Analyse de la carte : Céphalalgie

• Liste des Analyses
• Proposer une Analyse

Date : 30/03/2003 à 00:00

Auteur : 0m3n

Lecture : 4905

Nombre de commentaire : 45

Voilà donc ma toutes première analyse. J'ai d'abord décidé d'analyser une carte noire, étant moi-même fan du Nécro. Ensuite j'ai cherché parmi les cartes les plus puissante, du type 1 au type 2. J'ai fini par choisir la Céphalalgie, carte aux usages nombreux et à l'efficacité redoutable. Cette carte a d'abord été éditée en Forteresse puis en 7èm édition pour le plus grand plaisir de tous ces sadique de nécromanciens. Elle est cotée à 2 €, mais est malheureusement que peu trouvable.

Elle fait désormais partie de nombreux decks de tous les types. En type 1, où elle
est le moins présente, la Céphalalgie peut-être jouée dans un deck avec entre autre : spectre hypnotiseur, hymn to tourach, mind twist etc. Egalement jouable en type 1.5 et 1.X pour des deck défausse/contrôle. Mais ca plus grande utilité se trouve bel et bien dans le type 2. En effet elle peut former un parfait couple avec de nombreuses cartes tel que : contrainte, thérapie de la coterie, chantage. Mais elle a surtout un énorme potentielle en sideboard contre une multitude de decks types comme : astroglide, / madness, psychatog, voir éventuellement un deck / aggressif avec des bâtard sauvage. Cette carte est donc une valeur sûre dans une sideboard type 2 et dans de nombreux deck noir qui ont déjà fait le preuve et qui restent ultimes. Il est également possible d'envisager un deck / avec comme base la Céphalalgie et Dévotion dévoyée en type étendu. Accompagnés de nombreux Boomerang, contrainte et pioche il peut faire des malheurs.

En plus de son extrême jouabilité, la Céphalalgie est une réelle carte à combos. Pour citer quelques exemples de combos en voilà type 1 :

Céphalalgie + Enclume du Bogardân + Underworld dreams : On voit bien là une combo que l'on retrouve
dans le genre de deck cité plus haut. Une fois les trois cartes posées, l'adversaire se prend 4 dégats par tour. Pire encore si un Mind twist sort ou un Spectre hypnotiseur traîne par là.

En type 2, je ne trouve pas de combos réellement valable, mais notez que la Céphalalgie est très efficace avec un hypnotiseur sadique, pire si on joue une touche de blanc et qu'un Cairn des esprits est en jeu.

Dernier sujet : pourquoi aimer cette carte ? Voilà donc une liste des ses points forts et faibles :

Points forts :

- Cout de mana peut élevé : 3 manas. Dont seulement un coloré et donc jouable dans un bicolore voir un tricolore ou plus.
- Excellente association avec de nombreuses cartes noires dans tous les types.
- Ne cible que les adversaires et donc jouable même dans un deck Infestation de zombies.

Points faibles :

- Bien entendu faible à des centaines de cartes tels que : naturalisation, force of will, duress etc. Mais jouée dans un bon contexte et l'adversaire ne pourrait presque rien faire (par exemple dans un deck type 1, elle peut soit être jouée au premier tour avec une simple messe noire, soit etre protégée par une contrainte ou un hymn to tourach).

Maintenant que faire de cette carte en tournois ? Si vous avez décidé de suivre mes conseils et que vous l'avez ajouté à votre sideboard ou que vous avez fait un deck compétitif dessus, alors voilà quelques conseils :

Déjà sachez qu'un adversaire peu doué sera terrifié par cette carte, alors ne vous gênez pas de bluffer en gardant une carte de soi-disant de défausse en main, alors que vous êtes dans le pétrin et qu'il a l'avantage. Il jouera plus sur la défensive et vous laissera du temps. Ensuite si elle se fait désenchanter face à une sideboard adaptée et qu'il vous reste plusieurs cartes de défausse en main, je vous conseille de les jouer pour gagner des tours afin de piocher une seconde Céphalalgie. Si vous avez joué la céphalalgie depuis votre sideboard, alors n'hésitez pas à en jouer 4. En effet poser 2 céphalalgie est vraiment monstrueux contre un Astroglide ou Psychatog. Si vous pensez arriver à gagner la troisième manche alors sortez le céphalalgie à la fin du deuxième round gagné grâce à cette carte. Comme l'adversaire va certainement faire entrer de quoi gérer cette
carte, il aura 4 cartes ou plus de mortes dans son deck, donc un avantage pour vous.

Si vous n'avez pas écouté mes conseils et que vous n'avez rien sidé contre une céphalalgie dans un deck astro par exemple, alors je ne peux rien pour vous. Si maintenant vous voulez vous protéger de cette carte, je vous propose plusieurs possibilités : jouer une simple naturalisation pour vous en débarrasser, à noter que si vous jouez en/, mieux vaut jouer le Rayon de révélation pour sa double utilité ou en / pour son flashback. Deuxième solution : jouer des confesseur voir même cairn
d'esprit pour tirer profits de la défausse. Avec deux confesseurs en jeu on annule une céphalalgie... Et le cairn peut vite bourrer.Passons à l'analyse annexe. Commençons par l'image : dans l'édition Forteresse, l'illustration de Donato Giancola représente un homme pris de convulsions cérébrales, comme la très connues carte Mind twist, en parfaite association. On distingue déjà ici la symbolique de l'immobilisation dans laquelle se trouvera l'adversaire une fois cette carte posée. Le texte d'ambiance est une citation d'Arthur Rimbaud :

"[...] Dieu qui pour deux mille ans vouas à ta pâleur, | Cloués au sol, de honte et de céphalalgies, |
Ou renversés, les fronts des femmes en douleur."

En remarque principalement la seconde phrase :

"Cloués au sol, de honte et de céphalalgies."

Cette phrase solidifie l'impression d'inactivité forcée des adversaires. C'est également cette phrase qui sera le seul texte d'ambiance de la Céphalalgie en 7èm édition.

L'image de la 7èm édition représente un être (très sexy d'ailleurs) également pris de convulsion cérébrales, allongé dans une forêt. Encore un reste du Mind twist ainsi que de la représentation du "lock" dans cette seule et unique carte.