante. Mais il me reste quelques détails à aborder avec vous.

- La présentation sur le forum. À faire de préférence tout au long de la partie réalisation. La présentation n’est absolument pas obligatoire, mais elle est très utile puisque les réactions des membres vous fourniront à la fois de l’aide et de la motivation, ce qui n’est pas du luxe. Franchement, je ne compte plus les erreurs de formulation et d’équilibre que des membres bienveillants m’ont permis de corriger. N’hésitez pas à faire attention à toutes les critiques, même les plus virulentes, car il s’agit souvent des plus constructives.
- Logo de l’édition, booster, préconstruits… autant de réalisations, graphiques ou non, que vous pouvez vous amuser à faire et qui contribuent grandement à l’ambiance de votre édition.
- La collaboration avec d’autres membres. À priori, c’est une très bonne idée, puisqu’elle permet de diviser la charge de travail et puis, on se sent moins seul (^^). Toutefois, il est vital que tous les collaborateurs aient une vision identique, ou au pire très similaire, de l’édition à réaliser. Il vous mettre d’accord sur tout et là encore, ne pas vous jeter sur la réalisation des cartes ni même la conception sans concertation préalable. Il faut aussi vous assurer de la motivation de vos collaborateurs. Bref, ça peut être très sympa, mais c’est aussi très risqué. Une bonne option est la division du travail : l’un fait la storyline, tandis que l’autre conçoit les cartes, par exemple. Vous pouvez aussi vous diviser un bloc en une édition chacun.

Et voilà, j’en arrive à la fin de ce tutoriel ! N’hésitez pas à me le faire remarquer si vous estimez que j’ai oublié un ou plusieurs éléments, ou me poser d’autres questions par MP. Ma plus grande fierté serait de voir l’un d’entre vous réaliser entièrement une édition perso grâce à mes explications =)

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Dernier grand moment mtg en date : face à Abzan Company, je tappe en fin de son tour mon dernier mana vert pour bouffer une de ses bêtes du cimetière avec mon Ooze alors 3/3 afin de le mettre hors de portée de l'Anger of the Gods que je compte lui balancer au tour suivant. "En réponse, je gagne une infinité de points de vie."

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Envoyé par Larme le Lundi 09 Avril 2012 à 12:36


 Je verais bien une partie Tips/Astuces.
Oui, il me vient à l'esprit :
Commenter terminer son édition perso. J'entends par là, qu'une fois qu'on a fait le gros, terminer, c'est assez chiant, et souvent bâclé. D'où quelques tips à utiliser :
Créer des cycles de cartes, comme les Messager de Carnage, les Increasing de Dark Ascension etc.
Souvent, y'a des cycles de cartes qui ont un réel sens quand on les a dans notre main de départ (Chancellors par exemple)
De plus, ces sycles de cartes vous rapprochent d'une véritable édition MtG.


Ne surtout pas négliger les rééditions non plus ! MtG en pullule, et c'est tout à fait normal d'en retrouver dans votre édition perso.
Si l'illustration originale colle bien avec votre thème, cela vous fera même une illustration de moins à trouver (en plus d'une carte).

[ Dernière modification par Larme le 10 avr 2012 à 11h52 ]

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Envoyé par BlackStones le Mardi 10 Avril 2012 à 09:39


Très juste. En fait, c'est très bien expliqué comme ça dans ton com, inutile de rajouter une partie ^^

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