Faire une FC avec Photoshop

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Abnegations

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Envoyé par Abnegations le Mardi 30 Mars 2010 à 13:51


J'ai décidé de reprendre ce que Sovelis a finalement abandonné par manque de temps. Je réserve donc cet article que je compte bien mener à son terme. Par contre, comme à mon habitude, quand je rédige quelque chose, je n'aime pas trop qu'on soit derrière mon dos à me dire ce que je dois faire donc, merci de ne pas trop intervenir pour l'instant surtout qu'il y aura des modifications et des ajouts régulièrement (autrement dit, à chaque fois que je serai connecté sur le site plus d'une heure).

Une fois terminé, il rejoindra l'article de NorthNikko et la news pourra être envoyée.

Je ne donne pas de date d'achèvement pour ne pas donner de faux espoirs (comme avec MC6), mais il sera terminé avant les grandes vacances normalement.




Faire une FC, c’est un peu comme cuisiner. Pour cela, il vous faut donc des ingrédients (une illustration, une idée), des ustensiles (un ordinateur, un logiciel) et surtout, une bonne recette pour bien démarrer. Les premiers sont d’ors et déjà pour la plupart mis à votre disposition sur le site ou facile à trouver sur internet. De mon côté, je vais me charger de vous expliquer pas à pas comment parvenir à concrétiser vos idées en utilisant le Saint Graal du FC-makeur, j’ai nommé : Adobe Photoshop.

Faire une FC avec Photoshop.




Sommaire :

I - Prérequis.
A - Le logiciel.

Il faut d'ors et déjà savoir que Photoshop est avant tout un logiciel payant et cher : on peut facilement atteindre le millier d'euros. Il existe néanmoins diverses versions téléchargeables, gratuites mais à durée limitée. Inutile donc de dire que l'usage unique de ce logiciel dans le but de faire des FCs n'est clairement pas rentable. Plusieurs solutions s'offrent à vous de ce fait :
- télécharger la version complète : pour cela, rien de plus simple (quand il s'agit de payer, on trouve toujours facilement) ; il suffit de se rendre directement sur le site officiel et de mettre la main à la poche (environ 1000 € pour la dernière version : CS4). Cependant, n'ayez crainte, la version CS3 (celle que nous allons utiliser ici) est largement suffisante pour arriver à d'excellents résultats et ne coûte « que » 200 € en moyenne. Vous la trouverez aisément dans le commerce ou sur internet.
- télécharger la version d'évaluation de 30 jours : il vous faudra quand même débourser la somme requise lorsque le délai sera arrivé à son terme. Prévoyez donc un large stock d'idée à réaliser avant de la télécharger.
- une version moins chère est également mise à la disposition des étudiants.
- le piratage : une solution comme une autre mais sachez néanmoins que vous vous exposez à de lourdes sanctions pécuniaires au point de vous faire regretter amèrement de ne pas avoir choisi l'option légale. Bien entendu, MagicCorporation ne vous encourage clairement pas à user d'un telle méthode. Bien au contraire, nous vous demanderons dans ce cas de vous tourner vers un autre logiciel, cette fois-ci, gratuit, et pour lequel un autre tutoriel a déjà été écrit : Faire une FunCard avec The Gimp par NorthNikko.

Il existe également des versions antérieures : Adobe Photoshop Element. Même si elles sont nettement moins chères voire gratuites, de nombreuses options ne sont pas présentes. Elles ne seront donc pas adaptées à ce tutoriel.

B - Bases et polices.

Qu'appelle-t-on une base ? Il s'agit en fait de ce que l'on pourrait qualifier comme étant la structure de votre FC : cela comprend le fond ainsi que les emplacements des polices et leurs tailles. Autant dire que le travail vous est déjà grandement facilité grâce à elle.
Aujourd'hui, de nombreux FC-makeurs mettent à disposition ce formidable outil. Vous en trouverez quelques unes sur ce topic accompagnées de l'intégralité des polices nécessaires à télécharger. Il vous faudra également penser à télécharger Winrar (gratuit) pour pouvoir les décompresser.

Petit tutoriel rapide pour installer une police :

Voici le chemin à suivre : ordinateur > disque dur C: > windows > fonts. Il vous suffit alors de placer votre police dans ce dossier et elle sera automatiquement installée sur votre ordinateur.

II - La création, pas à pas.

Je ne vais bien entendu pas détailler l'intégralité du logiciel ; je vous laisse découvrir par vous même l'étendu de son potentiel. Je ne m'attarderai de ce fait que sur les outils indispensables que vous aurez besoin de maitriser au tout départ.

L'outil texte :

Il est symbolisé par la touche T et le dessin correspondant dans le menu vertical de gauche et est utilisé en parallèle des palettes Caractère et paragraphe :



Deux termes importants à connaitre :
- l'interlignage : comme son nom l'indique, il s'agit ici de l'espace entre chaque ligne. Il faut ici multiplier la taille de la police par 95% afin d'obtenir l'écart adéquat.
- l'inter-capacité : cette fois-ci, cela correspond à l'espace entre chaque capacité ainsi que celui entre la dernière capacité et le texte d'ambiance. Entre deux capacités, il faut multiplier la taille de la police par 95% puis la diviser de nouveau par 3. Ensuite, s'il y a un TA, le nombre obtenu précédemment sera multiplié par 2.

Exemple : Ma capacité est de taille 32 ; l'interlignage sera donc égal à 32x95/100 soit 30,4 ; l'inter-capacité sera quant à lui égal à 30,4/3=10,13 (pour les arrondis, peut importe que ça soit au chiffre supérieur ou à l'inférieur à partir du moment où vous gardez deux décimales après la virgule) ; enfin, l'écart entre le texte d'ambiance et la précédente capacité sera de 10,13x2=20,26.

Les calques :

On les retrouve dans la partie droite du logiciel. Il s'agit en fait d'un système de couches ou encore de plans qui divisent votre base en plusieurs parties et permet de ce fait de faire à peu près tout ce qu'on veut en les supprimant, déplaçant, modifiant ou dupliquant. Ces calques sont ainsi regroupés en plusieurs groupes. On retrouve le plus souvent les bords, les textes, le SE, l'illustration et le fond, chacun étant donc destiné à une partie spécifique de la carte.

On peut ainsi faire beaucoup de choses avec ce système mais en ce qui concerne la création de FC, il n'est pas utile de savoir le maitriser entièrement. Il faut déjà savoir que cela fonctionne du haut vers le bas, les premiers calques étant au premier plan et les derniers, à l'arrière plan. Par exemple, le groupe de calques correspondant au fond étant le dernier, l'intégralité des textes apparait. Si c'était l'inverse, les textes seraient masqués derrière le fond. L'ordre est donc particulièrement important mais il n'est pas utile de s'en soucier car toutes les bases l'ont déjà pris en compte et vous n'avez a priori pas besoin de le modifier.

Il est possible par contre de masquer un calque ou un groupe : pour cela, il suffit de décocher l'œil devant ce dernier. Ceci est particulièrement utile dans le cas d'une FE qui n'a pas à apparaitre sur un rituel ou encore pour afficher un coût hybride à la place d'un coût classique.

Style de calque/Option de fusion :

A - Réalisation d'une carte avec un fond Real.
1 - Fond post-8ème édition.

Nous allons réaliser une carte 100% real : une Bergère du crépuscule en utilisant la base de Sovelis.

N'oubliez jamais de mentionner le nom de la personne à l'origine de la base que vous utilisez (simple question de respect envers le travail fourni).

Ouvrons notre base et commençons dans un premier temps par les textes.
Rien de bien sorcier ici ; il suffit d'utiliser l'outil texte et de cliquer sur chaque texte que l'on souhaite modifier.

Tant que j'y suis et même si les polices sont sensées être déjà mentionnées sur la base, un petit rappel ne fera pas de mal :
- pour le titre, le type, l'illustrateur : Matrix Bold.
- pour les coûts et le pinceau : Magic Symbols 2008 Regular.
- pour la capacité et le copyright : Plantin Regular.
- pour les textes en italiques (texte d'ambiance, texte entre parenthèse) : Plantin Italic.
- pour la force et l'endurance : MatrixBoldSmallCaps Regular.

Je ne précise pas les tailles car d'une, elles sont déjà données avec les bases ; de deux, elles sont amenées à être modifiées (notamment celle de la capacité).


Retournons donc à nos moutons ; enfin, notre bergère (tentative de jeu de mot).

Pas de difficultés pour le titre. Il faudra veiller à ce qu'il ne déborde pas sur le coût. Si c'est le cas, il faudra donc diminuer la taille de la police voire l'aplatir en largeur (cela est possible via la palette caractère de l'outil texte mais très rarement nécessaire).

Au niveau du coût, on a donc trois manas blancs. Le plus simple est de copier puis de coller celui déjà présent tout en supprimant les manas inutiles. Veillez néanmoins à bien sélectionner l'intégralité du mana car il est en deux parties : le rond coloré et le symbole. Pour le mana incolore, on le sélectionne et il ne reste qu'à appuyer sur le chiffre 3 pour remplacer le 1. On n'oublie pas de lui associer un faux gras (sélection puis clic droit).

Il est également possible de faire le mana désiré soi-même mais c'est plus long et moins simple.
Il s'agit en fait d'une combinaison de touches : une pour le rond coloré, une autre pour le symbole. Il va falloir aussi jongler avec les couleurs : pour chaque couleur, il suffit de cliquer sur le premier carré en bas du menu vertical de gauche pour accéder au sélecteur de couleur. Il suffira ensuite de rentrer les séries de caractères que je donnerai derrière le symbole # puis de repasser sur la police :
- pour le : fbf9d9 puis o puis 000000 et enfin w ;
- pour le : c1d9ed puis o puis 000000 et enfin u ;
- pour le : bab1ab puis o puis 000000 et enfin b ;
- pour le : f29971 puis o puis 000000 et enfin r ;
- pour le : a6c597 puis o puis 000000 et enfin g ;
- pour le : cbc6c1 puis o puis 000000 et enfin le chiffre/nombre ou la lettre que vous voulez.
Attention : le rond coloré pour un mana incolore a une couleur différente de celui du mana noir.


Pour le type, rien de problématique ici ; dans le cadre d'une FC dans la langue de Shakespeare, il ne faudra pas oublier de mettre un tiret et non « : ». C'est ici également qu'on aura le plus souvent tendance à aplatir le texte en largeur notamment quand on se retrouve avec des choses du type : Créature-artefact légendaire : humain et sorcier. Évitez quand même de trop en mettre car ça risquerait de très vite devenir illisible. De même, n'oubliez pas qu'il y a un SE et qu'il ne faut donc pas déborder sur lui.

Le plus dur : la capacité.
Déjà, on ne va pas se soucier de la taille et on va écrire d'un bloc notre capacité. On se retrouve ainsi avec quelque chose de compact, sans inter-capacité. N'oubliez pas le changement de police pour le texte descriptif de la Persistance ; vérifiez bien l'orthographe à l'aide d'un correcteur ou la formulation avec des exemples de cartes déjà existantes.
Il va falloir procéder à tâtons pour déterminer la taille de police adéquate pour voir l'intégralité de la capacité sans pour autant surcharger la box. Il faut en parallèle régler l'interlignage et l'inter-capa à chaque fois et après quelques essais, on se retrouvera avec quelque chose de concluant : 28,9 pour la taille de la police, 27,45 pour l'interlignage et 9,15 pour l'inter-capacité.
N'oubliez pas de bien recentrer la capacité dans sa box par la suite.

Pour le reste, il n'y a pas vraiment de problème à signaler.

Vous devriez donc être arrivé à ce résultat :



Maintenant, on va y insérer l'illustration.

On l'ouvre avec Photoshop, on sélectionne tout (Ctrl+A), on la copie (Ctrl+C), on retourne sur notre base puis on sélectionne le groupe de calques de l'illustration (qu'on a au préalable ouvert). Il ne reste plus qu'à la coller (Ctrl+V). On déplace le calque ainsi créé en mettant le contour noir avant (donc, au-dessus dans l'ordre des calques) si ce n'est pas déjà fait.

Il ne reste plus qu'à la redimensionner. Veillez à bien respecter les proportions pour ne pas la déformer. Pour cela, on sélectionne le deuxième outil en partant du haut dans le menu verticale de gauche (le carré en pointillés), clic gauche sur l'illustration et transformation manuelle. Apparait ainsi le menu de cet outil dans la barre supérieure. Deux indices vont être à modifier ici : la largeur et la hauteur symbolisés par L: et H: Le nombre doit toujours être le même dans les deux (vu qu'il y a un vilain copyright sur l'illustration, on va essayer de le cacher). On recentre bien l'illustration en s'assurant qu'il n'y a pas de bandes blanches qui dépassent et logiquement, vous devriez obtenir ceci :



Bon, il faut avouer que le fond rouge fait un peu tâche maintenant. Pas de panique, ça se corrige en 30 secondes : on sélectionne le groupe de calques du fond que l'on ouvre et on coche le fond blanc tout en décochant l'autre fond qui pourrait être sélectionné ainsi qu'en désactivant le masque de fusion attaché et permettant de faire des cartes hybrides (simple clic gauche sur le masque).
On fait de même avec la FE-box et voilà notre FC quasiment terminée. Il ne reste en effet plus que le SE a placé ; pour ce dernier que vous trouverez dans le bazar dont le lien a été donné au préalable, il suffit de procéder exactement avec l'illustration (sauf que dans le cas présent, on aura sélectionné le groupe de calques du SE).

Notre FC est désormais terminée :



2 - Fond anté-8ème édition.

B - Réalisation d'une carte avec un fond personnalisé.

III - Pour aller plus loin.

Enregistrer sa FC pour la poster :

Rien de plus simple : Fichier > Enregistrer pour le Web et les périphériques (ou Alt+Maj+Ctrl+S). Au préalable, pensez à enregistrer de temps à autre votre .psd via les controles : Ctrl+S et Maj+Ctrl+S.

Ensuite, il suffit de suivre les indications suivantes : Paramètre prédéfini : [Sans nom] ; JPEG ; cochez la case Optimisé ; Maximum. Il ne vous reste plus qu'à faire glisser la qualité jusqu'à obtenir une valeur inférieur à 150 K (en bas à gauche). Bien entendu, plus la FC sera de taille importante, plus la qualité s'en retrouvera diminuée. Les dimensions satisfaisantes pour une FC sont environ de 457x640. Généralement, la qualité sera aux alentours de 80. Vous pouvez modifier la taille sur la même page en dessous des réglages précédents.

Faire un dépassement :

Il faut d'ors et déjà savoir qu'il n'est pas toujours possible de faire un dépassement de qualité quelle que soit la méthode utilisée et la dextérité employée. En effet, certaines illustration ne se s'y prêtent tout simplement pas du fait de la pauvreté des couleurs ou du nombre de détails. Il est assez difficile d'expliquer précisément quelles illustrations sont ou non adaptées et c'est à force de pratique que vous finirez pas vous rendre compte de la faisabilité du dépassement. Il faut notamment que le détail à faire dépasser ressorte bien par rapport au reste de l'illustration dans le sens où les couleurs alentours doivent être sensiblement différentes pour vous permettre de déterminer très facilement son contour.

Après, comme toujours, plusieurs méthodes s'offrent à vous, chacune avec son lot d'avantages et de défauts. Je vais ici en détailler une et en mentionner deux autres.

1ère méthode : Nous allons ici utiliser tout simplement la gomme (touche E).

Prenons cette illustration pour notre exemple.

On prend notre base puis on copie et on y colle notre illustration. L'idéal est de placer le calque entre le groupe de calques des textes et celui de l'illustration. De cette manière, vous pouvez par la suite redimensionner votre illustration de telle sorte que les détails que vous souhaitez faire dépasser ne se retrouvent pas par-dessus un texte ou débordent sur un bord noir (enfin, c'est l'idéal mais rien ne vous empêche de cacher du texte ou de dépasser sur un bord).

On obtient donc ceci :



Ici, nous voulons faire dépasser la jambe du cheval ainsi que sa tête. Il serait intéressant de faire également le halo lumineux mais on se rend vite compte que la tache risque d'être fastidieuse et que le résultat ne sera pas des plus concluants. Il faut en effet abandonner cette dernière idée vu que les couleurs se mélangent avec le fond au lieu de faire une séparation nette comme c'est le cas avec les deux autres détails.

Nous allons déjà supprimer toutes les parties inutiles de l'illustration. On commence avec l'outil de sélection (touche M) par enlever le surplus tout en faisant en sorte de bien suivre le cadre noir de l'illustration (n'hésitez pas à zoomer) :



Maintenant, nous pouvons nous attaquer aux détails en utilisant cette fois-ci la gomme. Pas besoin d'être pressé ; bien au contraire, il vaut mieux prendre tout son temps. En cas d'erreur : Alt+Ctrl+Z pour retourner en arrière. L'astuce pour ne pas gommer au delà du trait de l'illustration est de sélectionner toute la partie qui dépasse en s'arrêtant à la limite entre le trait noir et le vide laissé par l'absence de l'illustration. Après, tout en gardant cette sélection, on peut gommer sans risque de déborder.

Une fois ce travail effectué, nous avons quasiment terminé :



Il ne reste désormais plus qu'à atténuer les contours grâce à l'outil goutte d'eau (touche R) en s'arrangeant pour ne l'utiliser que sur le contour et ne pas trop rentrer à l'intérieur du dessin car comme son nom le laisse présager, il dilue les couleurs et les étale. Arrangez vous une nouvelle fois à ne sélectionner que la partie qui dépasse avant d'utiliser cette outil.

Enfin, on va rajouter une ombre : clic droit sur le calque de l'illustration ; option de fusion et on coche Ombre portée :



Autres méthodes : On peut aussi utiliser le lasso magnétique (touche L : il fait partie d'un groupe d'outils : 3ème symbole en partant du haut du menu vertical de droite puis clic droit et c'est le 3ème).

De même, une méthode assez facile : la commande extraire (Alt+Ctrl+X ou Menu : Filtre > Extraire). Une nouvelle fenêtre apparait. Vous êtes ainsi muni d'un feutre avec lequel vous allez devoir faire le contour de l'élément que vous souhaitez détourer (essayer d'être le plus fin possible pour avoir un meilleur résultat). Il ne reste plus qu'à utiliser le pot de peinture (à gauche) pour remplir l'espace ainsi délimité et appuyer sur OK si le résultat vous satisfait. Sinon, vous pouvez rectifier votre tracé en le gommant et réitérer l'opération.

Faire un symbole d'édition :

Souvent considéré comme un détail, parfois tout simplement oublié, certains ont tendance à le négliger. Pourtant, il n'est pas si compliqué que ça d'arriver à un très bon résultat et je peux vous garantir qu'après, vous serez assez fier d'avoir votre propre SE ; il sera un peu comme une marque de fabrique et les connaisseurs sauront de suite identifier une de vos créations.

Il faut déjà savoir qu'on ne peux pas faire tout et n'importe quoi. Vouloir représenter la tour de Pise par temps de grand relèverait de l'impossible (quoique... ). Bon, il existe des cas à part on va dire... Néanmoins, dans la majorité des cas, il faut savoir trouver une forme simple tout en étant quand même originale (n'allez pas faire un simple carré par exemple). Le plus simple est d'utiliser une police de symboles comme vous pourrez en trouver une multitude sur Dafont.

Il existe plusieurs méthodes pour faire un SE. Je vais ici en détailler deux.

Pour cet exemple, nous allons prendre cette police. On la télécharge et on la place dans le dossier Fonts.

1ère méthode : On va tout simplement utiliser notre base et copier un des styles de calque des SEs déjà existant.
On utilise notre police précédemment téléchargée : faisons la lettre A (vous pouvez le faire directement sur votre .psd ou prendre une nouvelle page ; dans un cas comme dans l'autre, il suffira de replacer le calque à la place appropriée). Ensuite, on va dans le groupe de calques du SE et on fait un clic droit sur le fx (c'est le style du claque) puis, on le copie. On retourne sur notre symbole, on fait un nouveau clic droit sur la calque de notre lettre et cette fois-ci, on le colle. Le tour est joué. En fonction du style que vous aurez pris, vous obtiendrez l'un de ces SEs :



Il ne vous reste plus qu'à le redimensionner comme avec l'illustration (donc, en gardant les proportions) et à le placer.

2ème méthode : Il s'agit cette fois-ci de faire sans le calque et d'utiliser les couleurs hexadécimales. Disons plutôt qu'ici, c'est nous qui allons faire le calque.

Codes couleur :
- pour un SE rare mythique : f08d1f et b82f25 ;
- pour un SE rare : cba14a et 8a6d3d ;
- pour un SE peu commun : bccfe1 et 50575b ;
- pour un SE commun : 000000 ;
- pour un SE timeshifted : b087b5 et 5b3170.


Le début est sensiblement le même : on utilise notre police (on fait la lettre A) puis on choisit les deux couleurs dont nous allons nous servir. Il suffit d'utiliser les deux carrés en bas dans le menu vertical de gauche et de leur associer à chacun une couleur respective. On fait ensuite un clic droit sur le calque pour aller dans les options de fusion. Plusieurs choix apparaissent. Nous aurons ici besoin de :
- Incrustation en dégradé : Mode de fusion : Normal ; Opacité : 100% ; Style : Réfléchi aligné sur le calque ; Angle : 0° ; Échelle : 100%
- Contour : Taille : 2 px ; Position : Extérieur ; Mode de fusion : Normal ; Opacité : 100% ; Type de remplissage : Couleur 000000 ou ffffff.
- Ombre portée (dans le cas du SE mythique) : Mode de fusion : Normal ; Couleur : ffffff ; Opacité : 100% : Angle : 120° en utilisant l'éclairage global ; Distance : 0 px ; Grossi : 100% ; Taille : 4 px ; Contour : le 1er sans cocher Lissé ; Bruit : 0% ; Ombre portée masquée par le calque coché.

On se retrouve avec le même résultat que la 1ère méthode ; à vous de voir laquelle vous préférez mais généralement, ça sera la 1ère étant donné que le style de calque est souvent fourni.

Autre méthode : Pour les plus doués, vous pouvez toujours laisser libre recours à votre imagination en utilisant les outils Crayon et Pinceau (touche B).

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Modérateur FC Fossoyeur MC