Topic Musique

Moi qui manquait d'inspiration pour les cadeaux de dernière minutes, l'album d'Anais Mitchell plairait beaucoup à mon père. J’espère que je pourrais le trouver à temps.

Merci d'avoir partagé

Bon, va falloir s'y mettre, y a Weeds qui balance cinquante super albums/groupes dont j'avais jamais entendu parler (sauf le Motorama, mais c'est lui qui me l'avais fait découvrir), alors que de mon coté j'ai du écouter 5 albums sortis en 2015 à tout casser. Donc du coup je vais disséquer mon album préféré de 2015, Trilogy de Carpenter Brut, pour masquer mon inculture musicale profonde.

Déjà on note dés le début que je triche, car Trilogy, sorti le 10 février 2015, est en fait une compilation des 3 premiers EP de Carpenter Brut, sortis respectivement en décembre 2012, septembre 2013 et janvier 2015.
Carpenter Brut est un Français qui fait de la synthwave. La synthwave, qu'est ce que c'est?  Un genre de musique électronique crée par des français (Kavinsky, Collège, Lifelike, Anoraak) vers 2006-2008, fortement influencée par la new wave, la french touch, Tangerine Dream et Vangelis, les B.O. de John Carpenter et la culture populaire des années 80. On pourrait la définir sommairement comme "synthé + synthé = synthwave".
La synthwave compte encore d'autres précurseurs, comme le suédois Mitch Murder en 2009 et le texan Lazerhawk en 2010, mais la vraie explosion du mouvement vient avec le film Drive en 2011, qui donne une reconnaissance mondiale a Kavinsky et influence des dizaines de groupes. Un an plus tard, le jeu vidéo Hotline Miami prendra le meilleur de cette nouvelle vague pour sa bande originale (qui m'a fait découvrir la synthwave et aimer la musique électronique), et Hotline Miami 2, le jeu de l'année 2015, inclus dans ses pistes un petit nouveau, le susnomé Carpenter Brut


La style de Carpenter Brut s'inscrit dans la tendance lourde de la synthwave, celle de Kavinsky (il existe aussi une tendance plus planante héritée de Collège), qui vient aussi du passé metaleux de l'artiste. 
1) Escape from Midwitch Valley, avec son double crescendo, ses lignes de synthés qui s'entrecroisent autour de la batterie, ses samples entre Prince des Ténèbres et dessin animé de 1938 (?), fait directement entrer l'album dans le meilleur de la synthwave.
2) Disco Zombi Italia est plus classique. Son rythme efficace allié aux nappes de synthés réglementaires font le taf pour une musique entraînante mais sans folie particulière
3) L.A Venice Bitch 80's a beau avoir un titre débile, son ambiance rythmée par des bruits de radio de police, alliée à une construction très dance la rend très agréable, suggère la vitesse.
4) Wake up the President avec ses hurlements électroniques et ses crachotements électriques est difficilement appréciable à première écoute. Cependant, c'est comme toujours chez Carpenter Brut une musique admirablement construite, aux accords subtils derrière la brutalité du son. Magnifique decrescendo final
5) 347 Midnight Demons reprend la dureté électro de Wake up en arrière plan mais la mixe avec des syntés plus planants, avant une rupture vers un aspect plus dance. Comme d'habitude, on admire la versatilité de l'artiste.
6) Le Perv: attention c'est du lourd. Piste très dense, quasi étouffante qui joue avec au moins 4 lignes de synthé de main de maître. De 2,55 a 4,16, c'est grandiose.
7) Roller Mobster: Après Le Perv, on se dit qu'il va se calmer, et le début de la musique, lente et ambiante, pourrait le suggérer. Mais c’était mal connaitre Carpenter Brut, qui enchaîne ce qui n’était qu'un préparation avec une plus gros sons de l'album, au rythme effréné, ou son synthé fraye avec la dubstep pour revenir a des lignes planantes avant de remettre une deuxième ligne de synthé parce que pourquoi pas.
8) Meet Matt Stryker, une piste rapide et entraînante, mais qui a pour défaut de venir après les locomotives Le Perv et Roller Mobster. Cependant, j'aime beaucoup le passage de 2.32 à 3.18.
9) Obituary est une musique d'ambiance, lente et planante sur une grande partie, avec pour la première fois de l'album des paroles (complètement inaudibles). Une atmosphère lancinante s'en dégage. et pour une fois, le passage a un rythme rapide sur la fin ne me semble pas super justifié, même si il est très bien fait. 
10) Looking for Tracy Tzu; les nappes de sythé de celle ci sont juste magnifique, avec des baisses et des reprises de régime parfaitement négociées, d'une richesse de sons envoûtante. Arrivé la je me dis que c'est ma préférée...
11) Sexkiller on the loose: ET BIM, Carpenter en remet un coup alors que tu t’étais habitué aux rythmes planants de Tracy Tzu pour balancer une intro de folie, puis une baisse de régime toute relative qui permet d'admirer sa marque de fabrique, les entrelacs de synthé autour de la ligne de batterie, et reprend le riff du début avec énergie. Ma vraie préférée
12) Hang'em All alterne une boucle de synthé lancinante et des passages plus minimalistes, avant de revenir sur un rythme bas à la Le Perv, qui se change en mélodie planante avent que la boucle revienne et que les trois styles se rejoigne. En terme de construction, c'est assez monstrueux.
13) Division Ruine est un peu plus classique, mais son rythme lourd cache des petites mélodies qu'on ne remarque pas forcement a la première écoute et qui la rend très agréable.
14) Paradise Warfare: Lente et relaxante, cette piste très "coucher de soleil à Miami" se permet un coup de saxophone à 1,13 du plus bel effet avant une accélération qui comme dans Obituary n'est peut être pas ultra justifiée, mais qui permet une très belle rupture de ton à 3,25
15) Run, Sally Run: Très très dance, avec un passage heavy de 3,20 à 4,20, cependant elle soufre de la comparaison avec d'autres pistes dont celle qui vient juste après.
16) Turbo Killer: Retour des voix électroniques, juste avant un des passages les plus brutaux du disque, très vite suivi des mélodies typiques du Carpenter Brut rapide, avec un très bon jeu sur les décélérations/accélérations. D'aucuns la préfèrent à Roller Mobster (ce n'est pas mon cas, mais c'est justifiable)
17) Anarchy Road est la seule piste avec des paroles, assez génériques dans le style post apo mais tout de même stylées ("Skyless kingdom of faceless apes/Sunless city and spineless shades"). Derrière, la musique est rythmée, mais assez linéaire. Il faut respecter la tentative de sortir de sa zone de confort.
18) Invasion A.D. et son atmosphère lente et intense pose un forte ambiance. La coupure à 2,31 met en place un crescendo bien anxiogène jusque a un une boucle agressive qui s'accentue jusqu’à un finale apocalyptique qui conclut l'album.

Après ces explications garanties pleines d'erreurs sur l’utilisation des termes musicaux, j'espère que ceux qui me lisent encore ont apprécié l'album.

Comme d'hab depuis 2009 j'ai écouté très peu de musique cette année.

Comme d'hab la liste de Weeds est une liste avec laquelle je me sens énormément d'affinités, les deux premiers étant les deux albums que j'ai le plus écouté et que j'adore. Ma micro-déception par rapport à la hype critique c'est le Courtney Barnett dans lequel je ne suis pas du tout entré. Peut-être à réecouter. Il va de soi que la ressortie des chansons de Karen Dalton m'a mis en joie.

Pour finir je voulais dire qu'après avoir un peu laché faute de temps - honte à moi - j'ai repris avec plus d'assiduité l'émission de Pierre Lermarchand qui m'a rendu tout honteux de cet abandon provisoire. Car cette émission est décidément extraordinaire. Weeds, t'as écouté le Simon Joyner ?

Boris.

 Weeds, t'as écouté le Simon Joyner ?

Pas encore. 
Son principal défaut étant d'être sorti le jour de la Saint Patrick et... et puis en fait c'est surtout que ma liste d'albums à écouter c'est un peu le bordel et ça agit plutôt comme une pile donc y en a qui sont parfois honteusement laissés de côté. 

Sinon le Courtney Barnett, je ne serais pas non plus aussi fanatique que la presse dessus, mais je le trouve quand même bien réussi et d'autant plus pour un premier album. En tout cas je trouve que ça s'écoute volontiers.

Weeds.

Lemmy est mort

RIP.

Tain, je réécoutais Bastards pas plus tard qu'avant hier en me disant que ça faisait longtemps que je m’étais pas mis du Motörhead.
On va dire que c'est 2015.

J'étais probablement bien moins fan de Motorhead et du bonhomme en soi que la majorité de cette cohorte d'alcooliques que l'on nomme communément métalleux (comme je dirais la quasi-totalité des groupes cultes), tout du moins de ses productions les plus connues...

Néanmoins, il s'agissait d'un nom à coté duquel il était impossible de passer et a permis la germination d'un bon nombre de morceaux impossible à entendre sans secouer la tête connement et commencer à chantonner... C'est également quelqu'un qui a sortir quelques productions moins connues qui méritait vraiment le détour et qui incarnait véritablement l'esprit metal, sans vouloir étouffer ceux qui arrivaient après, comme d'autres ont eu tendance à le faire.
C'est un peu comme si Jim Morrison mourrait, ou Kurt Cobain, ou Bob Marley ou le notorious Big... on ne peut que le regretter.





RIP Lemmy

Mendeed

Allé, un petit classique approprié : 

Le nouveau Bowie est excellent et je sens que je vais devoir mettre à jour mon classement de mars 2015 (j'aime moins The Next Day, plus Earthling, Station To Station et Reality)
Lien Deezer

Et comme par hasard.....................................

Ca craint.
Il venait de sortir un superbe clip.

Mourir après avoir sorti un single nommé " Lazarus " >>>>>>>>

Boris.

On a la classe ou on l'a pas c'est sûr.

Du coup j'écoute le dernier album depuis ce matin, et je crois que j'aime bien.

Ça fait longtemps qu'on a pas parlé chanson française ici et on en a même rarement parlé tout court, alors je me permets d'autant plus de partager cette vidéo extraite d'un album que je trouve quand même super bien :



Weeds, en plus l'album a le nom de ma chanson préférée de Leonard Cohen.

Plop, ça faisait longtemps...

Allez, petit best-of de ce qu'il y a eu d'intéressant en musique douce en 2015 (je trouve qu'il est toujours bon de prendre un peu de recul de quelques mois pour faire une vraie sélection...)
Je mets en italique, les artistes à réserver aux milieux autorisés et laisse en caractère normaux les choses plus easy-listening (je pense qu'il y a mieux que le drone ou le Black metal pour des oreilles non habituées...). Il y a eu plein de trucs vachement biens cette année sans que des choses s'imposent comme vraiment au dessus du lot (peut-être les deux premiers à la limite), du coup pas de classement mais on dégage quand même un espèce de top 20, d'une qualité tout à fait notable.

Der Weg Einer Freiheit : Stellar : Album de black metal monumental qui résume à lui seul toute l'évolution du style : on ne joue plus aujourd'hui de black metal forcément par nihilisme ou rejet de la société... Tu peux juste vouloir créer la musique que tu aimes sans transcender quelque chose et tout en ayant la dégaine du gendre idéal, sans corpsepaints ni rien d'autre. Musicalement, le niveau technique est excellent avec tous les éléments du BM (blastbeats, voix hurlée) mais une qualité de composition et un aspect mélodique de tout premier ordre en dessous, un must... http://www.youtube.com/watch?v=s_PYJYTicbE

Intronaut : The Direction of Last Things : Ces américains figuraient depuis longtemps au rang des groupes intéressants mais ne passaient pas réellement le cap, la faute à leur coté discret et peut-être un léger manque d'efficacité intrinsèque des compositions. Cela sera probablement corrigé par cette leçon de metal moderne, capable de passer de rythmiques de bûcherons à la Messhugah à du free jazz, servie par une section basse-batterie largement au dessus de la norme http://www.youtube.com/watch?v=MOxxAdRtU1w

Locrian : Infinite Dissolution : Brillant album de drone pas forcément trop dûr à écouter non plus (c'est pas Sunn O))) par exemple, y a des compos). Très expressif et vraiment massif, ceci est de la musique de très haute qualité
http://www.youtube.com/watch?v=qzjwE746wjE

Deafheaven : New Bermuda : Déjà parlé sur ce site, notamment du fait de leur coté hyper chez les Pitchfork et consorts à l'époque de la sortie de leur second album « Sunbather ». Mon avis est que ce dernier est meilleur que le précédent avec les séquences moins black metal qui sont inséré de manière plus mature au sein des passages black metal. Toujours aussi iconoclastes et talentueux http://www.youtube.com/watch?v=ifyQfFNgO3E

Cold In Berlin : The Comfort of Loss and Dust : J'en ai parlé plus tôt dans l'année. Ces anglais et leur admirable chanteuse viennent de la scène goth-batcave et y sont bien plus connus que dans la scène metal mais ils développent un coté rentre-dedans-gros riffs assez énorme proche du stoner et les rapprochant de fait de la scène metal. Un must... http://www.youtube.com/watch?v=KPVskk1reZU

Leprous : The Congregation : Ces norvégiens sont juste une révolution dans le domaine du metal et en mon sens, ce qui se fait de mieux dans les scènes « non extrêmes » a priori sorti depuis quelques années, avec quatre derniers albums irréprochables dans un metal progressif qui n'a rien à voir avec Dream Theater. Ils ont certes des qualités techniques au dessus du lot, mais s'en serve pour produire une musique progressive, torturée, mélodique et personnelle... Des groupes comme il n'y en a peu. http://www.youtube.com/watch?v=0G9Qd_84YZs

Mgla : Exercises in Futility : Ça fait quelques temps maintenant que le nom de ces mystèrieux polonais reviennent sur le devant de la scène black metal, ce nouvel album est une évolution méritoire vers des domaines plus mélodiques. La technique est, comme il se doit, au dessus du groupe de black lambda... Pfff, ce jeu de cymbales absolument soufflant... http://www.youtube.com/watch?v=YuOyDQ9j7mY

Year of the Goat : The Unspeakable : Dans la lignée de leurs productions précédentes avec la magie de leur rock-metal psychédélique, ces évadés des années 70 alignent sur une base metal des kyrielles d'influence de rock classique, avec des aspects Muse ou Radiohead, avec un rendu des plus intéressants. http://www.youtube.com/watch?v=hQWAeA2ncAg

Between the Buried and Me : Coma Ecliptic : Septième album pour les américains et j'avoue que l'on peut dire coup de maître pour ce groupe dont l'esthétique est tellement en marge des standards du metal extrême que les bourrins de metal archives ne veulent même pas les référencer... Entre prog, post-rock, death metal, djent avant que le terme existe... Le groupe continue de progresser avec un album encore plus mélodique et mature que ce qui fut fait précédemment, vraiment du très bon. http://www.youtube.com/watch?v=CEpu2keRMwI

Angellore : La Litanie des Cendres : Il est difficile pour moi d'être totalement objectif avec ce groupe, puisqu'il comporte un de mes pote dans ses membres. Néanmoins pour prendre des éléments objectifs, il n'y a beaucoup de productions de ce niveau en doom mélodique, d'autant plus dans la scène française. L'album a d'ailleurs été plébiscité par les médias spécialisés internationaux. C'est excellent dans le style, atmosphérique, bien construit et apaisant. http://www.youtube.com/watch?v=1MmnA8uTvQA

6.33 : Deadly Scenes : Du metal expérimental dans la lignée des groupes de Mike Patton, de Carnival In Coal, de Devin Towsend... C'est extrêmement inventif, punchy et bien réalisé, et en plus c'est français. Le titre "I'm a Nerd figure probablement au rang des meilleurs titres de l'année... http://www.youtube.com/watch?v=Wk_kTkrKpaY

Grave Pleasures : Dreamcrash : Groupe issu d'une dérivation du groupe Beastmilk. Certes, certains diront que c'est de la batcave/post-punk/goth de base, que toute la renommée du groupe sur la scène metal ne vient que du fait que le chanteur en soit issu (Code, Hexvessel, Dodheimsgard à un moment) mais j'y vois quelque chose de très heavy et prenant avec une vraie science du refrain... http://www.youtube.com/watch?v=G7k2lcBr53A

Regarde les Hommes Tomber : Exile : Ce second album vient confirmer le talent d'un groupe dont le premier était très prometteur... Du black metal aux accents post-hardcore prononcé qui délivrent un mur sonore massif avec de la mélodie bien vicelarde sous-jacente, merci messieurs. http://www.youtube.com/watch?v=s0c6w2Zom_Q

Weird Fate : Cycle of Naught : Deuxième tuerie toujours dans ce style black personnel, avec un gain de modernité par rapport au monstrueux premier album, se rapprochant désormais de formations comme Deathspell Omega. Peut-être un chouïa moins bon toutefois, mais ces teutons méritent très clairement de sortir de l'anonymat. http://www.youtube.com/watch?v=vqGZqqxcqgM

Dodheimsgard: A Umbra Omega : Spécial dédicace à Ch@mpi : La pêche dans la gueule... Le grand retour des norvégiens là où on ne les attendait pas... La folie monstrueuse du groupe rejaillit dans ces cinq morceaux durant entre dix minutes et un quart d'heure... Des vocaux extrêmement diversifiés et pour le moins dérangés, des structures tout sauf linéaires, un chef d’œuvre en terme d'expérimentation comme il n'en sort pas tous les ans... http://www.youtube.com/watch?v=1HB5Ms9dTr8

Ghost : Meliora : Obligé d'en parler vu la vitesse à laquelle monte le groupe : passage sur canal + comme l'album de la semaine, Grammy Awards en poche, les suédois masqués du doom-pop metal qui fait pas plaisir aux cathos anti-Hellfest poursuivent leur chemin avec un troisième album où ils poursuivent leur chemin (de croix?) et développent encore plus en avant leur univers de pseudo-religiosité, de metal easy-listening et de voix mystérieuses. L'album revient vers des univers plus metal que le précédent (qui est le moins aimé au global par les métalleux, mais reste encore à l'heure actuel mon préféré...). En clair, une réussite de la part DU groupe qui monte du moment... On n'avait pas vu une telle croissance depuis un bout de temps en terme de metal. http://www.youtube.com/watch?v=-0Ao4t_fe0I

Tribulation : The Children of The Night : Ces suédois ont réussi à créer un univers à eux en mixant des références gothiques assez ancienne (genre Fields of the Nephilim au hasard) et une musique qui puise dans le metal extrême tout en restant plus inquiétant que vraiment violent, un peu comme une version extrême de Ghost... En tout cas, c'est remarquablement fait. http://www.youtube.com/watch?v=-0Ao4t_fe0I

Kylesa : Exhausting Fire : Un album assez rassérénant pour les Américains aux deux batteurs après un Ultraviolet très indigeste... Les américains reviennent avec leur sludge dans une version plus grand public en persistant sur leur dérive plus planante-prog-doom avec quelques accents pop. Ils demeurent un des groupes phares et l'un des plus intéressants de la scène alternative et ça fait plaisir de les revoir à ce niveau.  http://www.youtube.com/watch?v=Si1jHQbU8r0

Solefald : World Metal. Kosmopolis Sud : Les norvégiens, véritables parangons du black avant-gardiste, tellement qu'ils en devenaient presque pédants, offrent l'un de leurs albums les plus risqués en s'éloignant de leurs centres d’intérêt habituels et en mêlant leur black metal à des influences world music. C'est complètement déroutant, inhabituel et dérangé, complètement difficile à suivre et extrêmement bien fait comme à leur habitude. En bref, Solefald continue d'évoluer et c'est énorme. http://www.youtube.com/watch?v=qWgon-a7qks

Ahab : The Boats Of The Glen Carrig : Les autrichiens ont créé un style en soi en amenant leur doom metal très sombre quasi funeral doom, vers une optique marine, plutôt que sur des thématiques ayant trait à la mort. En découle des lentes mélopées tantôt en voix claire ou en chant hurlé inhumain... La globalité de l’œuvre est du coup tout à fait personnelle et intéressante et ce dernier album n'est pas un pas en arrière mais une nouvelle preuve de leur talent qui leur fait conquérir un nombre croissant de fans ces dernières années. http://www.youtube.com/watch?v=eK3ZlrH2ryY

Voilou

Mendeed