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Crutch

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Envoyé par Crutch le Lundi 31 Octobre 2016 à 04:16


Vu aussi Ma vie de Courgette, j'en parlerai dans mon compte rendu (qui sera peut être un peu différé selon la situation en début de mois) en même temps que les moult films que j'ai vu au festival Lumière.
Et pour Dr Strange, il faut féliciter une fois de plus Marvel qui a fait faire des reshots pour ajouter de l'humour, stratégie très inspirée: n'avait elle pas donnée de si bons résultats chez DC pour Sucide Squad? (sarcasme over 9000).
Plus sérieusement, je boycotte les super héros maintenant (depuis Avengers 2 en fait), je ne fais plus partie de leur public, et je ne ferais une exception que si un film, par sa qualité, se taille la réputation de pouvoir inverser la tendance générale à l’œuvre dans les blockbusters de ce type. Et pour Mads, vu qu'il sera aussi dans Rogue One, je prédit encore plus de peine pour toi .
 

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NewMilenium

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Envoyé par NewMilenium le Lundi 31 Octobre 2016 à 10:31


J'ai vu Moi, Daniel Blake au cinoche hier en VOSTFR.

Toute approche que j'ai vue de Loach est ce qu'a dit Crutch; le type est militant, croit à la force du peuple et pas aux institutions, met ça en avant partout et c'est le fond brut de ses films. J'avais vu un autre Loach, Looking for Eric, qui m'avait un peu moins marqué pour son militantisme mais seulement parce-que je ne savais rien de Loach à ce moment-là et je trouvais très drôle qu'un type s'imagine Cantonna partout.
Donc, là, j'ai bien aimé le film, je ne lui trouve pas d'autre gros défaut que cette critique évidente et constante. Le réalisme force l'admiration quand même, et il y a des scènes très fortes. Je ne le trouve pas exceptionnel non plus.
Mais pour un film où, en somme, "il ne va pas y avoir d'action majeure", on ne s'ennuie pas une seconde, on s'attache aux personnages et on comprend bien ce qu'a voulu nous montrer Loach. Gros soutien au personnage de la dame de l'administration qui sent bien que ce qu'on lui demande est inhumain et tente de feinter les ordres qu'elle reçoit, si vous lisez le topic de la convivialité vous suivez l'écho que ça crée.

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

Dr_Z

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Envoyé par Dr_Z le Lundi 31 Octobre 2016 à 12:11


Pareil, j'ai vu le film. Alors, j'ai moins aimé que New. Ce n'est pas mauvais, mais ça manque clairement d'une manière un peu innovante d'amener le sujet. Il y a des bonnes idées mais il faut vraiment que la sélection de Cannes ait été très pauvre pour permettre une telle palme d'or.

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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...

NewMilenium

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Envoyé par NewMilenium le Lundi 31 Octobre 2016 à 13:00


Alors, j'ai moins aimé que New. Ce n'est pas mauvais, mais ça manque clairement d'une manière un peu innovante d'amener le sujet. Il y a des bonnes idées mais il faut vraiment que la sélection de Cannes ait été très pauvre pour permettre une telle palme d'or.


Ah mais je suis entièrement d'accord, attention. J'ai aimé sans plus. Je le recommande mais pas chaudement.

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

Crutch

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Envoyé par Crutch le Lundi 31 Octobre 2016 à 13:58


 
Le 31/10/2016 à 12:11, Dr_Z avait écrit ...
Il y a des bonnes idées mais il faut vraiment que la sélection de Cannes ait été très pauvre pour permettre une telle palme d'or.

Au contraire justement, Cannes en 2016 avait une excellente sélection selon beaucoup,. Outre Toni Erdmann qui a crée la surprise et a été autant applaudi par la critique, la presse et le public, The Neon Demon qui a beaucoup de fans, un Nichols, un Jarmush et un Almodovar qui ont eu de bonnes critiques (bien que je ne sache pas quelle est la part d'auteurisme béat dans celles ci), et parmi les quatre films de la sélection que j'ai vu, Elle de Verhoeven est mon film de l'année 2016,  Ma Loute de Dumont est très bon (là New va pas être d'accord avec moi), j'ai bien aimé Mademoiselle de Park Chan Wook (là c'est Boris) et Rester Vertical de Guiraudie est bof. Par contre, aucun des films cités ci dessus n'a eu ne serais-ce le moindre prix, et c'est le palmarès qui a été très contesté.

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Envoyé par NewMilenium le Lundi 31 Octobre 2016 à 14:07


Ce qui explique la force de ma réaction ici pour "Ma Loute", c'est qu'on était 2 à avoir l'impression d'halluciner devant et qu'on a eu des impulsions physiques nous poussant à sortir (qu'on a donc combattues).

On a vu "Elle" aussi et bien qu'on ne ressorte pas indemne de ce film, ça fait partie des nombreux films où je n'en fait pas de critique ici car je suis mitigé, pas sûr de moi, je sens qu'un deuxième visionnage me permettrait de mettre des mots bien plus précis (mais je préfère voir d'autres choses ou faire d'autres choses plutôt que de revisionner un film, 95% du temps).
Tout ce que je peux dire de simple qui me semble vrai sur "Elle", c'est que c'est un film très bien fait, avec des acteurs excellents, et je ne sais pas si c'est un "bon film" car il est très dérangeant.

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Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Lundi 31 Octobre 2016 à 20:50


Crutch -> La critique a beaucoup insisté sur Aquarius aussi (Les Cahiers, Positif et La Septième Obsession en tout cas)

Edit :
Je viens de voir Le Dernier Train pour Busan ! Ça faisait très longtemps que j'avais pas été aussi emballé par un film. Malgré la simplicité des personnages, ils sont bien caractérisés et plutôt intelligemment. Un bon découpage scénaristique des moments de tensions (on reste pas tout le film dans le train). Il y a un vrai début et une vraie fin, j'ai même failli pleurer (mais je suis un sensible).
C'est toujours ultra-visuel (mais il me semble que c'est quelque chose de caractéristique du cinéma Coréen actuel, je laisse un connaisseur me reprendre si je me trompe) et il y a de belles séquences : l'arrivée dans la première gare, la lutte pour dans le dernier wagon, l'ultime affrontement très simple mais surprenant.

Il y a aussi une certaine charge politique (qui n'est pas du rapport de classes, ce qui rend cette lecture intéressante) et un beau traitement de la culpabilité.

Donc en somme une très bonne surprise et je suis étonné que Crutch n'en ait pas parlé alors qu'il l'a vu.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Mardi 01 Novembre 2016 à 14:15


J'ai trèèèèès peu posté récemment du fait de visionnages salles qui m'ont déplu, je préfère ne pas les nommer parce qu'on va me demander des explications alors que justement ce sont des films dont je n'ai même pas envie de parler tant je les trouve fatigants. Par contre, je suis allé vous dégoter dans ma besace pas moins de DOUZE foutus films d'un peu partout, qui n'ont que deux points communs : d'abord d'être relativement méconnus (je pense que personne ici n'en aura vu un seul même si je peux me tromper), ensuite d'être selon moi des films imparfaits mais tout à fait intéressants. Je fais les six premiers aujourd'hui et le reste d'ici une grosse dizaine de jours.

​Baby Boy Frankie (Allen Baron, 1961) est l'histoire d'un petit tueur à gages new-yorkais chargé d'éliminer un caid. Le tueur se met à douter, cherche à fuir son organisation avant de se résigner trop tard et de devenir à son tour la proie. Le côté tourmenté et intériorisé, la bande-son jazzy et l'insistance sur le décor new-yorkais anticipent autant John Cassavetes (Meurtre d'un bookmaker chinois) que Martin Scorsese (Mean Streets), la filiation avec le dernier étant renforcée par l'emploi (beaucoup trop) fréquent de la voix-off de Lionel Stander. Pour le reste, il s'agit d'un tout petit film bricolé et porté par le talent de l'acteur-scénariste-metteur en scène Allen Baron. C'est concis (77 minutes) et ça contient quelques très beaux moments comme l'assassinat de Big Ralph, bien sauvage, ou la poursuite de fin. C'est un de ces films défricheurs un peu passés à la trappe du fait de successeurs encore plus talentueux que le précurseur, mais si vous voulez comprendre ce qui se passe sur la planète film noir entre La Soif du mal et Taxi Driver, Baby Boy Frankie est indispensable.

Docteur Jekyll et Sister Hyde (Roy Ward Baker, 1971) constitue sans doute l'une des plus étranges et des plus originales adaptations de Stevenson : le docteur Jekyll se transforme non pas en nain vicieux mais en très belle femme (Martine Beswick était RRRRRHHHHH), avec en filigrane le thème de l'homosexualité puisqu'une fois transformé en Sister Hyde, Jekyll ne s'intéresse plus à sa voisine qui lui fait de l'œil mais au frère de celle-ci. Qui plus est, le film de Baker mélange pas moins de trois figures mythiques : Jekyll, Jack L'Eventreur (Jekyll se transforme en assassin terrorisant Londres) et les Profanateurs de sépultures Burke et Hare (ici agents de Jekyll). Et si Baker, réalisateur d'ordinaire médiocre, délivre ici un travail tout à fait correct (superbe séquence de Jekyll sur les toits poursuivi par la foule), c'est surtout le scénario de Brian Clemens qui retient l'attention tant il montre que les croisements de mythes de la Hammer étaient autrement plus aboutis et plus intelligents que ceux de la Universal (on est TRES loin au-dessus des " Frankenstein contre le loup-garou " d'antan). Il y a quelques petites faiblesses rythmiques et narratives mais il serait dommage de bouder un film aussi audacieux dans son traitement de plusieurs mythes victoriens en même temps. 

Le Couvent de la bête sacrée (Norifumi Suzuki, 1974) est l'un des représentants les plus connus du nunsploitation : un film utilisant des nonnes comme prétextes à des excès racoleurs. Bon, je ne vais pas vous mentir, toute la partie théorique du film, la charge contre le christianisme notamment, semble vraiment du discours approximatif rajouté pour faire tenir le cahier des charges. Mais en ce qui concerne l'aspect purement cinéma déviant, quelle éclate ! Une Yumi Takigawa bien meilleure ici qu'en Sasori, un véritable brio visuel notamment quand il s'agit de jouer sur les contrastes noir/blanc, des femmes qui se combattent au fouet, qui s'ébouillantent, qui se balancent par dessus la cathédrale en prenant appui sur une cloche et qui se fouettent à coups d'orties quand l'une d'elles a commis le péché de chair ; le tout porté par une photographie magnifique et un rythme qui ne faiblit jamais. C'est de la série B haut de gamme, sans atteindre le niveau des meilleurs Baby Cart ou Sasori (sans parler du premier Lady Snowblood) mais qui mérite parfaitement son entrée dans le dictionnaire des indispensables du cinéma d'exploitation japonais. Et la mise en scène est d'une précision et d'une inventivité surprenante.

Un bourgeois tout petit petit (Mario Monicelli, 1977) nous montre comment un fonctionnaire banal (joué par un Alberto Sordi impérial, cet acteur est un dieu) consacre toute sa vie à magouiller afin que son fils pas très futé puisse obtenir le même statut que lui. La première moitié est une pure comédie à l'italienne ou l'on voit Sordi cirer toutes les pompes possibles et imaginables (avec ce grand moment burlesque qu'est l'entrée dans une franc-maçonnerie totalement grotesque) afin de permettre à son fils de tricher au concours, jusqu'à un basculement de la farce vers la tragédie lorsque son fils est tué accidentellement pas des voleurs. Sordi recherche alors l'assassin, la comédie devient un film de vengeance dépressif (la femme de Sordi a fait une attaque, lui-même semble ne plus vivre que pour obtenir sa revanche) et le personnage principal dont on riait devient alors totalement pathétique. Il manque sans doute une liaison plus fluide entre les deux parties (on a presque l'impression de voir deux films) mais à ma connaissance il s'agit du seul hybride aussi clair entre la comédie italienne et le film d'auto-défense, à ceci près qu'il n'y a aucune gloire, aucun plaisir dans la vengeance qu'exerce Sordi. Seulement le portrait d'une Italie dont l'arrivisme peut passer du comique au dépressif.

La Panthère Noire ( Ian Merrick, 1977) est peut-être le plus méconnu des douze films de ma liste, ce qui n'est pas rien. Ce thriller basé sur un fait divers sordide (dont il respecte scrupuleusement les évènements) nous attache à un personnage de sale type peinant à gagner sa vie. Après une série de braquages de plus en plus sanglants, il enlève une adolescente afin d'obtenir une rançon de la part de sa famille.
​La grande beauté de la Panthère Noire, c'est d'éviter quasiment tous les clichés du film de serial killer. Il n'y a aucune glorification indirecte, aucun respect pour le minable et pathétique guignol incarné à merveille par Donald Sumpter. Il y a même une forme d'humour noir à voir le contraste entre l'entrainement paramilitaire du gugusse (un vrai survivaliste avant l'heure) et l'amateurisme complet de ses attaques qui merdent quasi-systématiquement. L'insistance sur le contexte social (les décors sont dégueulasses, tout est gris) ne vient pas occulter l'attitude hautement merdique de cet avorton terrorisant sa femme et sa fille (géniale idée du petit sourire discret de sa fille lorsqu'elle apprend son départ, tout est dit en une seconde) et qui semble regretter l'époque ou l'armée donnait un cadre légitime à ses exactions ; je trouve le dernier tiers moins puissant que le reste mais par son côté clinique et froid, son ton distancié (le meurtre final n'est pas montré, il n'y a quasiment aucun pathos) le film devient réellement fascinant malgré l'horreur qu'il inspire. Gros merci à UFO pour avoir sorti le DVD, et à Olivier Père du site d'arte pour en avoir fait une critique bien meilleure que la mienne.

The Beast to die (Toru Murakawa, 1980) est parfois décrit comme un Taxi Driver nippon et l'assimilation me semble justifiée, puisqu'il s'agit là-encore d'un portrait de névrosé traumatisé par la guerre du Vietnam et dont le retour au pays se passe mal. Le personnage principal est incarné par Yusaku Matsduda qui est mais alors prodigieux (sa performance à elle seule justifie le visionnage tant il glace le sang) et nous suivons donc ce déphasé aller assassiner un flic et des yakuzas avant de se trouver un complice avec lequel il accomplira un braquage de bijouterie sanglant. J'aime beaucoup la façon dont chaque personnage secondaire semble signifier l'espoir de quelque chose pour l'anti-héros (l'amour pour la jeune femme, la fin de la croisade sanglante pour le policier, une possible amitié pour le complice) avant que l'anti-héros Date n'écarte définitivement ces alternatives possibles ; et si la mise en scène de Murakawa ne m'a pas totalement convaincu sur la longueur, elle délivre quelques moments saisissants (la lutte du début en plan fixe très distant, la roulette russe avec le policier qui est très dure à regarder). Comme La Panthère Noire, il s'agit d'un film dont le visionnage est très désagréable puisqu'on suit un personnage détestable mais que je considère comme essentiel. Je vote pour.

Boris.

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Crutch

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Envoyé par Crutch le Mardi 01 Novembre 2016 à 19:40


Oui j'ai pas parlé de Dernier Train, il était dans un des mois ou j'avais la flemme de faire des compte rendus (celui d'octobre arrive... j’espère), j'avais trouvé ça moyen. L'action que je trouve très influencée par Mad Max:Fury Road fait le taf malgré des moments de confusion, la tension, les acteurs et surtout l'usage de l'espace sont bons, mais je suis désolé,  l'aspect politique/culpabilité est complètement nul, entre le trader dont la vie de famille est forcement pourrie qui s’achète une conscience au contact du brave prolo , le chef d'entreprise démoniaque et le fait que le scénario et les interactions entre personnages sont cousues de fil blanc, c’était assez prise de tête. Et je trouve l'avant dernière scene ratée (aucune émotion pour moi). Et la musique est vraiment trop pompière.

La critique des Cahiers du cinéma est honteuse par ailleurs, avec la nouvelle vague coréenne sortie de leur chapeau, les conneries comme quoi le message politique est intelligent et l'indulgence totale envers des trucs sur lesquels le moindre blockbuster ricain se ferait démonter pour, je me croyais sur Youtube.

Boris: Petit MP pour me passer des liens pour voir tes films, ce serait cool (et c'est marrant, le seul dont j'avais entendu parler , hormis quand on s'est vus, c’était La Panthère Noire).

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 01 Novembre 2016 à 20:46


Pour la culpabilité : au moment où l'employé appelle parce qu'il pense que tout ce qui arrive c'est de sa faute et qu'il raccroche aussi tôt qu'on lui dit que non j'ai trouvé ça vraiment pas mal. + la scène où la petite fille dit que c'est de sa faute (parce que c'est elle qui a insisté pour prendre le train) qui est touchante aussi.

Pour la musique oui, ça m'a gâché une partie du plaisir quand même. 

L'avant dernière scène ne t'a peut-être pas touchée, mais dans ce genre d'histoire je t'avoue que je m'y attendais pas trop, je l'ai  trouvé assez efficace.

J'aime bien le fait que le chef d'entreprise soit vraiment un connard jusqu'au bout.

Spoiler :

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Envoyé par Crutch le Mardi 01 Novembre 2016 à 21:02


Le 01/11/2016 à 20:46, Ezexperience avait écrit ...

Spoiler :

Oui donc c'est encore plus schématique en mode "salauds de riches" quoi.

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 01 Novembre 2016 à 23:28


Mouais. 
Je rappelle que quand le gros riche se barricade dans un wagon, il est pas tout seul et il y a pas que des multimillionaires avec lui, donc certains prolos sont des salauds aussi puisque tout le monde refuse unanimement l'entrée aux protagonistes.

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Envoyé par Crutch le Mercredi 02 Novembre 2016 à 05:33


Parce qu'ils sont très clairement influencés par le chef d'entreprise, et le film pointe à chaque instant que c'est a cause de lui qu'il ne les laissent pas entrer. Dans le reste du wagon y a aucun qui se détache aussi comme un vrai salaud, ils suivent le mouvement sans conscience (de classe?). M'enfin bon après j'ai quand même passé un bon moment devant (et c'est vrai que je garde en mémoire des bonnes scènes: le tout début, le premier arrêt, les diversions avec les téléphones, ça, c'est très bien) mais j'ai du mal a m’émerveiller devant le versant politique et l’écriture qui me semble être les cotés les plus foireux du film.

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Envoyé par Crutch le Dimanche 06 Novembre 2016 à 18:30


Bilan du mois d’octobre, ou malgré ma bonne volonté évidente, les circonstances sur la fin m’on empêché de voir un film par jour. A la place, j’ai vu plus de 20 films dans les deux premières semaines, en profitant du festival Lumière, et puis ensuite quasiment rien. Ça fait quand même 23 nouveaux films et 26 en tout, mais c’est frustrant.
Le festival Lumière était super cool, j’ai pu croiser au détour des séances Gaspar Noé, Jerry Schatzberg, Regis Warnier ou Park Chan-Wook, avoir un autographe de Walter Hill et voir un film avec Quentin Tarantino dans la salle. C’est plus swag qu’Inthepanda tout de même.

Cinéastes découverts :
Jackie Chan (Le Marin des mers de Chine, 1983)
Kelly Reichardt (La dernière piste, 2011)
Park Chan Wook (JSA-Joint Security Area, 2000, Mademoiselle 2 fois, 2016)
Abel Gance (J’accuse, 1939)
Marcel Carné (Le quai des brumes, 1938)
Ettore Scola (Nous nous sommes tant aimés, 1974)
Claude Barras (Ma vie de Courgette, 2016)

Coréalisations :
Raymond Lee, Ching Siu-tung, Tsui Hark (L’Auberge du Dragon, 1992)

J’avais déjà vu un de leurs films :
Paul Verhoeven (La chair et le sang, 1985)
Takeshi Kitano (Outrage, 2010)
Richard Fleisher (Du sang dans la poussière, 1974)
Clint Eastwood (Un monde parfait, 1993/Sur la route de Madison 1995/ Créance de sang 2002)
Tony Scott (Les Prédateurs, 1983)
David Lean (Lawrence d’Arabie, 1962)
Walter Hill ((Re)Assignement, 2016/ Driver, 1978)
Jerry Schatzberg (Panique à Needle Park, 1971)
Ivan Passer (Eclairage Intime, 1965)
Max Ophuls (Lettre d’une Inconnue, 1948)
 
Pour mon avis sur Ma vie de Courgette, j’ai bien aimé, c’est un beau film très simple sur un sujet pourtant très complexe, qui parle bien de l’enfance malgré une écriture qui va parfois trop vite (le personnage de Simon est un peu une girouette), la stop motion est top et je le conseille à tous (je sais pas si il passe encore)

Si vous voulez mon avis sur un film, demandez.
 
Top 10 sans classement :
JSA
Le Quai des brumes
Nous nous sommes tant aimés
L’Auberge du Dragon
Outrage
Un monde parfait
Sur la route de Madison
Lawrence d’Arabie
Driver
Eclairage intime

 
 
Revisionages : Éléphant d’Alan Clarke, Police Fédérale : Los Angeles de William Friedkin, Collateral de Michael Mann
Séries: The Walking Dead saison 6 parce que mes potes regardaient, c’est pas mal en terme d’adaptation, les effets spéciaux sont très cool,  dommage que la mise en scène soit en pilote automatique la plupart du temps.

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Envoyé par Ezexperience le Lundi 07 Novembre 2016 à 13:22


Je pense aller voir Captain Fantastic, tout le monde m'en dit du bien. Certains l'ont vu ici ?

Je veux bien savoir ce que tu as à dire sur Quai des brumes perso, ainsi que Outrage (j'ai envie de me mettre à Kitano), Lawrence d'Arabie (dont la durée m'a toujours rebuté).

Quant à The Walking Dead, c'est pas tant la réalisation que je trouve déplorable mais l'écriture de la série. Avec des personnages insupportables (coucou Rick et Carl entre autres) des arcs narratifs tellement plats qu'à part le cliff hanger de fin de saison on ne retient presque rien, originalité dans les antagonistes = 0. (On a un mex noir avec des dreads et un tigre dont le but est de paraître le plus classe possible parce que c'est cool, et un mec psychopathe avec une batte de baseball dont le but est juste d'être le mâle alpha parce que bon c'est quand même chiant d'écrire un bon personnage) ...

 

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