Le 03/12/2010 à 21:15, gedat avait écrit ...
Tu connais des albums de Radiohead d'abord avant de parler? 
Je viens d'emprunter Hail to the thief à la médiathèque. J'écoute puis je te dis ça.
Sinon, écouté récemment :
Airbourne : No guts, no glory.
Ben voila, le deuxième opus des nouveaux Ac/Dc. Me demandez pas ce qui m'a poussé à écouter ce disque déja que j'ai un peu de mal avec la majorité de ce que fait l'original. Ben, j'ai eu ce à quoi je m'attendais. Du riffing simpliste, des solis sympas mais peu originaux, ce grain de voix déja entendu mille fois. Je ne dirais pas qu'il s'agit d'un mauvais album, par exemple le premier titre Born To Kill. Mais il n'apporte aucune innovation, aucune nouveauté au style. On a donc là une oeuvre tout sauf originale (même si certains me rétorqueront à raison que ce n'est pas le but). Je peut comprendre que l'on puisse aimer, mais personellement, je passe mon chemin.
Serj Tankian : Elect the dead symphony.
Bon, globalement c'est en gros le (plutôt bon à mon goût) album/Elect the dead joué en intégralité en live avec l'orchestre symphonique de Nelle-Zélande... Alors, c'est assez à la mode de faire des lives avec des orchestres symphos, et ça donne parfois des trucs trés sympas (le SandM de Metallica, les lives de Therion et Epica à Miskolc...). Mais encore faut-il que la musique suive. Bon, l'ensemble est plutôt pas mal écrit avec des variations des thèmes originaux bien pensés même si on reconnait encore le morceau, le son est bon. Serj Tankian se déchaine et montre tout son talent vocal (notamment sur l'excellent Lie Lie Lie dont la version sur cet album est encore mieux que sur l'original), mais il ne demeure pas moins la question de savoir si tout ceci s'imposait. Si certains morceaux sont vraiment sympathiques dans leur version symphonique (The charade par exemple), on ne voit pas vraiment l'utilité de certaines autres versions qui perdent un peu de leur beauté dans des interprétations un peu trop "pompeuse".
Pain of Salvation : Remedy Lane
Ben, voila, un bel album. Remedy Lane sorti en 2002, est pour moi certainement le meilleur album de Pain of Salvation. PoS, pour ceux qui ne connaissent pas est un des groupes de metal progressif les plus complexes. Attention, il ne faut là pas entendre complexe, dans le sens dégoulinant à la Dream Theater. Mais PoS a toujours pris des chemins complexes passant par tout un tas de style, du neo de Scarsick au symphonique, des balades sirupeuse aux riffs enragés. Et voila, selon moi l'album qui résume le mieux le génie de PoS, et surtout de son front-man chanteur, guitariste, compositeur Daniel Gildenlöw.
Alors, cet album dans son concept parle presque uniquement de relations sentimentales. Oui, cet album dans ces paroles aborde ce phénomène commun dans tous ses aspects : la souffrance, le sang, la timidité lors du dépucelage à dix ans, l'amour, la plénitude, la frontière ténue entre sexe et amour centré sur ce qui semblerait être le dépucelage d'un garçon lorsqu'il avait 10 ans à Budapest, et son chemin dans ses relations sentimentales.
Et du coup, on aura musicalement à peu prés tout ce panel d'atmosphère différentes. Du déchirant Undertow trés simple dans la structure mais trés complexe dans l'émotion aux superbes balades que sont This heart of Mine, Dryad of the woods et Second Love. De l'atmosphère violent et désespérée de Rope ends (qui est l'un des seuls morceaux à être réellement metal) aux délires éléctro de Remedy Lane. On trouvera de tout, une espèce de mélodie médiévale dans Chain Sling, un récitatif quasimment rappé dans Ending Theme...
Mais au dela de ces différences, une cohérence anime l'album avec des thèmes retrouvés dans plusieurs morceaux, notamment le dernier Beyond The Pale qui cumule des thèmes d'à peu prés tout l'album, sans faire copiage.
Bref, un album à conseiller à tout amateur de musique non sectaire, un must...
Mendeed
