Analyse de la carte : Rofellos, Émissaire de Llanowar

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Date : 20/05/2005 à 00:00

Auteur : Ben-j-2004

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Ben-j-2004

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Rofellos, Llanowar Emissary
Texte Anglais
Rofellos, Llanowar Emissary
Legendary CreatureElf Druid

: Add to your mana pool for each Forest you control.
2/1
Texte Français
Rofellos, Émissaire de Llanowar
Créature légendaireelfe et druide

: Ajoutez à votre réserve pour chaque forêt que vous contrôlez.
2/1
Infos sur cette Carte Magic

Edition : - 118/143
Illustrateur : Michael Sutfin
Disponibilités :
Urza's DestinyNM/MT95.00 €
Urza's DestinyNM/MT95.00 €

Explication de l'analyse de la carte par l'auteur
1/ Introduction.

Bonjour à tous !

Et bien me voici donc pour cette 15e analyse de carte sur ce site. il s'agit de la première que je fais d'une créature légendaire, et surtout, de la première que je fais en tant que modérateur de la rubrique. Je n'en fais plus souvent, c'est vrai, mais ce n'est pas vraiment à cause de la modération que je dois assurer, mais surtout à cause du fait que les analyses, vu le niveau à atteindre maintenant, prend un temps considérable sur mon temps libre. C'est donc probablement l'une de mes dernières analyses, si pas la dernière...

Mais ne parlons pas de malheur. Voyons plutôt le bijou que je vais disséquer pour vous, aujourd'hui. Comme je l'ai dit, il s'agit d'une créature légendaire : faites donc une ovation à notre ami l'émissaire de Llanowar, j'ai nommé Rofellos !



Nous verrons donc l'utilité de cette carte, son parcours dans le métagame de l'époque et de maintenant, ses sœurs, bref, tout ce qui constitue une analyse digne de ce nom. A partir de maintenant, tout ce que je peux vous souhaiter est... une bonne lecture

2/ Analyse de la carte.

Tiens, un Elfe ! Ca faisait longtemps... Et bien oui, c'est bel et bien la race de Rofellos, qui proclame "je suis Elfe !" haut et fort, avec fierté. Il y a de quoi, puisque dans Magic, cette noble race a longtemps été très bien servie avec des cartes devenues quasi-légendaires comme les célèbres Elfes de Llanowar qu'on ne présente plus ou encore l'incroyable Prêtresse de Titania qui n'aura sans doute jamais fini de jouer des thons sans le moindre problème.

Les Elfes nous ont toujours étonné de par leur capacité à, non pas proliférer comme des malades à l'instar des Gobelins, mais produire du mana, du mana, du mana, très rapidement, pour euh... pour proliférer comme des malades, en fait (^^).

Leur rapidité de production qui nous permet de balancer des Ouragans avec le sourire et de jouer des Dent et ongle kickés (toujours avec le sourire, d'ailleurs) est par contre solidement entachée par leur grande faiblesse... rares sont ceux qui tiennent longtemps sur table, car rares sont ceux dont l'endurance dépasse 2 ou qui ont une capacité de protection... aïe (vous aurez un petit historique des Elfes dans la partie extra, donc restez avec nous surtout ! )

Mais malgré tout, notre cher Rofellos a raison d'affirmer sans honte, sans reproches, qu'il est né Elfe, qu'il est Elfe et qu'il mourra Elfe ! Ce qu'il ne pourrait pas faire s'il était demi-Elfe (clin d'œil aux fans de Tales of Symphonia )

D'autant plus que ce n'est pas un Elfe commun, Rofellos. C'est un Elfe légendaire... et le premier de tous, de surcroît... il s'agit en effet d'une des premières créatures de Magic à avoir eu plusieurs types de créature : Elfe et Légende. A noter que cela était vrai à l'époque, mais que Wizards a depuis lors instauré une nouvelle règle des légendes.

    => La Destinée d'Urza a effectivement introduit une nouvelle façon d'indiquer les types de créatures, outre bien d'autres choses, que je vais vous expliquer en détail dans la partie extra.

    => La nouvelle règle des légendes, instaurée à partir de Guerriers de Kamigawa, consiste à considérer le statut de "légendaire" comme un sur-type, alors qu'il était jusqu'ici considéré comme un sous-type de créature comme les autres. De plus, lorsqu'un même personnage légendaire était présent en plusieurs exemplaires à la fois en jeu, celui qui y était le premier survivait aux autres. Désormais, il y passent tous...

Ceux qui se seront pris la peine de lire l'info qui précède auront compris que vous ne pourrez jamais profiter de deux exemplaires ou plus de Rofellos, au même moment, en jeu. Qui a dit "Galerie aux miroirs" ? Maintenant, sérieusement, si le statut légendaire fait tout le charme d'une créature, c'est, dans la majorité des cas, un défaut. Puisque vous ne pourrez profiter que d'un exemplaire de la carte en question une fois en jeu.

Les créatures légendaires un tant soit peu intéressantes dans la stratégie du deck gênent de toute façon quand elles sont trop nombreuses dans ce deck, puisque la plupart d'entre elles seront quasiment des cartes mortes une fois en main. Alors que vous pouviez avoir pour le même prix une carte intéressante. Autrement dit, il faut libérer le passage : d'où la nécessarité de mettre un maximum de deux ou trois exemples de Rofellos dans votre deck

C'est dommage, car Rofellos, on aimerait bien en mettre une dizaine si c'était possible, d'exemplaires dans son deck. Pourquoi ? Et bien déjà, parce qu'il ne se limite pas au statut de 1/1, mais bien de 2/1. Un Elfe un peu plus agressif que les autres, en gros. Qui défie les Gobelins. Qui pique méchamment les jeux contrôle. Etc.

Mais son coût de mana étant de , ce n'est pas vraiment son côté agressif en tant qu'Elfe qui nous intéresse. En effet, dans le genre, il y a beaucoup mieux... non, c'est autre chose qui nous intéresse chez Rofellos. Il s'agit de sa capacité qui, il faut bien le dire, est réellement hors du commun !

    : ajoutez à votre réserve de mana pour chaque forêt que vous contrôlez.

Les forêts sont donc, à l'instar de leurs cousines les montagnes (), les marais (), les îles () et les plaines (), des terrains basiques. Ces terrains, parmi les cartes les plus importantes pour jouer à Magic, ont le rôle de producteur de mana, fondamental pour jouer des sorts. Les terrains sont aussi, depuis très longtemps dans Magic, les seules cartes que l'on autorise à mettre en plus de quatre exemplaires dans un même deck, à une exception près.

Il n'est donc pas rare, dans un deck mono-vert ou clairement basé sur le vert, de voir près d'une vingtaine d'exemplaires de forêt présents. C'est normal, c'est une carte on ne peut plus basique et en même temps on ne peut plus utile. Et en jeu, il n'est pas rare de voir en milieu de partie trois, quatre, cinq, voire même six forêts ou plus sous le contrôle d'un même joueur.

Et c'est ça qui fait toute la puissance de Rofellos : sa capacité permet de doubler le mana vert fondamental à votre deck, du moins celui produit par vos forêts. Si tant est que votre source de mana unique, ce sont les forêts, vous ajouterez quatre manas à votre réserve au lieu de deux. Six au lieu de trois. Quatorze au lieu de sept !!!... et ainsi de suite. Il faut malheureusement préciser que les forêts adverses ne comptent en aucun cas, il s'agit des forêts que vous contrôlez. Vous ne produirez donc pas plus de mana si votre adversaire joue vert ou non...

Nous l'avons donc, l'intérêt de Rofellos : c'est un énorme producteur de mana. Il produit comme un porc !!! Sa présence, si jamais l'adversaire a le malheur d'oublier de s'en occuper, signifie l'arrivée imminente d'un gros thon ou d'un sort à X qui va faire très mal. Rien que pour montrer ses talents de producteur, imaginez que le nombre de forêts moyen que vous contrôlez est de 2-3. La quantité de mana moyenne produite par Rofellos sera donc de 2-3, soit son coût de mana et même plus !... et Wizard a l'habitude de bannir les permanents qui sont capables de produire plus de mana que leur coût.

    => Rofellos, sur une liste rouge ? Non. Puisqu'il n'est seulement que potentiellement capable de produire plus de mana que son propre coût de mana, et seulement sous certaines conditions, alors que les cartes bannies pour cette raison le sont puisqu'elles produisent sous peu de restrictions, comme l'Anneau solaire par exemple.

    => De l'intérêt de produire autant de mana aussi vite. Magic est notamment basé sur un rapport plus ou moins égal entre la puissance de la carte et son coût en mana. Ce qui fait que les joueurs sortent, théoriquement bien sûr, des cartes de même puissance au même moment de la partie, ce qui assure un certain équilibre. C'est cela qui rend si intéressant les gros producteurs de mana, car la balance penche à ce moment vers votre côté. Bien sûr, tout ce que je dis n'est vrai que sur le papier, car je ne tiens pas compte des stratégies de decks différentes qui utilisent le mana d'une manière différente...

Maintenant, Rofellos est rarement dangereux pour un adversaire qui sait gérer les dangers...
Pourquoi ? Vous allez me dire. Tout simplement, parce que deux mauvais facteurs rentrent en jeu :

Rofellos est soumis au mal d'invocation, une maladie ne touchant que les sorts d'invocation (créatures) et les créatures-artéfact. Elle consiste à empêcher les créatures (dépourvues de célérité, bien sûr) d'attaquer ou de s'engager à partir du moment où elles arrivent en jeu jusqu'au début de votre prochain tour. Et Rofellos n'ayant pas la célérité, c'est gênant d'attendre un tour puisqu'il sera pendant longtemps rélégué au rang d'Elfe faible et parfaitement inutile.

Ce qui nous amène à son autre défaut, une excessive fragilité : une créature verte avec une endurance de 1, un coût en mana plutôt petit et aucune capacité de protection... qui dit mieux ?

Tout cela fait que l'adversaire, avec le plus petit de ses blasts, contres ou autres anti-créatures, aura tout le temps en un voire plusieurs tours de se débarasser de ce futur gêneur et l'empêcher ainsi de produire le moindre mana. Votre Rofellos ne vous aura donc servi à rien. D'où l'utilité de le protéger parfois, ou de malgré tout prévoir plus d'exemplaires pour remplacer le premier en cas d'imprévu.
Des Rofellos de remplacement, si vous voulez

Il n'est donc pas interdit du tout de rendre votre Rofellos inciblable, avec une Cape de frémisoie par exemple. Et rien ne vous empêche non plus de donner un petit coup de pouce à sa capacité en tutorisant des forêts, certains d'entre vous auront certainement déjà pensé à des cartes comme les Elfes des bois bien évidemment... n'oubliez pas que dans ce cas précis, une forêt de plus en jeu signifie deux manas verts de plus à votre disposition. Et ce n'est pas rien, croyez-moi.

En conclusion, Rofellos est une créature incroyable qui est capable de produire des quantités phénoménales de mana avec comme seul coût son simple engagement. Mais ce même engagement est gênant à partir du moment où il vous faut attendre la fin du mal d'invocation pour mettre sa capa à profit. Et le mince fil qui retient Rofellos à la vie n'arrange pas les choses... malgré tout, sa capacité, une fois utilisable, est d'une telle productivité qu'on ne peut presque remarquer que cela quand on admire cette magnifique carte. Une légende donc, et dans tous les sens du terme.

3/ Jouer pour - jouer contre.

Jouer pour



Déjà, ce qui est évident, c'est que Rofellos se doit d'être utilisé dans un deck mono-vert ou utilisant en grande majorité le vert. Sa présence dans des decks stompy classiques est finalement un choix qui n'est pas optimal, en sachant que les stompies produisent bien assez de mana pour s'auto-suffire.

Une version bourrine de ces même decks stompy pourrait par contre bénéficier d'un grand avantage en utilisant Rofellos, puisque celui-ci, outre son statut de bestiole qui pique bien à l'instar de ses copines, permet de jouer le plus facilement du monde des gigantesques thons qui font très mal, cf. Elémental d'épines et autres Enfant de Gaia...

    => Le vert est connu pour ses énormes thons, mais il possède aussi d'autres cartes aussi chères que puissantes, notamment de contrôle. On ne présente plus des cartes comme la Croissance sclérosée, Sous la charrue... mais aussi des cartes de dingue comme l'Ermite fêlé (^^). Et Rofellos nous permet de jouer ces cartes avec une grande simplicité en mono-vert !

Et finalement, nous ne pouvons pas oublier les decks Elfe, mon archétype préféré après Weenie White, je sais vous vous en foutez, mais je le précise quand même
Rofellos étant un Elfe, coûtant peu et produisant autant de mana que Bush de conneries, il a sa place dans ces decks où, en compagnie de sa petite amie la Prêtresse de Titania, il fait tourner le deck à une vitesse incroyable.

Jouer contre



Comme je l'ai dit, Rofellos est d'une fragilité affligeante. Cette parie sera donc d'une simplicité affligeante... avec la présence actuelle de Rofellos en type de tournoi étendu, je ne citerai bien sûr que des exemples actuellement présents dans ce même type.

En noir :

Je commence par cette couleur puisque la gamme de solutions est énormément variée.
Vous pouvez déjà vous débarrasser de Rofellos avant même sa venue en jeu, j'ai nommé la défausse. Entre Ostracisme, Détresse, Thérapie de la coterie, il y a vraiment le choix ! Une fois Rofellos en jeu, vous pouvez l'éliminer avec une simple Terreur, un Obscur bannissement, une Faiblesse, j'en passe et des meilleures...

Eradication rigoureuse est un exemple de carte particulièrement efficace contre Rofellos, que ce soit pour l'éliminer lui et tous ses clones, mais aussi pour virer toutes les forêts du deck, en ayant préalablement animé l'une d'entre elles avec une Bombe à sortilèges vitale ou autre... le noir, pour peu qu'il soit équipé un minimum, se débarassera donc très facilement de Rofellos.

En rouge :

Le rouge et ses blasts ne feront qu'une bouchée de ce pauvre Rofellos...
Quelques exemples, un simple Choc, un Mogg fanatique, un Sinistre lavamancien, dans l'optique bien sûr de ne pas gaspiller trop sur une créature qui crève à la moindre étincelle... sa petite endurance ne lui laisse que peu de chances face à cette couleur.

Se la jouer casse-terrains est bien sûr très efficace également. Outre les classiques Pluie de pierres, Pluie en fusion et autres, on peut adopter le système B = bourrin en y allant de bon cœur avec un Sillage de destruction !!!

En vert :

Vous êtes face à Rofellos alors que vous jouez un deck de sa couleur. Pour le tuer, il n'y a pas trente-six solutions : faute d'anti-créatures, il faut le provoquer. Avec un Serval krosian, par exemple. Vous pouvez aussi casser les forêts adverses, comme avec une Etreinte de l'hiver.

Mais vu que vous jouez dans ce cas vert vous aussi, une technique plus efficace consiste à vous la jouer aussi rapide, voire plus, que votre adversaire. En utilisant donc vous aussi de très bons accélérateurs de mana. Si tant est que l'on reste dans les decks verts bourrins que l'on a l'habitude de voir, ce sera au plus rapide... mais malgré tout, un moyen très simple de supprimer Rofellos consiste à en jouer un vous aussi

En blanc :

Deux sorts génériques en blanc sont efficaces contre Rofellos : déjà, il y a la Colère de Dieu, évidemment... mais il y a aussi l'Armaguedon qui supprime pour un moment les forêts adverses. Le temps qu'un nombre normal de forêts de remplacement soit revenu, vous aurez eu le temps de vous développer sans être gêné, du moins par l'Elfe lui-même.

A part ça, utiliser une Arrestation est une idée, pour empêcher Rofellos de nuire dans tous les sens du terme. Mais le blanc est finalement une couleur assez démunie contre ce genre de créatures en étendu...

En bleu :

Rofellos n'étant nullement imunisé aux contres, profitez-en, un simple Contresort, Retrait d'âme, une Fuite de mana, etc. etc. Si jamais il devait arriver en jeu, vous pouvez toujours vous occuper de lui en le "bounçant", c'est-à-dire en le remettant dans la main de son propriétaire. Avec une Désinvocation, un Boomerang,...

Contre Rofellos, les "snipers" qui pullulent en bleu (mais en rouge aussi) sont très efficaces. Pour ceux qui ne connaissent pas les snipers, en voici quelques exemples et ils comprendront : Sorcier sybarite, Faeries piquevent, Marchefeu souk'ata (pas étendu mais sympa),...

Quelque chose d'important à préciser, c'est que la capacité de Rofellos est une capacité de mana, il est donc parfaitement impossible de la contrer avec quoi que ce soit, genre Asphyxie. Une capacité de mana ne passant pas par la pile, il est impossible de jouer quelque chose en réponse...

En artéfact :

Je vais être concis, deux artéfacts sont très efficaces : d'une part bien sûr la très célèbre Masticore, et d'autre part la Bombe à sortilèges de pyrite. Je sais, elle nécessite du mana rouge. Mais là n'est pas la question

4/ Cartes ressemblantes.

Je sais pas vous, mais moi, je sens que cette rubrique va être particulièrement gratinée...

Déjà, une carte ressemblant fort à Rofellos, c'est... Rofellos (^^). Bon, un petit mot d'explication tout de même pour les jeunets qui doivent croire que je me suis soudainement mis à Yu-gi-oh : c'est une carte Vanguard, de la série du même nom. Des cartes spéciales ne nécessitant aucun coût, simplement elles sont placées en début de certaines parties sous le contrôle d'un joueur et apportent des avantages comme des inconvénients au jeu. On ne peut les détruire. Enfin, tout ce que je dis n'est peut-être pas vrai, je dois dire que ma connaissance en Vanguard est légèrement limitée...

Ici, c'est une Vanguard du nom de Rofellos, censé être le même que celui que j'analyse présentement (même si on dirait son papa ). Il a exactement la même capacité que la Fécondité (mais l'adversaire n'en profite pas), c'est-à-dire que vous pourrez piocher une carte à chaque fois qu'une de vos créatures passera de vie à trépas. Un avantage intéressant, mais lourdement entaché par le fait que vous ne piocherez que cinq cartes au lieu de sept au début de la partie, et que vous n'aurez qu'une taille maximum de main de cinq cartes à la phase de défausse. Par contre, vous commencerez à 24 points de vie.



Une carte aussi très ressemblante est Eladamri, mais d'une autre manière que la première : un même coût de mana, et le statut de légendaire. Seulement, notez bien qu'Eladamri n'est pas un Elfe ! Il booste (traversée des forêts) et protège (inciblabilité) les Elfes, mais n'en est pas un lui-même...



Pour être avec Rofellos la seule vraie Elfe légendaire dans Magic, Glissa Cherchesoleil fait forcément elle aussi partie des cartes ressemblantes. Maintenant, pour être franc, il n'y a que ça de ressemblant...
Ses capacités n’ont réellement rien à voir avec Rofellos : l’initiative et une capa de destruction d’artéfacts…



Voici un autre Elfe très ressemblant à Rofellos de par sa capacité à produire mass mana par un simple engagement, mais ici c'est particulièrement en tribal Elfe que c'est efficace : la Prêtresse de Titania (j'adore cette carte. C'est ma préférée. Si son analyse actuelle n'était pas signée de la main d'un ancien Webmaster du site, j'avoue que je ne me gênerai pas...). En effet, la Prêtresse ajoute non pas par forêt, mais par Elfe en jeu.



Ensuite, un Elfe très célèbre, assez ressemblant à Rofellos de par sa force et endurance de 2/1 et sa capacité puissante activée par un simple engagement : le Chercheur de trouées de ciel. Il n’ajoute pas de mana, mais dégage une créature au choix. Mais en dégageant une créature comme Rofellos, c’est comme s’il produisait autant de mana… un bon Elfe, décidément.



J'ai mis beaucoup de cartes ressemblantes... mais même si Rofellos a beaucoup de sœurs plus ou moins proches, sa capa est, elle, assez unique...

5/ Parcours de la carte.

Malgré sa très grande qualité, Rofellos n'est malgré tout pas une carte qui s'est montré très présente dans le métagame de l'époque et d'aujourd'hui. Déjà, une contrainte assez... euh... contraignante l'éjecte automatiquement d'un nombre assez élevé de decks : Rofellos n'est jouable que en mono-vert ou dans des decks s'y apparentant fortement, comme j'ai déjà dû le dire dans cette analyse. Et même si c'était une couleur jouée dans le format standard tempête-urza et urza-mercadia (mais un peu moins actuellement, en étendu), c'était loin d'être la couleur dominante de l'époque...

On lui préférait en effet le bleu, couleur de dingue dans le bloc urza, qui après avoir pulvérisé le format une première fois sous la forme du terrible deck Académie, affronta les tout aussi terribles bannissements de Wizards qui cassaient complètement le deck en le vidant presque à 50%, pour ensuite renaître en s'aidant des artéfacts pour fonder le deck Tinker et à nouveau pourrir le format

On lui préférait aussi le noir, couleur plus présente en tempête-urza mais qui domina assez bien le format tout en le dénaturant pas trop... on se souvient des decks suicide et shadow...

On lui préférait enfin le rouge, couleur du sligh, particulièrement favorisé à l'époque vers tempête-urza, et s'acoquina lui aussi avec les artéfacts pour fonder le deck Welder, le frère du Tinker.

Résultat (^^) :



J'avoue que j'exagère un peu sur ce dessin, en effet, quelques decks importants l'ont utilisé dans une assez bonne place...

=> Deranged Hermit

Un deck basé sur l'Ermite fêlé, ou plutôt des decks devrais-je dire. Il suffit simplement de le jouer le plus vite possible, d'où l'utilité d'un Rofellos à ses côtés, mais parfois aussi le plus souvent possible... sachant que le résultat est toujours très proche : inonder un adversaire avec des jetons écureuils tout mimis mais qui font bobo ! Ce deck a subi de nombreuses variantes : de "snap", un deck combo basé sur la carte du même nom à Oppo-Squirrel, deck contrôle tirant profit d'un grand nombre de créatures en passant par Trinity, un genre de deck mono-vert. Mais excepté Trinity, ces variantes, contenant d'autres couleurs dont surtout le bleu, ne se servaient qu'assez peu de Rofellos.



=> Mono-vert contrôle

A ce stade-ci, on ne parle plus d'archétype mais de classique. En effet, à l'instar du suicide et du weenie-white, le mono-vert contrôle a existé sous des formes nombreuses et variées un peu partout pendant Magic (encore même actuellement en format standard et étendu...). La version à laquelle Rofellos a participé utilisait des cartes dont j'ai déjà un peu parlé dans la partie jouer pour. L'une de ces cartes, c'est Sous la charrue, horrible carte de contrôle qui ralentit un adversaire pendant deux tours tout en lui baissant sa base de mana. Son seul défaut étant son prix, Rofellos était là pour la jouer très tôt. Même chose pour les nombreux casse-terrains qu'utilisait ce deck et qui coûtaient un minimum de 3 manas. Ce deck finissait à l'aide d'une Masticore et à nouveau, Rofellos était là pour que la capa de destruction de créatures de la Masticore soit efficace...

Vous aurez un exemple de deck mono-vert contrôle dans la partie decks.



=> Elfe !!!

J'entends déjà les cris des fans de nos chers amis de la forêt, mais calmez-vous donc
Eh bien oui, ce n'est pas très étonnant, Rofellos a entièrement sa place dans un deck elfe, car comme je l'ai déjà dit, il s'y adapte parfaitement de par son faible coût de mana, son aptitude à générer une quantité vertigineuse de mana et une force/endurance appréciable pour un Elfe. Seulement, excepté en bloc Carnage d'il y a quelques temps, les decks elfe n'ont jamais été réellement des archétypes. Si les formats étendu et legacy [T.1,5] actuels s'y adaptent, les decks tribaux qu'on a l'habitude de voir sont plutôt les Gobelins... jouer elfe, c'est donc plus pour le fun.

Vous aurez un exemple de deck Elfe de type legacy dans la partie decks.



Et ça s'arrête déjà là pour le parcours de Rofellos dans l'univers des tournois ! Bien qu'il soit une carte aussi excellente que surcotée, il n'a que peu participé au métagame. Ce qui nous amène à conclure que les tournois sont loin d'être tout dans Magic ; la qualité est partout, il suffit de la trouver...

Bien, je me rappelle à moi-même qu'il s'agit d'une analyse et non d'un débat philosophique
Quoiqu'il en soit, voyons donc tout de même les autorisations de Rofellos en tournoi pour clôturer cette partie... qui changeront d'ailleurs en octobre 2005 comme vous pouvez le voir.

Les autorisations de Rofellos en tournoi :
Maintenant :
Type 1 [Classique] : Autorisée
Type 1.5 [Restreint] : Autorisée
Type 1.X [Etendu] : Autorisée
Type 2 [Standard] : Interdite
Octobre 2005 :
Type 1 [Classique] : Autorisée
Type 1.5 [Restreint] : Autorisée
Type 1.X [Etendu] : Interdite
Type 2 [Standard] : Interdite

6/ Combos

Nous voici déjà dans la partie combos !
Et Rofellos, s'il n'est pas ce qu'on appelle communément une carte à combo, il est malgré tout à la base de quelques-unes plus ou moins intéressantes. En voici tout d'abord une très, très bonne :

Rofellos, émissaire de Llanowar + Bâton de domination + 5 Forêts (au moins)



Voici l'explication en détail.
Tout d'abord, ne retenons que deux capacités du bâton :

    : Dégagez le Bâton de domination.
    , : Dégagez la créature ciblée.


Avec les 5 forêts que vous contrôlez, Rofellos ajoute cinq mana verts lorsque vous activez sa capacité en l'engageant. De ces cinq manas, vous en utilisez trois pour dégager Rofellos avec la capacité du bâton. C'est alors le bâton qui est engagé.

Des deux mana verts restants, vous en utilisez un pour dégager le bâton grâce à son autre capacité. Il vous reste donc et à la fois Rofellos et le bâton sont dégagés. Vous êtes donc au point de départ, avec un mana en plus, la boucle est bouclée.

Résultat : mana vert infini. Mais ce n'est pas tout. Effectivement, les autres capacités du bâton sont alors à votre disposition. Vous avez donc un contrôle quasi total de la partie, engagez et dégagez autant de créatures que vous le voulez quand vous le voulez, piochez à volonté, quant à vos points de vie, vous n'aurez qu'à déterminer leur nombre
Tout cela, avec deux cartes et une poignée de terrains basiques...

En voici une autre, moins efficace mais tout de même assez intéressante, de flo275 :

Rofellos, émissaire de Llanowar + The Tabernacle at Pendrell Vale + Révolte de la nature



Il faut de préférence que tous vos terrains soient des forêts (à l'exception bien sûr du Tabernacle !)...

Le rôle de la révolte est de faire en sorte que l'adversaire aie un peu à choisir entre ses terrains et ses créatures, car le Tabernacle exige à partir de ce momentaussi de ces "terrains-créatures" un entretien. Même s'il n'a que des terrains, pour les garder, il lui faudra, sauf exception, tous les engager...

Mais vous me direz que je suis tout autant dans la merde ! Non, et c'est là qu'intervient Rofellos : par un simple engagement, il paie l'entretien de toutes vos forêts. Généralement, dans un deck ayant quelque aisance au niveau du mana (ce qui n'est pas compliqué chez les Elfes), vous n'aurez pas difficile à faire ce que votre adversaire ne saura pas faire

7/ Decks.

Si vous avez eu l'élémentaire courtoisie de lire la partie parcours de la carte, vous saurez que les deux decks que je vais vous présenter ici sont ceux que je vous ai promis dans cette rubrique...

Je commence donc par un deck elfe que j'ai posté il y a près de cinq mois sur ce site, il s'agit du deck que je préfère parmi tous ceux que j'ai postés. Il vient de subir deux stupides 0 qui font sérieusement descendre sa note... enfin, ça me touche pas plus que ça, mais ça fait tache quand même... donc si un modérateur des decks passe par là, ce serait sympa de sa part d'aller y faire le ménage pour moi
Enfin bref, voici le deck :

Ultimate Elf Legacy



Je me lance donc une énième fois dans l'explication de ce deck...

Comme je l'ai dit, le propre des Elfes est de produire énormément de mana très, très rapidement. Dès le début, les Elfes de Llanowar accélèrent légèrement mais sûrement la venue du reste. Et le reste, c'est quoi ? C'est encore du mana. Avec bien sûr Rofellos et la Prêtresse de Titania, et encore bien d'autres choses. Ce qui fait une moyenne de 10 manas disponibles au tour 3-4. C'est amusant, mais c'est un peu idiot dans la mesure où, malgré les nombreux Elfe guerriers, boosteurs de mana ou sorts à X, on a trop de mana et pas assez de puissance de frappe.

Le problème des decks Dent et ongle, c'est totalement le contraire. Une énorme puissance de frappe, avec des colosses et autres énormes thons qui font trembler la défense adverse, mais une production assez poussive de mana.

La solution consiste donc à combiner ces deux types de deck : la rapidité de mana des Elfes et la puissance de T&N. Voilà l'essence même du principe de mon deck.

Ce deck est capable d'envoyer au combat tour 4 deux colosses 11/11, piétinement, indestructibles.
S'il ne le fait pas, ce sera plutôt quatre sentinelles 2/3 qui deviendront 5/6 grâce à, au choix, envahissement ou ce cher Kamahl.

Mais un autre bras très important du deck, c'est la bâton de domination, petit bijou qui permet au jeu de tirer profit du combo dont je vous ai parlé et qui, par ailleurs, fonctionne aussi très bien avec la prêtresse. En conclusion, vous aurez les colosses, des elfes boostés, ou la combo infinie, et dans les premiers tours

Mais ce deck souffre malgré tout d'un grand défaut : il gère difficilement les saloperies adverses... c'est là qu'intervient la réserve qui ralentira éventuellement les contres, artos ou enchantements gênants, aggro, et prévoit les mises au cimetière des cartes-clé... je pense aussi à mettre une Masticore en side pour gérer les créatures ou faire combo avec Kamahl pour détruire les terrains !

Voilà en gros.

Passons donc au deuxième deck, cette fois-ci il n'est pas de moi mais d'echo.

Mono Green Control



Ce deck contient en gros deux sortes de cartes.

Les producteurs de mana, petits ou gros. Rofellos fait bien évidemment partie des gros, les petits étant des créatures peu chères ou gratuites ajoutant généralement et accélérant ainsi le début de partie. Rofellos, lui, épaulé du monstrueux Berceau de Gaia, facilite l'arrivée des grosses cartes de contrôle et aide aussi le jeu à bien tourner de votre côté malgré l'enchevêtrement de câbles.

Les cartes de contrôle, quant à elles, sont composées en grande partie de casse-terrains qui ralentissent le mana adverse. Mais à côté d'eux, on a les cartes bien lourdes de contrôle qui coûtent cher : l'enchevêtrement de câbles qui engage presque tout chez l'adversaire, la croissance scélrosée et sous la charrue qui lui font perdre deux à trois tours.

Résultat : grâce à tout votre mana, vous vous développez sans trop de problèmes tandis que l'adversaire essaie de se dépétrer des câbles
Tout cela permet l'arrivée très simple de la Masticore, le kill, qui avec quelques manas détruit ce qui reste chez l'adversaire et le termine à grands coups de griffe.

Personnellement, j'adore ces deux decks, le dernier unissant réellement qualité et classique, ce que j'apprécie particulièrement. C'est sur ces mots que je clôture cette partie.

8/ FAQ.

— Une Taiga peut-elle faire gonfler la capa de Rofellos ?
— Bien sûr, au même titre que tous les autres bi-terrains comptant à la fois pour une forêt et un autre terrain basique (Savane, Bayou, Ile tropicale). Puisque c'est à la fois une forêt et une montagne, c'est une forêt.

— Rofellos compte-t-il les forêts engagées ou celles de l'adversaire dans sa production ?
— Rofellos compte les forêts engagées, que vous contrôlez en tout cas, et c'est ça qui fait toute sa puissance. Par contre, il est bien précisé que c'est les forêts que vous contrôlez qui sont comptées...

— J'engage Rofellos pour sa capa. Si en réponse, mon adversaire me tue un terrain, combien Rofellos ajoute-t-il ?
— On ne répond pas à la capa de Rofellos, puisque c'est une capacité de mana et que donc elle ne passe pas par la pile

— À combien puis-je l'obtenir ?
— Elle est disponible à 13 € 50 sur mc et 10 € sur Magic-ville. Mais à l'échange, je pense que 7-8 € est un prix raisonnable, ainsi que de l'échanger contre une bonne rare genre Recteur de l'académie ou Multani, maro-sorcier...

9/ Conclusion.

    Elfe 2/1 au lieu de l'habituel 1/1 !
    Ne coûte que !!
    Capa plus que monstrueuse !!!
    Très, très fragile...
    Utilisable presque uniquement en mono-vert...

Et bien voilà, me voici au terme de cette analyse technique, j'espère que je n'aurai rien oublié et qu'elle vous donne l'envie de lire la suite...

Mon but était surtout de vous faire prendre conscience, pour ceux qui n'en étaient pas encore convaincus, de la puissance démesurée de cette carte. Et bien sûr, de la faire découvrir à certains qui ne la connaissaient pas encore…

Ce qui nous attend maintenant, ce n'est autre que l'analyse extra, place au fun et à la détente !1/ Edition.

Je vous préviens, c'est la première fois que ça m'arrive que deux cartes en suivant que j'analyse sont de la même extension. J'essaierai donc de varier un peu ce que j'avance, mais ça risque d'avoir l'air copié/collé de ma dernière analyse...

Bref, Rofellos est donc paru dans une seule extension en octobre 1999, au milieu de 142 autres cartes.
Il s'agit bien sûr de la Destinée d'Urza !



La Destinée d'Urza est l'une de mes extensions préférées. Déjà, elle provient de mon bloc préféré, le bloc Urza, d'où proviennent l'incroyable Epopée d'Urza et l'Héritage d'Urza, deux autres de mes extensions préférées

Ce bloc est tout bonnement génial, déjà de par son niveau moyen de cartes qui dépasse de loin la moyenne... on ouvre un booster de n'importe laquelle de ces trois extensions, et il y a neuf chances sur dix qu'on tombe sur un spoiler et la moitié des cartes qui y sont parfaitement jouables... en même temps, ces cartes gardent cette âme du début de Magic qui pour moi est parfaitement indécelable dans les blocs qui ont suivi. C'est çà qui me fait apprécier, ainsi que bon nombre d'autres joueurs, le bloc Urza.



Mais la Destinée d'Urza et l'édition qui la précède, à savoir la sixième édition, apportent malgré tout mass de changements, surtout dans les règles. Ils étaient destinés notamment à simplifier quelque peu le jeu et attirer ainsi plus de monde...

La règle des continuous artifacts est tombée à l'eau. Qu'est-ce qu'un "continuous artifact" ? C'est tout simplement un artéfact dont la capacité n'est ni déclenchée (elle ne s'active pas à un moment précis), ni activée (elle ne possède pas de capacité nécessitant un coût d'activation). Elle est continuellement activée, ou plus simplement continuelle : son effet est toujours activé. Et la règle précisait que l'artéfact devait être dégagé pour que sa capacité fonctionne. C'est cette règle qui a été abolie. Ainsi, comparez la Mine rugissante en cinquième édition et cette même mine en sixième édition, un très bon exemple pour ce faire. Vous voyez que la version plus récente précise que la mine doit être dégagée...

Les interruptions et sources de mana ont disparu pour ne laisser plus place qu'aux éphémères dans la grande famille des sorts jouables à n'importe quel moment de la partie. Ainsi, les contresorts de tout poil sont devenus des éphémères ; voyez donc le contresort basique avant et après ce changement...

Au niveau des nouveaux concepts, et bien on a d'abord et surtout l'apparition de la célérité ! Enfin, apparition, seulement du mot-clef "célérité", car la capa en elle-même est très ancienne... elle permet aux créatures qui l'ont de ne pas avoir le mal d'invocation. Le mal d'invocation est une sorte de maladie (^^) qui touche toutes les créatures (sans la célérité bien sûr) et qui les empêche d'utiliser une capa nécessitant leur engagement ou d'attaquer jusqu'au début de votre prochain tour. Alors qu'une créature avec la célérité peut le faire directement. Avant ce mot-clef, on a eu de tout : de "cette créature peut attaquer le tour où elle arrive en jeu" à "cette créature n'est pas affectée par le mal d'invocation". Elle a été vaccinée lol, je sais c'est pas marrant
Comme bon exemple, on a le Champion kelde.

Pour les mots-clefs dans cette extension, c'est tout, sachez juste que la Destinée d'Urza a repris les concepts d'écho et de recyclage provenues tout droit de ses deux sœurs du bloc Urza. Par contre, pour les concepts, on ne s'arrête pas là :

Les sorts de type rigoureux ont été édités, un simple cycle de cinq rituels et éphémères, qui consiste à virer une carte d'un type spécifique et aller chercher partout dans la bibliothèque, la main et le cimetière du contrôleur toutes les cartes du même nom et les virer avec... plutôt vicieux ma foi, l'Oppression rigoureuse en fait partie. Sachez aussi que ce cycle a été réditée (à ma grande surprise pour ma part) en Traîtres de Kamigawa !

Les sorts et créature dont la capa nécessite que vous révéliez des cartes d'une même couleur de votre main. Plus vous en révélez, plus ce sera puissant. Pour que vous compreniez mieux, un très bon exemple : l'Ouvrier métallurgiste !



Côté tournois, métagame et niveau général des cartes, il y en a beaucoup qui faisaient la moue parce qu'ils ne voyaient pas la même qualité qu'en Epopée d'Urza, mais bon, quand on y regarde de plus près, il y a tout de même beaucoup de cartes qui sont très bonnes, voire excellentes, voire carrément qui ont défrayé la chronique... alors bon ! Les voici donc :

Pour ne pas trop me répéter, je vous ai épargné la carte la plus cotée à la sorte de l'extension ainsi que la première qui a été bannie... je l'ai déjà dit, ça suffit maintenant !!! Bon, sinon, je pense en avoir assez dit là-dessus. Passons donc à l'illustration !

2/ Illustration.



Alors là, comment dire... plus Elfe que ça, tu meurs !!! Voici bien un très zouli stéréotype de nos amis de la forêt. Déjà rien que parce que Rofellos se promène dans une forêt, lol. Enfin, pas n'importe quelle forêt. Je n'en suis pas encore à la storyline, je n'ai donc aucune idée s'il s'agit d'Argoth ou de Yavimaya ou quoi que ce soit d'autre, enfin quoiqu'il en soit, c'est splendide...

Apparemment, il est dans une clairière, dont les différents effets de couleurs et de lumière sont magnifiquement bien rendus. L'omniprésence du mauve, même si ce n'est pas ma couleur préférée, n'est personnellement pas pour me déplaire, et son mariage avec le vert donne très bien. Les splendides rayons solaires qui passent à travers le toit de feuilles me donnent envie de reprendre les commandes des Elfes de la Nuit et d'aller casser à nouveau de l'Orc dans Warcraft
On voit que Rofellos emprunte un passage (peut-être naturellement) débroussaillé et débarrassé de mousses et buissons en tout genre. On dirait presque un jardin...

Rofellos lui-même a les classiques oreilles pointues des Elfes (ou des Kokiris, au choix, mais ceux-là ne sont jamais adultes donc c'est impossible...), les cheveux longs qui chez lui sont noirs mais qui souvent aussi sont blonds chez ses frères (voyez donc Legolas dans le Seigneur des Anneaux !). Il est habillé des tout aussi classiques vêtements elfes en cuir, ornés de coutures bien de chez eux et de nombreuses inscriptions runiques... mais lol quoi, si ça c'est pas du Tolkien... ah oui, j'allais oublier, il possède un couteau dont le fourreau est sur sa hanche gauche. Ce qui tend à prouver que notre cher ami est donc droitier.

Voici deux autres illustrations où l'on voit Rofellos, respectivement le Cadeau de Rofellos et la Coupe de bois natté, deux belles bouses mais bon ce n'est pas la question.



L'illustrateur est Michael Sutfin (tiens je l'avais encore jamais fait celui-là ^^), illustrateur assez connu de Magic, ayant commencé vers la fin du bloc Tempête/début du bloc Urza, et continuant encore sa route aujourd'hui... il est quand même l'auteur d'une cinquantaine de cartes
Il a illustré quelques cartes très célèbres, voici une petite sélection :


Spirale temporelle, Epopée d'Urza


Marché selon Yaugzebul, Destinée d'Urza




Ange exalté, Carnage




Toupie de divination du Sensei, CoK

Je n'ai pas réussi à trouver le site de Michael Sutfin. Il se peut qu'il n'en ait pas, je sais c'est dommage, mais sachez malgré tout que, d'après les infos que j'ai pu récolter, il aurait illustré pour Star Wars ainsi que pour Donjons & Dragons ! Mais voici tout de même pour ceux qui veulent, la liste des illustrations de Michael Sutfin !

The New Essential Guide to Characters (Star Wars) - by Daniel Wallace, Michael Sutfin



The Star Wars universe is expanding faster than ever before, and Star Wars: The Essential Guide to Characters has received an exciting new face-lift-with completely updated text and more than a hundred brand new, full-color illustrations by extraordinary new artist Michael Sutfin.

This all-new Essential Guide features detailed profiles of more than one hundred and thirty characters from across the Star Wars galaxy, including all of your favorites-such as Luke Skywalker, Han Solo, Princess Leia, Darth Vader, and Mara Jade-as well as, from Episode II:

• Jango Fett • Count Dooku • Anakin Skywalker • Zam Wesell


Si ça intéresse quelqu'un...

3/ Storyline.

Je l'ai traduite moi-même, alors ne vous étonnez pas si ce n'est pas parfait, je ne suis qu'en deuxième année d'anglais...

Les préparatifs de l'arpenteur de plans Urza en vue de l'invasion phyrexiane touchent à leur fin : la création d'une composante organique dotée de conscience à partir de l’Héritage, qui sera à la fois partie intégrante de l’arme et de la volonté qui la guide. Urza cache également les artéfacts de l’Héritage en différents lieux sûrs pour les garder secrets de ses ennemis.



A son Académie Tolariane, Urza creuse dans ce qu’il a su déchiffrer des decriptions thrans qui lui enseignent comment diriger l’évolution. Il lance un programme pour étendre les lignées familiales des gens de Dominaria dans des endroits comme Bénalia et Djamura, où les habitants y ont malgré tout vécu des générations et se sont habitués à ces terres après tout ce temps. Urza commence également à construire une armée de « Metathrans » (des simulacres basés sur du mana bleu) sur Tolaria afin qu’ils se battent en son nom pour le conflit à venir. Karn, le golem d’argent qui fut partie intégrante du projet Héritage, a été rélégué au poste de gardien du développement des lignées. Les réfugiés qu’Urza a sauvés du royaume agonisant de Serra sont eux aussi mis sur le côté, tandis que l’arpenteur focalise toute son attention sur son programme.



La majorité des érudits tolarians (dont Rayne, chancellière de l’Académie, et Barrin, mari de Rayne et ami de longue date d’Urza) sont terrifiés par le côté inhumain des expériences d’Urza. Au sein même de son personnel, les protestations prolifèrent, et certains membres vont jusqu’à se démettre de leurs fonctions. Cependant, un précepteur nommé Gatha est intrigué par tout ce qu’il apprend et élève son propre laboratoire dans la nation âpre et belliqueuse de Keld.



Est-ce dû à ses méthodes, l’environnement, ou la nature de ses sujets keldes ? Quoiqu’il en soit, les créations de Gatha se développent plus vite que celles d’Urza, mais sont bien plus instables et dangereuses. Ses expériences font s’élever une terrible lignée de seigneurs de guerre keldes, qui inspirent la soif de sang à leurs troupes et sont à leur tour enragés par cette soif, créant ainsi une atmosphère de folie furieuse toujours plus grande. C’est eux qui, désormais, détiennent le pouvoir en Keld.



Pendant ce temps, un jeune Elfe du nom de Rofellos a été envoyé en messager par Llanowar vers la forêt de Yavimaya en tant que rencontre diplomatique entre les deux forêts. Rofellos rencontre Multani, maro-sorcier et émissaire de Yavimaya, et ils deviennent vite de bons amis. La forêt entière se développe et se prépare à l’invasion phyrexiane, se focalisant sur la puissance symbiotique potentielle de ses hôtes pour identifier rapidement la moindre attaque — et réagir agressivement. Les Elfes et les autres créatures de Yavimaya sont devenus encore plus adaptés à leur environnement et aptes au combat, à l’évasion et autres tactiques. Des créatures terrestres comme des tortues, cigognes et même des insectes deviennent de véritables machines de combat. Yavimaya a une opportunité de tester ses progrès quand des bandes phyrexianes vagabondes attaquent. Tandis que la forêt semble bien préparée pour le combat imminent, Yavimaya ferme ses frontières pour continuer à se développer sans distraction extérieure.



Urza contrôle les expériences de Gatha en Keld, mais quand il voit que Phyrexia en prend également note, il se voit obligé de les faire stopper. Ce faisant, il attire l’attention d’un petit groupe de négateurs phyrexians, de puissants chercheurs de têtes qui sont à sa poursuite depuis des siècles. Il arrive à les détruire tous, sauf l’un d’eux qui s’échappe du combat ! Poursuivi de près par l’arpenteur, le négateur utilise un portail de fortune pour se téléporter au plan le plus proche. Urza le rattrape et l’élimine, mais se trouve maintenant à Rajh.



Urza enquête rapidement sur les fonctionnements du plan artificiel sous le joug de son incarmal, Davvowl, et réalise ce que Rajh est et comment cela s’intègre dans le plus grand schéma d’invasion. Il rencontre également Lyna des Soltaris et accepte d’aider son peuple à échapper du monde de l’ombre en échange de leur assistance dès que l’invasion commencera. Urza revient ensuite à Dominaria et se précipite de compléter la composante organique de son Héritage, ce qui est en avance sur son programme.

Pour l’instant, les Phyrexians ont déjà découvert l’existence des expériences d’Urza sur les liens familiaux — mais pas à quoi ils servent. Leurs agents ont commencé à attaquer les régions quand Urza a été le plus actif, et Karn risque tout pour sauver le développement des liens bénalians du clan Capashen. Après que les Phyrexians aient dévasté tout un village Capashen, le golem d’argent prend le seul survivant, un enfant nommé Gerrard, pour éloigner Djamura de tout danger.



La lutte entre Urza et Phyrexia, vieille d’un millénaire, touche à sa fin. Des puissances titanesques ont été rassemblées de chaque côté, des stratégies de combat ont atteint une précision chirugicale, et les derniers préparatifs sont en cours. Tout ce qui reste comme possibilité pour les combattants, c’est de rejoindre le combat. Qu’importe qui gagne et qui est détruit, Dominaria ne sera plus jamais la même...



4/ Nos amis les Elfes...

Eh bien voilà, nous voici déjà à la dernière partie de cette analyse... je n'irai pas jusqu'à dire que ça a été rapide, mais bon de toute façon nous ne sommes pas là pour parler de la fin alors qu'il me reste encore un sujet croustillant (^^) à exploiter : les Elfes ! Alors donc, tout d'abord :

Qu'est-ce qu'un Elfe ?

Du fait que le Fantasy, que ce soit sous forme d'illustrations, de films ou de jeux vidéos, nous montre abondamment ces êtres, il n'est pas difficile de se représenter le stéréotype actuel de l'Elfe moyen. Donc voici ce qui nous vient à l'esprit dès que l'on parle d'Elfes !



Un Elfe, c'est une forme d'être humain avant tout. Sa caractéristique la plus connue est bien sûr ses oreilles pointues, seul aspect physique qui le différence vraiment singulièrement de nous. Armé le plus souvent d'un arc à flèches qu'il manie à la perfection, il possède aussi quelquefois une courte dague (au cas où il n'aurait plus de flèches... comme quoi, il pense à tout ). Il a de longs cheveux, soit noirs soit blonds, mais rarement d'une autre couleur. Il habite la forêt et donc s'habille en conséquence pour s'y camoufler en cas de danger : une tenue faite de cuir, dont les couleurs principales sont le vert et le brun.

Si les hommes elfes sont généralement aussi puissants que précis, habiles et aptes au combat et à la cavalerie, les femmes peuvent elles aussi se battrent, mais elles ont atout en plus : il s'agit le plus souvent de créatures de rêve

Les Elfes ont leur langage bien à eux, écrit dans une écriture cabalistique atrocement compliquée, et arrivent à développer des véritables royaumes emplis d'une magnifique culture au sein même des forêts qu'ils habitent.

Enfin, une dernière caractéristique elfe, qui dans beaucoup de cas est l'origine de jalousie et de haine de la part des hommes, c'est leur longévité. Si elle n'est pas éternelle, elle se calcule en millénaires... Voilà donc en gros les différents aspects d'un Elfe. Maintenant ,comparons donc avec quelques films et jeux vidéos pour voir si ceux-ci sont toujours respectés...





(j'ai préféré mettre la tête de l'acteur qui a joué dans le film, puisque je sais bien que la majorité connaît le SdA non pas par le livre mais le film...)

Bien, ce n'est pas étonnant mais ce sont les Elfes du Seigneur des Anneaux (à savoir parmi eux, Legolas, Arwen, Galadriel et Elrond) qui remportent la palme des Elfes les plus stéréotypés. Bien, même si cette image ne nous renseigne pas plus que ça, la majorité d'entre vous sauront que Legolas fait tout le long de l'histoire preuve d'une précision et d'une agilité extraordinaires, qu'il a les classiques oreilles pointues et les cheveux longs, blonds dans ce cas-ci. Arwen, elle, ben d'abord elle est splendide, elle sait se battre apparemment et elle est franchement typée vu sa façon de parler, lol.
Quant à la Lorien, habitat des Elfes gouverné par Elrond si je ne m'abuse, c'est un endroit réellement splendide, un jardin raffiné et merveilleusement entretenu. Et Arwen dit elle-même abandonner son immortalité pour rejoindre son amour, Aragorn. Si elle décide de l'abandonner, c'est qu'elle en a une, logique

Pourquoi une telle ressemblance avec le stéréotype ? Tout simplement parce que l'auteur du bouquin, Tolkien, est le premier vrai auteur contemporain à s'être penché et à avoir "remixé" les croyances et traditions celtes ancestrales pour en faire profiter ses enfants, qui nous ont à leur tout fait profiter des œuvres de leur père.





AAARGH !!! Le choc. Dobby, l'Elfe de maison dans Harry Potter, est la honte de ses euh... semblables. A la place du noble Elfe, prestant et habile au combat, on a une sorte d'horrible petit lutin d'une couleur douteuse, habillé de loques miteuses, et un affreux casse-pieds pour couronner le tout
Seules ses oreilles pointues (et encore, vu leur état...) nous font penser qu'il doit s'agir d'un Elfe. Dans l'histoire, Dobby est chargé de "protéger" Harry Potter de mystérieux dangers qui rôdent à Poudlard. Pour ce faire, il met l'oncle d'Harry en colère contre son neveu en gâchant une réunion d'affaire où Harry n'était pas convié. Voilà en gros. Mais cette partie de l'histoire m'a beaucoup déçue.

=> Quelques jeux vidéos...

Dans les différents Warcraft, les Elfes sont des guerriers surtout aptes au combat à l'arc. Tous blonds et aux oreilles pointues bien sûr, ils possèdent leur royaume appelé Quel'Thalas. A partir de Warcraft III, on verra l'apparition des Elfes de la Nuit, des êtres étranges, sombres et mystérieux qui contrôlent les forces de la nature. Eux aussi vivent des millénaires ou tout simplement une éternité. Les Elfes et Elfes de la nuit sont aussi présents dans Lineage II, où l'on dit que l'origine de ces derniers est dûe à l'amour qui fut entre une Elfe et un Orc, lol. Dans Tales of Symphonia, Elfes et Humains ne s'apprécient pas beaucoup non plus, notamment à cause de la jalousie que ces derniers ont de la longévité elfique. Parfois pourtant, des couples elfes/humains se forment, et engendrent des êtres indésirables et discriminés de chaque côté : les Demi-Elfes...

Et voilà... eh bien j'espère que cette dernière partie vous aura plu !
J'en arrive ainsi à la fin de cette quinzième analyse, et vu le temps incroyable qu'elle m'a pris (plus d'un moins tout de même !), je confirme qu'il s'agit bel et bien de ma dernière
Je n'ai cette fois personne à remercier, excepté mon frère qui m'a aidé à traduire la dernière partie de la storyline qui était particulièrement compliquée, et aussi Gil-Galad, qui m'a donné des infos sur certains decks ayant utilisé Rofellos.
Eh bien je n'ai plus qu'à vous dire au revoir, et merci de m'avoir lu !

17/05/2005
@++ sur MC !
Ben-j-2004



PS : je sais bien que cette ana est une refonte, mais c'est ma dernière de toute façon, et je l'avais réservé bien avant les nouvelles restrictions sur les refontes... je ne veux donc pas de râleur !
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