Analyse de la carte : Srâne des morgues

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Date : 30/01/2006 à 00:00

Auteur : Slamn

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Validé par : EveilDuFou

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Morgue Thrull
Texte Anglais
Morgue Thrull
CreatureThrull

Sacrifice Morgue Thrull: Put the top three cards of your library into your graveyard.
2/2
Texte Français
Srâne des morgues
Créaturesrâne

Sacrifiez le Srâne des morgues : Mettez les trois cartes du dessus de votre bibliothèque dans votre cimetière.
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Infos sur cette Carte Magic

Edition : - 65/143
Illustrateur : Robert Bliss
Disponibilités :
StrongholdNM/MT0.50 €
StrongholdNM/MT0.50 €

Explication de l'analyse de la carte par l'auteur
Srâne des Morgues
Horreur Ornythorienne




Avez-vous déjà entendu parler d’une créature mythique, dont la puissance était aussi terrible que l’apparence ?
Si c’est peut être le cas, je doute grandement que vous l’ayez rencontrée. Car curieusement, à cette description on s’imagine un gros monstre titanesque bardé de griffes et de crocs et dont la simple présence fait trembler la terre…

Pourtant, la réalité est toute autre.

Le srâne des morgues mesure 1m37, a le dos voûté, la peau flasque, et un regard de chien battu. Et si sa dégaine d’huître amorphe ne l’empêche pas de tuer un écureuil (et encore, en le faisant mourir de rire ou de peur), il lui est plutôt difficile d’engendrer de larges entailles à coup de griffes et de cracher du feu (quoique certains savants du clan Izzet aient présenté une théorie là-dessus à base d’allumettes et de cassoulet…).
Un conseil de sages elfes fut réuni jadis sur Rajh afin de déterminer le coefficient de corrélation entre le srâne des morgues et l’ornithorynque, tant la concentration de grotesque en ces créatures tient plus de la farce divine que d’un processus darwinien scientifiquement explicable. En tout cas, une chose est sure : la puissance du srâne des morgues est véritablement terrible.
Son inutilité fut démontrée dans une thèse en XXIII volumes par la chercheuse soldevie Seoupirus de Gallie, qui fut éxécutée pour « utilisation de fonds au profit de recherches inutiles ».

Bref, tout ça pour dire que le srâne des morgues est bel et bien une créature terrible par tous ses aspects, qu’elle engendre bel et bien mort et désolation (surtout lorsqu’on en trouve un dans un booster), et qu’elle est effectivement très rarement rencontrée. Mais pas dans le bon sens.

Description sommaire

Outre son aspect repoussant, qui confère un avantage psychologique décisif sur l’adversaire, le srâne des morgues peut se targuer d’un pouvoir fabuleux : c’est une créature 2/2 pour 3. Génial, me direz vous ! Avec une capacité en plus !
Ca fait comme si on avait une 2/2 pour avec un effet pour ! Youhouuu, c’est noël !
Ouep, mais un noël version père fouettard…

Capacité

Observons l’effet du srâne des morgues :
« Sacrifiez le Srâne des morgues: Mettez les trois cartes du dessus de votre bibliothèque dans votre cimetière. »

Donc, quand on décide de sacrifier cette charmante monstruosité pour la mettre au cimetière (quelle bonne idée !), on se retrouve avec les trois cartes du dessus de notre bibliothèque allant directement à la poubelle. Sympa, non ?

Et après vérification, la carte n’a subi aucun errata. Oui oui je vous jure, ils n’ont touché à rien. Le Srâne des morgues restera donc une abomination ornythorienne ad vitam eternam…


Un specimen de Ornithorynchus anatinus
(également connu sous le nom de Oolloonamma, mallingong, boondaburra ou encore tambreet par diverses tribus Indigènes)


Dans le genre…

Avant de s’intéresser à l’utilité d’une telle *hem* capacité, nous allons nous pencher sur les autres cartes ayant l’immense privilège de posséder un pouvoir similaire.

On peut dire d’un certain coté que le srâne est, si on veut, l’ancêtre du dragage. En effet, prenons une créature ayant un dragage de 3. Si elle crève, on pourra s’amputer des trois premières cartes de notre bibliothèque pour pouvoir s’en servir à nouveau. Un petit sacrifice contre un grand service. En revanche, le srâne des morgues, lui, est absolument quelconque. Glabre, son seul pouvoir est de semer la terreur parmi les adversaires de bon goût, qui seront fatalement terrorisés par sa partie graphique. Ainsi, s’il venait à rejoindre ses ancêtres (d’ailleurs, quand on voit la tronche des hommes de néandertal par rapport aux humains actuels, il est douloureux d’imaginer les lointains ancêtres d’un srâne des morgues..), il est plus que probable que même avec un dragage de 3, il resterait sagement au cimetière en attendant d’être retiré de la partie par un nécratog ou une autre bestiole salvatrice, écoeurée par tant d’inutilité. Les dieux créateurs de l’Hadès Ehi ont donc eu le bon goût d’intégrer les effets néfastes du dragage aux srânes des morgues, ce qui évite de perdre un tour pour se meuler de trois et en plus se retrouver avec une créature pas très intelligente physiquement (entre autres) entre les mains. Et oui, produit de l’innovation technique, le srâne permet de se meuler directement tout en mettant fin à son inutile existence, faisant perdre à la fois une créature et trois cartes à son contrôleur !
Ô, merveille !

Bon, vous me direz, ça peut servir à mettre des trucs au cimetière pour pouvoir les récupérer ensuite !
Ben oui.
Mais pour ça on a enterré vivant, ensevelissement, ou du bon dragage…

Seoupirus de Gallie, dans sa thèse, avait par ailleurs émis une théorie selon laquelle les srânes des morgues auraient un mécanisme biologique s’apparentant à un autel de la démence portatif, mais centré sur son contrôleur. Cette théorie fut bien sur réfutée par ses pairs, qui se contentèrent de comparer l’utilité de l’autel et celle d’un srâne.


Ajoutez une danse des cadavres, et vous obtenez la carte qui rend dingue...



I have a dream…

Maintenant que nous savons à quel point le srâne des morgues est une carte puissante, il va falloir s’occuper de la façon de sa gestion.

Comment jouer avec cette créature ? Qu’est-ce qui pourrait rendre cet amas de défauts utile ? La pierre philosophale pourrait-elle changer le plomb de la cervelle faisandée d’un srâne en or?

Bon, soyons concret. Le srâne est une créature de type srâne (sans blague ?) ayant une force et endurance de 2 pour . On peut donc raisonnablement s’en servir pour attaquer *hem* ou pour bloquer (déjà plus pertinent).
Son pouvoir de sacrifice étant jouable après avoir infligé des dégâts, la thèse du bloqueur est donc la plus cohérente. L’archimage Larchesis écrivit un jour dans son journal intime « Hier, alors que je visitais les catacombes d’un ancien temple sur Rajh, j’ai rencontré une créature répugnante. Je l’ai éclatée d’un simple claquement de doigts, mais je me demande comment de telles bestioles peuvent vivre en supportant le propre poids de leur existence. (…) Je pense que je vais faire un décret pour interdire ça, peut être une loi les obligeant à se p’tit suicider pour leur éviter d’imposer aux autres a laideur de leur présence (s’ensuit de longues pages décrivant diverses façon d’éradiquer les srânes des morgues) ».
On peut donc en déduire que le srâne des morgues est un bloqueur plutôt faiblard, qui de fait ne protège pas très efficacement.
Son second effet peut, quand à lui, être utilisé de deux façons.
La première utilité, très très rarement utilisée, est de supporter une stratégie de masomagie. Cette magie, très défaitiste, consiste à s’auto infliger le plus d’évènements désagréables possibles pour s’annihiler avant que l’adversaire ne le fasse. Elle est la base du tristement célèbre « black suicide suicide », le deck qui n’avait jamais gagné.
La seconde stratégie consiste à utiliser l’effet en support à des cartes comme mort vivante, cauchemar récurrent, danse des cadavres, déterrement, zombification, les capacités de seuil et de dragage, brimade, ou encore réanimation. Mais bon, comme je l’ai déjà dit, on a vu plus efficace pour ce genre de decks.

Comment jouer contre ?
Hé Hé, c’est quoi cette question ?
Eh bien, la meilleure technique pour jouer contre cette créature est de ne pas regarder son image. Je vous conseille de la faire passer hors phase ou de mettre un enchantement par-dessus pour la masquer. Un seul regard sur l’image, et votre moral risque de tomber au plus bas (ce qui n’a aucune influence sur vos chances de victoire, mais qui est passablement désagréable). Pour ce qui est de ses capacités techniques, aucune importance : à priori vous n’aurez pas trop de mal à vaincre un deck jouant cette aberration…

Et en conclusion, je voudrais…

Que pouvons nous déduire de cette brillante analyse ?
Eh bien, à part le fait que le srâne tient probablement d’un hasardeux croisement entre un mollusque et un mutant pingouinidé, on peut facilement supposer que son coefficient intellectuel est plus proche de l’huître que de la truite. Son plus grand pouvoir réside dans le style graphique de son image, et peut être aussi dans la mortelle crise de rire qu’il cause aux écureuils.
On sait de source sure qu’il peut être joué dans les decks réanimators , mais on attend encore un cobaye ayant la gentillesse de bien vouloir l’intégrer à son deck, juste pour voir ce que ça fait (un peu comme quand on joue au billard et qu’on tape à fond dans la blanche, juste « pour voir ce que ça fait ». Et hop, je rentre la noire..).
Bref, dans la catégorie abomination vous connaissiez l’ornithorynque, maintenant vous pourrez également citer le srâne des morgues. Et si cette analyse a pu vous convaincre de la puissance de cette charmante créature, n’hésitez pas à l’intégrer dans votre deck « Top 8 » en combo avec votre Chaudron de glace…

Ah ouais, au fait, les combos ?



Profil Timmy, Jhonny & Spike… Choisis ton camp.



Existe-t-il une combo capable d’utiliser un srâne des morgues et de gagner dans le même deck ? Bon, je vous vois venir : interdit de se contenter d’intégrer la bestiole à un deck «jeu d’esprit » (et encore, là aussi le srâne ne sert à rien puisqu’il réduit la bibliothèque… à croire qu’il fait exprès d’être aussi inutile)

Eh bien pour vous, j’ai trouvé une super, super combo :
Kiki-Jiki, Brise-miroir+ Signal d’alarme + Srâne des morgues + Esclavagiste d’âmes + Rênes du pouvoir

Ce splendide enchaînement de cartes permet de créer un deck d’un genre nouveau, que je nommerais sobrement « le signal de l’esclavagiste Kiki-Jiki prenant les rênes d’une armée de srânes des morgues pour accéder au pouvoir » (aussi connu sous le nom de l’archétype « SEKJPRASMAP »).

Eh bien, soyons fous, je vais vous donner ma liste de l’archetype Sekjprasmap (se prononce « Sekjparsmap ») pour le dernier tournois en TC (Type collège, c’est un format spécial dans lequel les adversaires ne savent pas trop jouer et où il est mal vu d’avoir un deck un minimum compétitif).

SEKJPRASMAP, Version 1.0 [Type C]
By Slamn.

Créatures
4 Kiki-Jiki, Brise-miroir
4 Morgue Thrull
4 Oiseaux de paradis

12

Sorts
4 Signal d’alarme
4 Esclavagiste d’âmes
4 Rênes du pouvoir
1 Chaudron de glace
4 Mox de Chrome
1 Bricolage
1 Poste De Déflagration
3 Chant Bouillonnant
3 Portée du Kodama

25

Terrains
3 Estuaire pollué
4 Contreforts boisés
2 Stomping ground
2 Steam vent
2 Tombe aquatique
3 Forêts
3 Montagnes
2 Ile
2 Marais

23

Side
Les participants ayant déjà assez de difficulté à comprendre les règles, il a été décidé que le side était interdit dans les tournois en format TC.

Principe du deck : Il faut poser Kiki-Jiki, Brise-miroir et Signal d’alarme de façon à pouvoir copier n’importe quelle créature à l’infini. Vu que les deux créatures que l’on possède dans le deck (outre Kiki) sont les Oiseaux de paradis et les srânes, on va plus se baser sur les srânes que sur les oiseaux pour gagner.
Une fois un esclavagiste d’âme en jeu, on le sacrifie de façon à prendre le contrôle du tour de l’adversaire. On finit alors notre tour en gardant suffisamment de mana pour pouvoir lancer « rênes du pouvoir ». Une fois au tour de notre adversaire, on lance la combo Kiki-Jiki, Brise-miroir + Signal d’alarme pour faire une infinité de Srâne des morgues (l’horreur) et on en donne le contrôle à notre adversaire (bonheur) dont on contrôle le tour grâce aux rênes du pouvoir. Et hop, on sacrifie 679799 Srâne des morguespour leur effet. Ensuite, vous n’avez plus qu’à passer votre tour afin de voir votre adversaire fort dépourvu lorsque le moment de piocher sera venu…
Je n’ai pas pu résister à mettre un Poste De Déflagration, tutorisable à l’aide du bricolage, pour tuer l’adversaire en sacrifiant des srânes ou des oiseaux de paradis à l’aide de la Kiki-Jiki, Brise-miroir + Signal d’alarme + Poste De Déflagration.




1° L’edition

Cette carte provient de l’édition forteresse inclue dans le Bloc Tempête, qui fut selon moi l’une des meilleures éditions de magic par son coté novateur.

On peut dire sans culpabilité que le p’tit srâne des morgues faisait bien pâle figure face à des cartes telles que Mox de diamant, Reine des slivoïdes, ou encore Maniaque mogg.
C’est également dans l’édition Forteresse que sont apparues des cartes mythiques telles que pacte de la tombe, Phoenix d’écharde (base du célèbre « counter phoenix » qui fut un archétype jadis), piègepont, ou encore le vil Cor d’avidité.

L’histoire de forteresse s’inscrit donc dans le cycle de Rajh, que vous pouvez consulter en cliquant sur ce Lien

2° Le dessinateur

Robert Bliss est l’homme (je ne le connais pas personnellement, mais son prénom me pousse vers cette hypothèse) qui a dessiné la carte « Srâne des morgues ». Il est aussi à la base d’autres cartes telles que Skulking Ghost, Reanimate ou encore Cannibalize. (Cliquez ici pour voir l’ensemble des cartes illustrées par Robert)

Vous pouvez voir sur ce Lien la façon dont Robert a conçu l’illustration de Keening Banshee pour Ravinca.

Quelques images :

Polymorphisme



Banshee Psalmodiante



Infanterie Gobeline d’Elite



Et en fouillant le net, j’ai trouvé une couverture illustrée par un certain Robert Bliss.
Est-ce le même ? Oui ? Non ? A vous de juger…



Après avoir fouillé le net, il m’est apparu qu’il était impossible de trouver quoi que ce soir sur Robert, qui semble se cacher.
J’avais entendu des rumeurs comme quoi il avait été viré il fut un temps pour « Glauquisme graphique abusif », mais il semble qu’il ait réussi à revenir avec une illustration pour Ravinca, et peut être d’autres à venir dans les prochaines extentions..

3° La carte

Etude de l’image



L’illustration représente une sorte d’octogénaire grabataire et relativement amorphe d’apparence. Il tient dans ses mains un vieux balai faisant office de canne. Une observation attentive montre que le balai est entièrement marron, et on ne veut pas savoir pourquoi.
Le srâne porte un bandage autour du cou, sans doute l’âge a-t-il altéré ses vertèbres cervicales qui nécessitent désormais un support permanent afin de lui permettre une certaine mobilité ?
Ses bras osseux montrent qu’il fut jadis un athlète de haut niveau, il fut peut être même 4/4, mais les vestiges de son apogée ne lui permettent plus de tenir dans un combat trop intensif (ce qui explique son regard morne et dénué d’espoir ainsi que ses capacités minables).
Son teint pâle est en fait volontaire, car le srâne des morgues rêve d’apparaître dans une publicité pour les crèmes solaires. Il reste donc dans les morgues afin de blanchir sa peau, et ce afin de pouvoir figurer dans un spot télé « avant-après » pour vanter les mérites des crèmes Solarus. (Mais ce qu’il ne sait pas c’est que pour jouer dans une publicité, il est préférable d’avoir un charisme supérieur à 0)
Globalement, on peut dire de l’illustration qu’elle est moche. Mais c’est ce qui fait son charme.

L’histoire des srânes des morgues

Il existait jadis sur Rajh un peuple de grands bâtisseurs, les Sphateus. Ils érigèrent une grande cité, surplombée par une immense forteresse lors d’un chantier qui dura 100 ans. Maîtrisant science et magie, ils prirent très vite le contrôle de tout le plan, asservissant impitoyablement toute autre race, humanoide ou animale. Les Sphateus n’étaient pas foncièrement mauvais, sans non plus être bons. C’étaient des êtres organisés, vivant dans une société à base de Caste et aspirant à la connaissance au service de l’ordre ultime, de l’immobilisme absolu. Et un jour naquit Thoram, fils de Perrith, grand Archimage de la forteresse. Thoram était un Sphateus plein de talent, possédant une incroyable affinité pour la magie, ainsi qu’un nombre incalculable de dons pour des disciplines aussi variées que difficiles. Un être véritablement exceptionnel. Perrith assura son éducation avec ferveur, voyant en son fils une future légende vivante, il s’assura de tout lui apprendre. Thoram devint donc un Archimage hors norme, et plus encore. Sa puissance devint exponentielle, et bientôt il fut capable de voyager entre les plans, devenant un arpenteur, le stade ultime d’un Archimage.
Mais toute cette puissance lui monta à la tête, et bientôt il se mit en quête de l’immortalité. Personne ne pouvant s’opposer à lui, il décima intégralement la population de la forteresse afin d’en prendre le contrôle, et d’utiliser les cadavres pour des expériences. Mais cela ne suffisait pas, et Thoram passa bien vite à la vitesse supérieure : il recruta des apprentis afin de récupérer des corps et de les amasser dans les catacombes de la forteresse. Cependant, celles-ci furent bien vite remplies, et une solution devint indispensable.
Alors Thoram utilisa l’ensemble de ses connaissances, réunit un conseil de 765 mages, druides, nécromanciens et autres lanceurs de sorts afin de créer le plus puissant rituel jamais lancé. Plus de 400 sorts de domination furent utilisés pour s’assurer un tel nombre de participants, et le résultat fut absolument terrible. Un désastre.
Thoram avait voulu catalyser en lui toute la puissance des mages qu’il avait convoqués, afin de devenir non seulement immortel, mais également aussi puissant qu’un dieu. Ce fut un échec. La puissance qu’il s’injecta lors du rituel était titanesque, bien trop imposante pour un simple corps d’humain. C’est à peine s’il fut capable de préserver son corps de l’immense catastrophe qui s’ensuivit, et il fut totalement impuissant face au cataclysme qui s’abattit sur Rajh.
Aujourd’hui, Rajh est un plan désolé, torturé et agonisant. Des rafales de vent lacèrent les terres, et les habitants ont du s’adapter aux terribles conditions pour survivre dans l’hostilité de l’environnement. Seule subsiste des Sphateus l’imposante forteresse construite jadis, aujourd’hui occupée par un certain Wölhrajh, également connu sous le nom de l’incarmal.
Et de Thoram ne subsiste que l’engeance, dégénérée et à jamais maudite, survivant misérablement dans les morgues de Rajh.

4° Ben, euh… c’est fini.
Nous esperons que vous avez passé une agréable analyse en notre compagnie, que vous ne ferez pas trop de cauchemards cette nuit, et nous rappelons que des glaces sont disponibles dans le frigo de Magiccorp.

Tchô !
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