Eh bien en gros c'est comme un épisode des feux de l'amour trash étiré sur 2h30 heures. Je comprends tout à fait que le film ait pu devenir culte avec cette comparaison, tout le monde connait les feux de l'amour! C'est en quelque sorte une série culte. Mais comme la série n'atteint pas les cinéphiles et le spectateur de 20 ans, le fait de transformer les personnages en bandits ça marche, de suite les cinéphiles sont attirés.
Ouais ouais
J'ai vu mieux. Mes potes groil-groil et CosmoVitelli sont toujours là... Tsan, tu devrais chercher le topic " contre le cinéma d'animation/contre les films de super-héros " ou groil-groil nous explique que le tombeau des lucioles est un film abrutissant.
Quand même, la critique du solat ryan comme quoi c'est trop violent...
Euh, ouais, j'ai vu quoi récemment... putain, c'est vraiment la zone... AH SI !
Okita le pourfendeur ( Fukasaku Kinji, rien qu'au titre du film vous avez abandonné mon post en route et je vous en veux beaucoup pour ça ).
Un an après " Guerre des gans à Okinawa " et un an avant " combat sans code d'honneur ", Fukasaku nous ressort ses mafieux-qui-ne-sont-pas-à-leur-place-dans-ce-monde-hostile, et on a plaisir de voir Sugawara Bunta en héros et Ando Noboru dans le rôle du parrain qui tente de protéger le héros malgré lui.
L'histoire ? Okita c'est un félé, il tabasse, racket, viole, fait de la taule et entre chez les yakusa. Pas de bol, il n'est pas fait pour la discipline.
Le pitsh, mes lecteurs complètement dingues ou ceux qui ont vu les autres Fukasaku ( c'est là que BM me manque ) auront remarqué que c'est le même que dans " le cimetière de la morale ". C'est vrai.... mais en moins bien
Parce qu'autant dans " le cimetière " le nihilisme était furieusement barré, les cadrages maitrisés même si la caméra se barrait systématiquement en couille et la fin a traumatisé votre serviteur à vie, là c'est quand même plus soft : Fukasaku a encore du mal dans les scènes les plus bourrines même si il s'en dégage une vraie puissance ( nan, franchement, les japonais ont su filmer la violence avant les occidentaux ), la pute-femme du héros est un personnage que j'ai eu parfois un peu de mal à croire même si elle est franchement intéressante, et je ne suis pas sur que le tailladeur de femme au rasoir était franchement utile.
Ca reste un vrai bon film fendard, ou Sugawara Bunta casse la gueule de tout ce qui bouche, fonce dans le tas, se tranche un doigt, se tape une sacrée baston finale au ralenti impressionante qui n'a qu'un défaut : souffrir la comparaison avec les autres films de son auteur.
Boris, VOILA, j'ai su balancer tout ça sur une série B jap des années 70 et ça ressemble pas trop à de la branlette... là, on m'a passé " Solaris ", " Brazil " et " Undeground " ( j'ai vu le début et c'était ...

), je devrais pouvoir parler de trucs que quelqu'un a vu au prochain post
Edit : Quand même, les fins chez Fukasaku c'est pas du happy-end. Et que je te fais crever tous mes héros dans une baston à 4 contre 150, et que je te fais un plan sublime sur un des héros allant chercher des jouets pour son enfant adopté avant de se faire buter, que je t'enchaione tentative de meurtre sur suicide... pas de concession !
[ Dernière modification par Borislehachoire le 19 jun 2007 à 01h09 ]