Voyageur planaire malgré lui

Posté le 28/04/2012 par Arishak

Type : FunCard

Catégorie : Édition Perso

Classement : Argent

Cette carte appartient à l'extension suivante :
(Cf. http://www.magiccorporation.com/gathering-arts-view-21924-nemesis-d-harmonia.html pour plus de précisions sur la storyline générale)


Le pourquoi de cette carte :

J'avais envie de faire une commune un peu rigolote (c'est relatif, après, l'humour ça reste personnel), mais surtout pour appuyer le pourquoi du comment concernant la différence entre les elfes de cette extensions, et les elfes communément croisés dans les blocs officiels de Magic. Je me base sur une remarque de Xims pour la carte « Nemesis d'Harmonia », qui me disait que les elfes dans Magic étaient plus du genre à renforcer les leurs, ce qui est effectivement le cas. Personnellement, dans mes récits, j'ai toujours détesté faire des elfes dans ce genre-là, tout comme ceux que l'on croise communément, les androgynes, les poètes, et/ou ceux qui font l'amour aux arbres A l'instar de Stephanie Meyer qui a décidé d'inventer les vampires végétariens qui brillent et les Loups-Garous imberbes, j'ai ma propre notion des elfes, que je voulais vous faire partager ici. Des elfes organisés presque comme des humains, dans des cités à la Minas Tirith, qui portent des armures lourdes et se battent à l'épée large.

En effet, sur Weyährd, les elfes ont une origine qui ressemble aux elfes que l'on connaît tous. A l'origine arboricoles, ils ont évolués avec les siècles, et au fur et à mesure des conflits qui les opposaient aux humains de l'époque. Ils apprirent donc à s'adapter socialement tout en conservant une bonne partie de leur culture. Ils ont érigé des Cités, renforcés leurs armées, et inventé un code sociétal afin de s'adapter aux évolutions de leur espèce. C'est ainsi que les elfes, regroupés en Cités, ont un Patriarche à leurs têtes. Toujours magnifiques d'apparence, lesdites Cités sont d'immenses ouvrages où végétation et architecture de couleurs claires et pastels ont leurs places respectives et de même importance, et cerclées par de grands murs destinés à tenir les plus longs sièges. On est loin, donc, des épaisses forêts sombres garnies d'assassins elfes embusqués. Les elfes en eux-mêmes sont issus d'une société désormais plus martiale, mais qui cultive un certain sens de l'honneur et du devoir. Les cultes sont toujours tournés vers la nature et ses esprits, et le respect de l'environnement est un crédo à ne surtout pas violer. Si l'évolution de ces elfes - surnommés ici "elfes blancs" - se rapproche de celle des humains que l'on connait en heroic-fantasy, il y a donc tout de même de grandes différences, comme cette quasi-absence d'aspect primitifs présents chez l'Homme, et qui amène à la sauvagerie, à la haine et à la colère. Les Elfes Blancs, eux, sont plutôt en retrait et prennent tout avec du recul, même si ils ne sont pas immunisés aux accès de rage. Cependant, ils y cèderont moins facilement par nature. Leur civilisation mise d'ailleurs en majorité sur le financement de la culture, une politique semi-anarchique, et une expansion territoriale contrôlée pour n'entrer en conflits avec aucun peuple ni milieux naturels sensibles.

Storyline de la carte :

Le gobelin de cette carte n'a pas un background super long ni transcendant, non plus. En plein combat contre des elfes "classiques" et des mages humains sur un autre plan, cet abruti de Taktak (son nom, en hommage à Tuktuk, un explorateur plus chanceux que lui) décida de rompre les rangs pour s'en prendre à un Planeswalker qui était venu prêter main-forte. Surpris par cette stratégie suicidaire qui avait eu le mérite de le prendre de cours, le Planeswalker l'expédia hors du plan en modelant un portail à la va-vite, faute d'avoir le temps de préparer un sort ou de sortir sa dague. Fendant les dimensions de l'espace, Taktak atterrit donc sur le plan de Weyährd, face à un peloton d'elfes en armure lourde mené par Nemesis d'Harmonia à peine sortis des portes de leur Cité. Et c'est ainsi, en n'écoutant que son courage en plein élan donné par l'impulsion du portail, que notre Gobelin chargea l'armée qui lui faisait face, donnant suite au texte d'illustration présent sur la carte ci-dessus.

Capacités :

Je ne voulais pas faire une commune 1/1 pour 1 CCM, mais je ne voulais pas non plus d'une carte puissante. J'ai donc essayé de créer une créature qui soit logique avec sa storyline, et un minimum utile. Avec le flash, on illustre l'arrivée inopinée de Taktak en plein milieu du champ de bataille relatée plus haut ; avec la suite du texte de capa, on évite que Taktak reste plus d'un tour en jeu vu qu'il est voué à mourir en un coup. Enfin, 0/1, car il n'est pas en position de faire quoi que ce soit, il reste de la chair à canon gobeline.

Du coup, on a une carte juste bonne à être posée en pleine phase de combat pour bloquer une créature un peu trop imposante, en la faisant arriver à point nommé, mais sans possibilité de la garder pour plus tard. Par contre, elle ne peut rien faire pour protéger du piétinement et du vol, d'où le statut de commune. Taktak n'est bon qu'à bloquer une créature standard.

D'ailleurs, j'avais même pensé vous à la proposer ainsi, mais sans grande conviction quant à la pertinence du nouveau type de créature que cela implique de créer :





Réalisation :

• Crédits : artwork de Chichapie, dont les oeuvres sont dispos via chichapie.deviantart.com
• Logiciels utilisés : Photoshop CS5.
• Inspirations : clairement Magic pour le côté "Gobelin-jetable".
• Note : j'ai remplacé le fond texturé pour voir ce que ça donnait, puis pour changer un peu. J'ai également tenté le dépassement d'illustration, premier essai, afin de ne pas juste vous présenter une carte lambda. J'ai même tenté le foil, mais sans grande prétention. A vous de me dire ce que vous en penserez, les conseils seront les bienvenus :



J'ai repris le calque foil donné sur le forum, mais en l'utilisant différemment, car le Mélange Maximal conseillé me retournait un truc un peu caca. J'ai essayé de jouer avec d'autres effets, pour tenter de ressembler à une foil standard.

Voilou

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